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J’ai testé: le film « Skyfall » au cinéma

Publié le 11 novembre 2012 par Generationnelles @generationnelle

TITRE DU FILM: Skyfall

DATE DE SORTIE: 26 octobre 2012

REALISATEUR: Sam Mendes

SYNOPSIS Allociné: Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel…


JAMES BOND, LE RETOUR

James Bond. Gominé au volant de sa belle Aston Martin, il était passé à la coupe en brosse et au torse bodybuildé à l’occasion de Casino Royal sorti en 2006. Avec les traits de Daniel Craig, 007 est plus viril, laissant de côté le pied de poule britannique fanfaronnant pour devenir un tas de muscles plein de sensibilité, meurtri suite à une histoire de cœur qui a mal tourné.

La sauce a pris si l’on en croit l’augmentation du chiffre au box office. Mais on tord du nez quand on voit le serviteur de la couronne britannique s’éloigner de son essence pour quelque chose qui ressemble plus à un Vin Diesel policé (non non, je n’exagère pas !).

Et bien ô bonheur, ô joie. Vieux et vielles réac, réjouissez vous. A l’occasion du 50e anniversaire de cette folle épopée britannique, Sam Mendes, réalisateur des films American Beauty ou encore Les Noces rebelles, réinjecte les ingrédients qui ont fait le succès de James Bond par le passé, sans pour autant retomber dans la naphtaline. Fini, les tee-shirt négligés, c’est le retour du costume ! Les Batmobiles sont renvoyées au garage pour être remplacées par l’éternelle Aston Martin de papa.

Skyfall

Le programme est annoncé dès le générique. Au son de la voix britannique d’Adèle, le spectateur plonge dans l’univers de 007 grâce au splendide générique introductif. La première séquence est turque, un peu difficile à pénétrer, une course poursuite vous réveille. Une course pleine de sueur et de sang, mais qui se fait tout en élégance à l’aide d’un petit costard.

Puis direction l’Asie et plus spécialement à Hong Kong. La ville aux X milliards d’ampoules est mise en scène, pour un résultat esthétique assez réussi. Le souci de la beauté de l’image s’illustre dans une autre séquence, située dans un casino. La rencontre avec une proie asiatique de 007 donne une dimension proche du Corto Maltese. Nuit d’amour dans un voilier avant de mouiller au port d’une île abandonnée… on ne vous en dit pas plus. Cette séquence asiatique prend fin avec l’arrivée du méchant. Et quel méchant ! Un comme on n’en avait pas vu depuis longtemps : revanchard, diabolique, édenté (vous comprendrez) et vraiment méchant, qui ne fait pas dans le sentiment et se repend en plein milieu du film. On notera le très bon Javier Bardem, qui campe le rôle à merveille, et ce avec une nouvelle teinture capillaire des plus réussies.

L’aventure nous emmène enfin dans les fin fonds de l’Ecosse natale de 007. Dans un manoir sombre et humide. Un peu plus et on se croirait dans un gentil Emily Brontë.

Ce retour aux sources par touche est parachevé par ces quelques phrases un peu connes, échangées entre l’agent secret et ses James Bond girls. On vous en citerait volontiers quelques unes, mais ça serait dommage de faire du spoilage. Et attention, GROS SPOILAGE : si James Bond girl toujours il y a, on est frappé par l’absence de rapports entre les deux agents de la couronne. Mais rassurez vous, la tension sexuelle est bien palpable.

Skyfall est de loin, l’un des meilleurs James Bond de l’ère Daniel Craig. Il opère un retour au classique, en piochant dans les éléments faisant partie de la culture populaire bondienne. Et ce, sans prendre le risque de tomber dans la caricature du « avant c’était mieux ».

Crédits: Sony Pictures Releasing France / Francois Duhamel / 
Danjaq, LLC, United Artists Corporation, Columbia Pictures Industries, Inc.

Lisa d’A


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