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Grey's Anatomy [9x 05]

Publié le 13 novembre 2012 par Lulla

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Beautiful Doom // 9 260 000 tlsp.

 

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   Elle est belle l'amitié des "Dark & Twisted Sisters" de Grey's Anatomy. L'une des plus marquantes de la télévision ?  Assurément. Et cela méritait bien un épisode spécial leur étant totalement consacré. Si les deux femmes ont énormément évolué au fil des années et au fil des saisons, elles sont restées soudées, à quelques embrouilles bien normales près, et tous les drames qui leur ont barré la route n'ont fait que les rapprocher. Elles forment l'unique véritable constante de la série. Elles sont leur  "person" respectives, et elles sont un peu les nôtres aussi.

   Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que ce 5ème épisode de la saison 9 clôt le chapitre du traumatisme post-crash d'avion, en tout cas pour Meredith et Cristina car il reste bien sûr à soigner les blessures physiques et psychiques d'Arizona. En l'absence de Derek, la chirurgienne du Seattle Grace doit jongler entre ses activités professionnelles pour le moins prenantes et sa vie de mère qu'il l'est tout autant. Elle se fait aider par à peu près tous les collègues qui lui passent sous la main, entre les nouveaux internes réticents à cette idée parce qu'ils ne sont pas là pour ça et les résidents qui sont tous ravis de tenir un bébé dans leurs bras quelques instants. Les conseils avisés de Callie puis de Bailey sont les bienvenus et permettent de rappeler combien les personnages sont proches et solidaires, les femmes tout particulièrement. Grey's Anatomy est définitivement une série qui vit avec son temps et qui place la femme dans une position où elle peut tout avoir contrairement aux idées reçues, c'est à dire être une femme accomplie au travail et à la maison. Je ne peux m'empêcher de voir Shonda Rhimes en filigrane, qui gère -pour encore quelques semaines au moins- trois séries différentes, qui développe plusieurs projets en tant que productrice, et qui élève on ne sait quand et comment ses enfants dont un nourrisson ! Le combat quotidien de Meredith est tout aussi impressionnant, d'autant qu'elle doit faire face cette semaine à une patiente dont l'âge et le cas lui font furieusement penser à sa défunte soeur Lexie, qu'elle l'admette ou non. Il est vrai que depuis le Season Premiere, le sujet n'a été que trop peu abordé, comme si, au fond, cette mort n'en était qu'une de plus dans une vie qui en était déjà jalonnée. Lexie méritait mieux que ça. Le parallèle médical n'était pas des plus fins, et le cas en lui-même nous importait de toute façon finalement peu. Tout ce qui comptait, c'était que Meredith réalise tout le chemin parcouru, tout le chemin qui lui reste encore à parcourir, pour sa mère, pour sa fille, pour son couple et pour Lexie. 

   Dans le Minnesota, sous une montagne de neige, certes, mais jamais vraiment très loin de Meredith grâce au téléphone -les split-screen et le parallèlisme étaient sympas, les échos de voix très bizarres beaucoup moins- Cristina en a aussi compris des choses. Au contact du Dr. Thomas, elle a appris l'humilité, la patience et plein de trucs techniques qu'elle a toujours cru dépassés et qui se sont en fait révélés pertinents. Elle s'est aussi redécouverte à son contact, pas seulement professionnellement, humainement aussi. Elle a ré-appris à rire, à faire confiance, à se lâcher. Dès lors, son retour à Seattle à la fin de l'épisode semblait parfaitement logique et habilement amené. Elle a souffert, énormément, mais elle est maintenant plus forte et douée de compassion. Ses douleurs l'ont fait avancer. Elle était déjà l'une des chirurgiennes les plus douées de sa génération. Elle est maintenant LA chirurgienne la plus douée de sa génération ! Vive Cristina Yang ! Et RIP Dr. Thomas. On ne connaissait pas ce vieux monsieur depuis longtemps mais il était fichtrement attachant et a offert plein de beaux moments d'émotion en ce début de saison. 

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// Bilan // Beautiful Doom n'est pas un exercice de style totalement convaincant, mais un bon épisode malgré tout, qui oscille entre intimisme et classicisme, et qui renforce le lien si particulier qui unit nos héroïnes. Peut-être un peu trop sobre au final, mais touchant et pertinent.


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