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La bourse de Paris attend la réunion de l’Eurogroupe

Publié le 12 novembre 2012 par Bourlingueur

La bourse de Paris attend la réunion de l’EurogroupeLa Bourse de Paris se maintenait en légère baisse lundi à la mi-journée (-0,23%), refusant de prendre des initiatives avant une réunion des ministres des Finances de la zone euro, dans un marché toujours préoccupé par l’impasse budgétaire aux Etats-Unis.

A 12h02 (11h02 GMT), l’indice CAC 40 perdait 8,03 points à 3.415,54 points, dans un volume d’échanges de 460 millions d’euros. Vendredi, il avait gagné 0,47%.

Le marché parisien évoluait avec prudence depuis l’ouverture, au cours d’une séance privée de tout indicateur d’importance aux Etats-Unis et en Europe.

Les investisseurs surveilleront surtout la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles qui débute en fin d’après-midi.

La situation de la Grèce sera au coeur de ce rendez-vous, même si aucune décision n’est attendue sur le déblocage d’une aide de 31,5 milliards d’euros, retenue depuis juin, avant le rapport des principaux créanciers d’Athènes.

« Nous pensons que l’Eurogroupe va finir par s’entendre sur le fait que les efforts consentis par la Grèce ont été suffisants jusqu’à présent », note Alan Lemangnen, économiste chez Natixis. Le parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau budget de rigueur portant sur l’année 2013.

Le rapport de la troïka a été remis dans la nuit de dimanche à lundi aux dirigeants européens et il est « fondamentalement positif » car Athènes a « tenu ses promesses », a déclaré lundi à Bruxelles le chef de file de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

Dans le même temps, la principale préoccupation des investisseurs concerne le « mur budgétaire » aux Etats-Unis.

En l’absence d’accord au Congrès, l’entrée en vigueur automatique de coupes budgétaires et de hausses d’impôts pour tous les ménages américains risque de faire retomber le pays en récession début 2013.

« Les négociations entre républicains et démocrates pourraient être plus difficiles que prévu », prévient Franklin Pichard, gérant chez Barclays Bouse, qui rappelle qu’en raison d’une mésentente sur le sujet à l’été 2011, les Etats-Unis avaient perdu le triple A auprès de Standard and Poor’s.

Parmi les valeurs, Publicis (+2,68% à 42,19 euros) se distinguait. Le groupe a connu en octobre un redressement « spectaculaire », a indiqué le président du directoire, Maurice Lévy.

Quelques valeurs cycliques, dépendantes de la conjoncture, reculaient, comme Schneider Electric (-1,46% à 49,36 euro) et Renault (-0,69% à 34,01 euros). En revanche, PSA Peugeot Citroën progressait (+1,88% à 4,51 euros), après avoir souffert récemment.

Faurecia prenait 1,00% à 11,59 euros. Le groupe a annoncé lundi qu’il aura supprimé au total 1.500 emplois en Europe de l’ouest cette année.

Econocom gagnait 0,19% à 5,17 euros. Le groupe va signer sa cinquième acquisition de l’année, en reprenant France Systèmes, un revendeur agrée Apple spécialisé dans les domaines de l’éducation et de la recherche.

Gascogne chutait (-4,41% à 2,82 euros). La société a été condamnée vendredi par la Cour d’appel de Pau à verser 925.000 euros à un courtier en bois de Ondres (Landes), pour un contrat non exécuté par une de ses filiales.

ADP prenait 0,72% à 60,09 euros. Augustin de Romanet, ancien directeur général de la Caisse des Dépôts, a été élu lundi au conseil d’administration qui l’a proposé pour succéder à Pierre Graff.

Enfin, plusieurs valeurs défensives, moins dépendantes des mouvements du marché, résistaient, à l’instar de L’Oréal (+0,38% à 98,97 euros) et Pernod Ricard (-0,01% à 83,35 euros).

source : AFP


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