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CFOC : Une histoire prédestinée

Publié le 12 novembre 2012 par Fabricegil @thenewreporter

Palette de couleurs écrues, matières authentiques, broderies graphiques et lignes dépouillés non ascétiques… telle sont les gammes de la nouvelle collection de la CFOC. A l’approche des fêtes de Noël, linge de maison, art de la table, objets de décoration, verrerie et autres "chinoiseries" s’offrent à vous pour une expérience unique.
CFOC : Une histoire prédestinéeCFOC, un sigle qui ne représente peut-être pas grand-chose pour vous… et pourtant. Univers éclectique et contemporain pour un art de vivre actuel, la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine évoque le voyage, l’évasion en proposant des objets artisanaux de provinces et de villages d’Orient, d’Asie et d’ailleurs.
Tout commence par une passion, celle de François Dautresme, globe trotter disparu.Pékin 1965 – En pleine révolution culturelle, notre ami photographe parcoure l’avenue Cheng An traversant la ville d’Est en Ouest pour y prendre des clichés. Amoureux des cultures étrangères, collectionneur et esthète, il achètera durant quarante années de sa vie des milliers d’objets dont il devine déjà la survie compromise.Il rapportera en Europe tout qu’il aime… des objets utiles de la vie quotidienne : chaise en bambou, râpe à gingembre, cage à grillons, tamis à vapeur, coussins en jonc mais aussi des chaussures à brides fabriquées dans des villages qui, jusque là, vivaient en autarcie.Très vite, ses collections attirent bon nombre de fidèles clients, désireux de s’offrir des créations imprégnées d’un art de vivre particulier.
Séduit par la magie opérante de l’Asie, Laurent Dumas (fondateur de la Société Immobilière Emerige) rachète CFOC en 2011 et concentre son positionnement sur la rénovation de son adresse mythique, Boulevard Haussmann.
CFOC : Une histoire prédestinéeExplorer des terres inconnues, préserver et valoriser des patrimoines d’antan, aller chercher ce qui est rare ou oublié… telle est la philosophie que brigue, aujourd’hui, CFOC pour rester fidèle à la vision, à la mémoire de François Dautresme."Il s’agit pour notre Compagnie de préserver les savoir-faire rares ou en voie de disparition en les inscrivant dans un art de vivre contemporain… puis à développer ce concept dans de grandes villes internationales, afin de faire découvrir un luxe abordable. Il est capital pour cela de soigner non seulement nos collections mais aussi le lieu, le service, de souligner la beauté et la rareté des savoir-faire, qu’ils soient artisanaux ou non"  explique Laurent Dumas PDG.Exclusivement dessinées pour la Compagnie, les collections régulières comprendront de petites séries d’objets dont la valeur est liée à la densité de leur histoire. Tout un art de vivre essentiellement lié à l’Orient se compose de milliers de références regroupées autour de divers artisanats telle la laque, le céladon, la broderie vietnamienne, le bois mais aussi la céramique de Yangtse, la porcelaine de Jingdezhen et le magnifique bleu des Song.

"L’idée est de proposer des objets, des créations en lien avec l’Asie, confirme Nicolas Chaigneau, Directeur Général, de générer des surprises, des rencontres, de faire appel à des jeunes designers travaillant en Europe, en Asie ou en Orient mais également d’utiliser le savoir-faire des entreprises françaises, comme Royal Limoges pour la porcelaine… Il s’agit de préserver et valoriser les patrimoines immatériels, véritables trésors de l’humanité. Car depuis son origine, la CFOC défend la mixité, l’échange et l’hybridation, c'est-à-dire tout un ensemble de rencontres qu’il est indispensable de poursuivre".CFOC : Une histoire prédestinéeEnfin la CFOC se pourvoit d’un restaurant gastronomique, "Yoko", et propose l’avant-garde culinaire nipponne.La carte, confiée au chef coréen Young Kyu Park, définit les grandes lignes culinaires de Toyofumi Ozuru, chef exécutif du groupe Black Code. Celui-ci a, du reste, donné naissance à d’autres restaurants japonais dans la Capitale : Orient Extrême Montaigne et Kinugawa.Ouvert en matinée, "Yoko" propose des petits-déjeuners de type continental.

A midi, la carte offre des "assiettes" spécifiquement conçus pour le lieu, issus d’un mélange d’influences asiatiques et européennes : Dim Sum cantonais à la vapeur ou Club Sandwich réalisé avec du pain de mie japonais… mais aussi des plats signés du chef Ozuru : tataki de thon mi-cuit sauce agrume, sashimi et sushi, préparé derrière le bar prévu pour l’effet. Pour les amateurs de desserts, une carte revisite merveilleusement les produits japonais traditionnels : thé vert, sésame ou azuki. Pour le tea time, des madeleines au sencha ou au Yuzu accompagneront une sélection de thés choisis, servis dans une délicieuse vaisselle japonaise.
La Compagnie Française de l’Orient et de la Chine évoque le voyage lointain, les longues journées en paquebot que passaient, jadis, les métropolitains pour se rendre dans les colonies, aux confins de l’Asie.Assurément, l’Indochine de Marguerite Duras n’est pas bien loin…Fabrice Gil
La Compagnie Française de l'Orient et de la Chine170, Boulevard Haussmann75008 Parist/ +33 1 53 53 40 80www.cfoc.fr

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