Magazine Insolite

Dahucapra rupidahu

Publié le 01 avril 2008 par Jay

J’appelle l’amis Wikipedia à la rescousse!

Le dahu (parfois orthographié dahut) ou encore le dairi dans le Jura, le darou dans les Vosges, le darhut en Bourgogne, le tamarou dans l’Aubrac et l’Aveyron, est un animal sauvage imaginaire.

Dans la partie germanophone du Valais, cet animal est connu sous le nom de Rülbi (prononcer ruèlbi).

L’existence du dahu est généralement évoquée en milieu rural et par plaisanterie (parfois insistante) auprès de personnes particulièrement naïves et de citadins peu au fait, par exemple, de la faune montagnarde (comme dans les Pyrénées ou les Alpes), ou simplement forestière, comme en Bourgogne. De fait, un peu partout en France, des récits variables, de tradition orale, fournissent une description de ce qui se rapporte à cet animal et au rituel « initiatique » de sa chasse, tel que transmis dans certaines communautés villageoises.

La légende
Cet animal aurait comme principale caractéristique le fait que deux de ses quatre pattes seraient plus courtes que les autres : la différence s’observerait non pas entre les pattes antérieures et les pattes postérieures, mais entre celles de gauche et celles de droite.

L’explication de cette différence de longueur tiendrait à ce que l’animal ne vivrait que sur des pentes. Sa morphologie spéciale, résultat de l’évolution, faciliterait ses déplacements à flanc de colline ou de montagne mais l’obligerait cependant à se déplacer toujours dans la même direction et sur un même côté, sans pouvoir faire demi-tour.

La description imaginaire offre parfois des détails « logiques » sur les deux sous-espèces supposées de l’animal :

le dahu possédant des pattes gauches plus courtes se rencontrerait sur le versant droit, tandis que le dahu dont les pattes seraient plus courtes du côté droit fréquenterait et brouterait le versant gauche.
les 2 espèces ne s’hybrideraient que très rarement dans la nature (ce qui « se comprend » sans peine lorsque l’on visualise leur parcours opposé : ne pouvant se trouver que tête à tête ou cul à cul, toute tentative de reproduction serait impossible ou périlleuse).
Dans une autre version tout aussi « scientifique », les deux sous-espèces sont nommées dextrogyre et lévogyre d’après le sens obligé de leurs pérégrinations autour de la montagne; il existe des développements sur les stratégies de l’animal lorsqu’il tombe nez à nez avec un représentant de l’autre sous-espèce ou lorsqu’un mâle cherche à rejoindre une femelle.

La princesse Dahut de Bretagne, au nom homonyme de celui de l’animal, est parfois liée à celui-ci dans le folklore moderne, comme en témoigne dans la légende suivante : elle donna un jour les clefs des écluses de sa ville, Ys, au Diable. En pénitence, Dieu la transforma en un animal à la forme bizarre et poilue et aux pattes plus longues d’un côté que de l’autre.

Quand 3 étudiants de Supinfcom s’attaquent au mythe ça donne la vidéo dans la suite. Et ce ne sont que des étudiants, attendez qu’ils aient dix ans de métier, attendez…

Go to the blog entry to see the video!

 <>


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jay 469 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine