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Les Paradis artificiels

Par Nada @nada

Baudelaire, Rimbaud, Gautier, Verlaine, Rodin, Strauss, Massenet, Poe, Van Gogh, alcool, drogue, chef d’œuvre, Trip,

Si je vous cite Baudelaire, Rimbaud, Gautier, Verlaine, Rodin, Strauss, Massenet, Poe, Van Gogh etc… vous vous direz quelle belle brochette d’Artistes !

Oui mais, quel est leur dénominateur commun ?

Tous ces génies ont été addicts à l’alcool, la drogue, ou les deux.

Alors une autre question se pose, est-ce que tous leurs chefs d’œuvres auraient vu le jour sans trip?

Rimbaud disait ; ‘’Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens.’’

Un bon nombre d’artistes, souvent hypersensibles, torturés, ont besoin d’élargir leur spectre d’inspirations et de sensations. Certaines substances vont donc les désinhiber et les aider à fouiller au plus profond d’eux et dépasser ainsi leurs limites  psychologiques.

Dans une publication consacrée à la Cocaïne Freud dénonçait les conséquences désastreuses de cette addiction, ce qui ne l’empêchait pas d’en consommer.

Des études ont été faites sur ce sujet et il semblerait que ces produits n’ont en aucun cas le pouvoir de rendre génial un simple lambda. Tout au plus, ça le rendra plus performant en productivité ( ex : le cycliste Richard Virenque, à l’insu de son plein gré…) J’rigole !!

Je ne fais pas l’apologie de ces substances, bien au contraire, c’est cher payé que de toucher à l’éphémère, car l’issue n’est souvent que la déchéance physique, voire une fin de vie anticipée.

Alors qu’ils soient nés de paradis artificiels ou pas peu importe, ces chefs-œuvres resteront pérennes ad vitam aeternam.

Comme le disait Baudelaire ‘’Enivrez-vous’’ … de poésie

 ‘’ Il faut être  toujours ivre.  Tout est là: c’est l’unique question.  Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi?  De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.  Mais enivrez-vous.

Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront: «Il est l’heure de s’enivrer!  Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse!  De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise !’’

Maintenant pour le plaisir, même si le temps vous manque, lisez et écoutez cette merveilleuse prose d’Edgar Poe, Le  Corbeau, écrite sous influence de Cocaïne.  Allez courage … écoutez jusqu’au bout ! C’est Boooooo non ?

GAIA


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