De Banaue à Hapao

Aujourd’hui, c’est donc la grande aventure qui commence Sourire

Après pas mal de route la veille, jour de notre arrivée aux Philippines, nous entrons aujourd’hui dans le vif du sujet: nous partons pour 2 jours en ‘tricycle’, au coeur des rizières.

Pour commencer, nous prenons le petit déjeuner face aux magnifiques rizières de Banaue, spectacle invisible la veille puisque nous sommes arrivés de nuit.

Ces rizières sont toutes inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO; on les appelle souvent les 8ème merveilles du monde.

De loin, on dirait des marches qui partent de la vallée et s’élèvent jusqu’au ciel:

La moisson vient d’être faite et les terrasses sont pour la plupart ‘vides’ de riz mais pleines d’eau

Petite halte pour un point de vue et saluer une famille qui a fini par devenir une connaissance de notre guide. Les enfants s’apprivoisent très vite:

… et partent dans un fou rire commun quand Alexis, boudeur, s’adosse contre la porte… qui s’ouvre sous son poids et… qui le fait tomber dans la maison!

Les 3 hong kongais tombent sous le charme des poussins, plus rares chez nous…

C’est reparti…!

Le terrain est parfois très très boueux!

Alexis se laisse bercer mais n’hésite pas non plus à manifester son dégout!

Sur le côté on identifie parfois des choses assez improbables, comme cette entrée d’école primaire située au bord du vide!

Malgré l’absence de soleil et le fait que les rizières ne soient pas aussi vertes qu’en pleine saison, le spectacle est splendide:

On trouve dans la nature des plantes carnivores, c’est la première fois que j’en vois des sauvages:

Nous arrivons dans la zone de Hungduan et nous devons nous enregistrer au bureau du district (pour les statistiques…).

Plus que quelques minutes avant d’atteindre le début de notre promenade à pieds, les rizières de Hapao:

Photo souvenir devant les terrasses avant de les explorer:

A l’intérieur des rizières vivent de nombreux escargots mais aussi des moules! Joël, notre guide, apprend aux enfants comment pêcher les mollusques avec un simple brin d’herbe:

Ce sera le nouveau jeu de Maxime et Lucie!

Nous descendons tranquillement au milieu des plantations…

Ici, les femmes utilisent les ‘restes’ des brins de riz moissonnés: les mottes sont mélangées à la boue, ensevelies et forment ensuite un compost naturel pour fertiliser les sols.

Dans cette famille, Lucie prête main forte pour écosser les grains de riz…

… mais je préfère encore que les enfants utilisent le mortier – un peu moins dangereux!

Plus ludiques mais retour au danger: les échasses!

Nous continuons notre exploration…

… et remontons sur le versant opposé à la route:

Certains passages sont un peu épineux…

… voire aventureux quand le chemin a été emporté par une coulée de boue!

Nous approchons de notre ‘hôtel’:

Pendant deux nuits, nous allons dormir ‘chez Victor’, autrement dit, chez l’habitant. Il faut bien l’avouer, nous sommes un peu inquiets

Dernier passage amusant pour les enfants avec ce pont branlant:

… et nous voici chez Victor! Jessie est en cuisine et le repas est presque prêt.

Petit aperçu du voisinage et de notre chambre (à droite), il s’agit tout simplement d’un grenier à riz…

… avant de passer à table:

Nous n’avons jamais mangé de riz aussi près de son lieu de production!

Pause détente après le déjeuner…

… mais Lucie n’oublie pas qu’il faut faire la vaisselle!

C’est reparti pour une promenade jusqu’aux sources d’eau chaude.

Le soleil perce derrière les nuages, le paysage ressemble à une carte postale!

En cours de route, nous passons à côté de ce très vieil escalier, datant probablement de la création de ces rizières 2 fois millénaires. Sur la droite un bambou utilisé comme tuyau pour irriguer les différentes zones.

Alexis ralentit la progression, il faut en effet être vigilant pour ne pas le retrouver au milieu de l’eau des rizières! Mais cela convient très bien aux plus grands qui en profitent pour se perfectionner dans l’art de la pêche aux moules

Nous voici enfin arrivés à destination. C’est l’heure du bain pour les habitants des rizières qui n’ont évidemment pas d’eau chaude dans leurs habitations…

L’eau sort de terre très chaude, une quarantaine de degrés:

De l’autre côté du mur, l’eau vient du torrent, la température est donc très différente! Elle convient aux grands mais un peu moins à Alexis semble-t-il!