Magazine Science & vie

80 - de quelques proprietes singulieres de la prematiere

Publié le 09 novembre 2012 par Jeanjacques

L’ARTICLE

ELI (Extreme Light Infrastructure) va concentrer une grande quantité d'énergie lumineuse dans une échelle de temps la plus courte possible (des femto-secondes, 1/1015 d'une seconde) et dans un espace le plus petit possible (de l'ordre du micron = 10-6 m) pour obtenir une puissance de lumière jamais obtenue sur Terre (200 PW, puissances équivalentes à 100 000 fois la puissance produite par toutes les installations fournissant de l'électricité sur Terre).

Il sera un outil exceptionnel pour l'étude fondamentale de l'interaction laser matière à un niveau d'intensité jamais égalé. Les intensités seraient telles qu'elles pourraient faire bouillir le vide pour créer des particules fondamentales. Elles pourraient recréer les conditions régnant quelques millisecondes après le big-bang.

COMMENTAIRES

 

Ainsi, s’il est possible de faire surgir des particules moyennant une technique de « claquage » du vide, on doit en conclure d’une part que le vide est une réserve infinie à particules et que d’autre part, leur surgissement doit s’effectuer selon une certaine intensité. Cela signifie que « le vide  »bien qu’autorisant une translation apparemment sans résistance contraint à l’usage d’une puissante énergie pour que puisse naître des particules. De là il faut en conclure que cette substance qui compose ce vide possède la double propriété de fluidité et de rigidité laquelle nécessite de hautes énergies pour que se brise sa résistance.

 

Si cette substance qui compose l’espace et que nous avons nommé prématière (puisqu’elle précède et engendre la matière) possède une résistance, elle ne saurait être totale, car auquel cas aucun mouvement d’un corps dans l’espace ne serait possible. Cette opposition au mouvement DANS l’espace est donc progressive, peu sensible aux petites vitesses et atteint son absolu à C où se manifeste un état de rupture interne à la prématière, rupture que nous pouvons provoquer par ce « claquage » de la technique ELI.

 

Ainsi la création de matière à partir de la prématière est rendue possible par une brisure de sa rigidité et de sa résistance. Si donc cette prématière résiste jusqu’à un absolu à partir duquel se produit un changement d’état et que par ailleurs cette résistance apparaît inexistante pour permettre la translation des corps, on doit en conclure que – comme toute résistance – celle-ci est proportionnelle à la vitesse d’un mobile. Dés lors on doit interpréter tout autrement l’équation de Lorentz repris par la relativité et affirmer que ce n’est pas la masse relative d’un corps qui augmente en proportion de la vitesse mais que la résistance qu’oppose la prématière freine ce corps et lui interdit d’atteindre C. Car, à cette vitesse, la masse n’atteint pas une valeur infinie, mais se produit justement une rupture de l’état de rigidité de la prématière telle que nous l’avons envisagé dans l’expérience ELI.

 

Ainsi, deux procédures de création de matière sont possibles selon le même mode opératoire : susciter une rupture dans la rigidité de la substance de l’espace. La prématière possède donc seule cette double propriété de fluidité et de rigidité qu’on ne saurait attribuer à la matière. Et c’est cette rigidité que nous dirions absolue ( car il n’y a pas de séparation entre ses éléments) qui autorise la propagation d’une onde à cette vitesse inouïe de 299792 km/s. Et en effet, si l’espace contient cette substance prématérielle, on doit l’analyser comme un milieu totalement homogène et à ce titre susceptible d’ondulations.

 

Lorsqu’une onde est créée, selon une énergie infime h, cette onde se constitue en structure qui reste cohérente tout au cours de son déplacement par le fait même qu’elle est composé d’un « matériau » absolument rigide. Si cette onde transporte un grand nombre de photons, ceux-ci sont intimement attachés à cette onde de sorte que toute variation provoquée dans le mouvement de l’un est immédiatement transmis à la totalité des composants de l’onde qui se comporte comme une « barre » d’une absolue rigidité. Chaque crête d’onde et chaque photon étant intimement « intriqués », ils peuvent en quelque sorte communiquer instantanément à distance sans pour autant qu’ils s’agisse d’une transmission de l’un à l’autre d’une quelconque information.

En définitive, la double propriété de fluidité et de rigidité de la prématière permet d’expliquer :

1)Qu’un corps peut se déplacer dans la substance de l’espace en rencontrant une résistance qui augmente proportionnellement à sa vitesse.

2) Qu’une ondulation peut se propager à une vitesse C

3) Qu’une rupture d’état de cette rigidité est à l’origine de la création de particules et qu’il existe consécutivement une vitesse limite.

4 ) Que la rigidité de l’onde est à l’origine de l’intrication quantique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jeanjacques 37 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine