Malgré les difficultés rencontrées par sa nouvelle émission sur D8, Laurence Ferrari est confiante. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, l’ancien présentatrice du 20 heures de TF1 affirme qu’elle a le soutien de Rodolphe Belmer, le directeur général du groupe Canal +.
Le 8 octobre dernier, D8 lançait son nouveau talk-show quotidien, « Le grand 8« . Accompagnée d’Elisabeth Bost, Hapsatou Sy, Roselyne Bachelot et Audrey Pulvar, Laurence Ferrari réagit chaque jour à tous les sujets qui font l’actualité (politique, société, santé, tendance, économie, culture…). Diffusée à 12h10, « Le Grand 8 » fait face à une concurrence très rude: « Les 12 coups de midi » (TF1) et « Tout le monde veut prendre sa place » (France 2).
A l’instar de « Touche pas à mon poste », « Le Grand 8 » a connu des débuts difficiles. L’émission emmenée par Laurence Ferrari peine à s’installer sur D8 avec une moyenne de 100.000 téléspectateurs. Par conséquent, la nouvelle grande chaîne avait même décidé de déprogrammer la rediffusion du talk-show, programmée du lundi au vendredi à 16h45. Pourtant, Laurence Ferrari reste confiante et se dit fière de relever ce défi.
« Rodolphe Belmer nous a donné deux saisons. Il n’y a pas de pression de l’audience »
Dans un entretien accordé au journal Le Monde, Laurence Ferrari explique qu’il va « falloir au moins une saison » pour installer « Le Grand 8 » sur D8. « C’est très nouveau pour le public français, surtout à un horaire comme le nôtre. A midi, les habitudes de consommation de télévision sont ancrées quasiment depuis des décennies« , précise-t-elle, avant d’ajouter: « C’est le moment où le public est beaucoup plus captif que le soir, où la zappette fonctionne beaucoup. Tous les programmes de talk-shows français mettent des mois à s’installer ».
Assurant avoir le soutien de Rodolphe Belmer, l’ancienne présentatrice du 20 heures de TF1 souligne que le directeur général du groupe Canal + a donné « deux saisons » au « Grand 8« . « Il n’y a pas de pression de l’audience. Je n’ai pas quitté le journal de TF1 pour retrouver la même attente sur ce sujet. Evidemment,cela compte pour D8,mais notre feuille de route c’est d’innover et d’être libre. C’est comme cela que l’on installera le rendez-vous« , explique-t-elle.
« C’est une émission qui doit s’installer et trouver son rythme »
Pour permettre à l’émission de trouver son public, Laurence Ferrari réfléchit à quelques améliorations à apporter au talk-show. « C’est une émission qui doit s’installer et trouver son rythme (…) Nous travaillons aussi sur le fond. Nous devons trouver des sujets qui fassent débat au sein de l’équipe. Nous avons beaucoup de mal à traiter les questions sur lesquelles nous sommes toutes d’accord. Il faut trouver les points de clivage,le bon dosage d’opposition entre nous. On a un peu tendance en France à ne pas aller dans la confrontation« , indique-t-elle.Google+
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