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Mauvaise fin d’après-midi pour les uniformes verts alors que les Eagles et les Jets poursuivent leur descente aux enfers et nous avons même eu droit à un verdict nul pour le burlesque.
Cowboys 38 Eagles 23
Ces 2 clubs devraient être éliminés de la course aux séries, mais la défaite, et surtout la manière dont les G-Men ont perdu ouvre la porte à qui voudra bien la prendre. Les 2 formations en sont conscientes et les Eagles explosent à la sortie des blocs concluant leur première séquence offensive par un touché. Superbe catch de Riley Cooper pour le majeur et c’est la première fois que la ville de l’amour fraternel inscrit des points sur sa possession inaugurale. Dallas réplique d’aussi belle façon par une poussée de 13 jeux qui accumule beaucoup des 80 verges à franchir au sol. Felix Jones complète le travail, cette fois en captant un relais de Romo. Deux longues drives et le premier quart est presque fini. C’est l’égalité 7-7.
Les défensives reprennent le dessus au 2e quart et nous assistons à une série de dégagements. La pression continue de s’accentuer sur Michael Vick et après 2 autres contacts avec le sol, il nous gratifie de ses yeux les plus vitreux et un air complètement absent. Le diagnostic est évident : commotion, match terminé pour le # 7. Les gens de Philadelphie voient finalement leur souhait exaucé : Nick Foles prend les commandes de l’attaque des Aigles. Ses premiers pas sont timides et Foles quitte après 3 jeux. De leur côté, Dallas bouge bien la balle en fin de demie, mais la défensive verte limite les dégâts à un placement. 10-7 Boys à la demie.
Coup de théâtre en début de 3e quart. Jeremy Maclin est oublié COMPLÈTEMENT seul dans la zone de buts. Foles ne devait pas s’attendre à ce que sa première passe de touché à vie dans la NFL soit aussi facile. 14-10 Eagles. Le jeune quart continue de bien se débrouiller et, aidé par des pénalités aux Cowboys, il fait progresser la balle en territoire ennemi. Un placement d’Henery porte l’avance des Aigles à 7 points. C’est toutefois très temporaire, car Romo rejoint Bryant dans la zone de buts sur le dernier jeu du 3e quart. Le ballon semble rouler et frapper le sol, mais l’arbitre (après consultation du vidéo) accorde le touché. Décision très discutable, mais il y avait interférence de toute manière, donc Dallas aurait obtenu 4 chances depuis la ligne de 1. 17-17 fin du 3e quart. La fin de match sera excitante.
En fait, le suspense est de courte durée. Foles se sort d’abord d’une interception profondément dans sa zone par une pénalité contre Claibourne, mais dès le dégagement, Dwayne Harris joue les héros en ramenant le botté dans la zone de buts. Puis, la passe de Foles vers Maclin joue au ping-pong sans jamais toucher le sol. Le CB Brandon Carr met finalement la patte dessus et décampe jusqu’à la terre promise. 3 touchés en moins de 3 minutes pour les Boys. 31-17 Dallas. C’est trop demander à Foles et ce sont les Cowboys qui l’emportent. Si les Giants se réveillent, ça ne veut rien dire, mais sait-on jamais….
Jets 7 Seahawks 28
Les malheurs des Jets se sont poursuivis à Seattle et ils n’ont pas eu à attendre longtemps pour que ça commence. Dès la première poussée, Rex Ryan est agressif et décide d’y aller sur un 4e jeu, mais la stratégie se retourne contre lui, car la défensive tient le coup. 3 jeux plus tard, Russel Wilson rejoint Golden Tate sur 38 verges pour le premier majeur. Wilson est cependant trop actif derrière le centre et il se mêle dans ses multiples feintes frappé par un certain DeVito. Le QB recrue échappe la roche, Muhammed Wilkerson dit merci beaucoup et traîne ses 315 livres jusqu’à la zone de buts pour créer l’égalité. New York poursuit sur sa lancée et sont à la ligne de 1 ennemie avec Tim Tebow en WildCat. Une punition fait cependant avorter le jeu, Sanchez revient et lance une interception! What else is new et c’en était fait des Jets. Un touché de Marshawn Lynch au 2e quart et deux de Sydney Rice au dernier quart ont officialisé le massacre. 28-7 Seattle et Lynch a récolté autant de verges au sol (124) que Mark Sanchez par la passe!
Rams 24 49ers 24
Ça ne devait être qu’une formalité pour le San Francisco, mais les béliers sont sortis en feu prenant les devants 14-0 derrière des majeurs de Quick et Jackson. Alex Smith a eu le temps d’amorcer la remontée au second quart, rejoignant Crabtree dans la zone de buts pour couper l’écart de moitié. Cependant sa journée de travail a abruptement pris fin, gracieuseté d’une commotion cérébrale. Colin Kaepernick a pris la relève obtenant un succès mitigé jusqu’au 4e quart alors qu’il mène les siens à 2 TD consécutifs pour prendre les devants 21-17. Connaissant la défensive du Frisco, ce ne devait être qu’une formalité de fermer les livres, mais grâce à un immortel fake punt, St-Louis a refusé de mourir et pris les devants 24-21 avec à peine une minute à l’horloge. Kaepernick a démontré du cran en faisant suffisamment pour que David Akers créé l’égalité et envoie tout le monde en surtemps.
La prolongation se transforme en une comédie d’erreurs. Les arbitres gèrent l’horloge tout croche et chacun des 2 botteurs ratent la chance de faire gagner son équipe. C’est encore pire pour les Rams qui avaient réussi le botté de 53 verges, mais ils ont pris trop de temps à remettre la balle en jeu et ont dû réessayer (sans succès) sur 58 verges plutôt que de célébrer. San Francisco regrettera peut être ce point perdu lorsque viendra le temps d’établir les têtes de séries en éliminatoires.