Magazine Société

3-5-7: INDIGNATION : LETTRE DE Mme VIRGINIIE VICOMTE A VALOPHIS

Publié le 13 novembre 2012 par Micheltabanou

3-5-7 FAISONS BOUGER LES LIGNES.

Je publie avec son accord le courrier que Madame Virginie Vicomte vient d'adresser à Valophis sur la situation qu'elle endure depuis des mois. Situation qu'un article du Parisien avait mis en relief. Ce courrier est clair, structuré et surtout démonte le processus du baillleur et le déni jusquà l'enfouissement d'un problème, la manipulation et le mensonge. Ce courrier est le témoignage précis de déficiences

 

C'est dans un but de pédagogie politique et citoyenne que je le publie et surtout avec l'espoir d'avoir ouvert les yeux de certains sur les difficultés rencontrés au quotidien entre bailleurs et locataires sur notre territoire. Le 3-5-7 multiplie les déboires avec la constance de problèmes rencontrés avec les ascenseurs, des travaux mal faits ( j'en veux pour exemple la question de la "porte" de Monsieur Guermi - on en reparlera avec photographies à l'appui pour contredire les malfaisants qui refusent la raison du dialogue et se drapent dans le mépris pour le travail militant de ce locataire au caractère certes débordant d'entrain mais attaché au principe de solidarité ),... une suite d'incohérence et parfois d'abandon.

 

On ne peut combattre par des mots le ressenti des gens. On ne peut les contraindre à leur faire croire que tout est au mieux et pour paraphraser le premier magistrat de notre ville avec sa référence fétiche ils savent que nous ne sommes pas dans le monde des bisounours! C'est pourtant la méthode adoptée par certains pour appréhender l'action de ceux et celles qui ont le courage, le sens commun plutôt, de s'élever, de parler, de s'indigner et de vouloir que s'établisse le respect mutuel qui lie les contractants d'un bail.

 

Il est donc nécessaire de publier ce courrier de Madame Virginie VICOMTE:

 

Virginie VICOMTE   Fontenay, le 12 novembre 2012

94120 Fontenay-sous-Bois

VALOPHIS HABITAT Antenne de Fontenay sous Bois - 5 avenue des Olympiades - 94120 FONTENAY SOUS BOIS

EPISODE IIII

Lettre recommandée avec avis de réception

Madame, Monsieur

Suite à mes courriers des 16 juillet et 1er octobre 2012 ainsi qu’à l’article paru dans le parisien le 09 novembre 2012, je tiens de nouveau à vous faire part de mon indignation.

Une nouvelle fois, je vais vous retracer l’historique complet. Je vous remercie de lire attentivement mon courrier en entier car visiblement le responsable des travaux de VALOPHIS que j’ai eu au téléphone le mercredi 05 novembre 2012, n’a pas pris le temps de le faire, bien que dès la première page des courriers adressés en juillet et en octobre 2012, j’explique pourquoi je ne peux engager les travaux de peinture de ma salle de bains (de la 3ème à la 6ème ligne ci-dessous).

§ 23 mai 2012 : appel au précédent gardien pour lui signaler un dégât des eaux, ce dernier s’est rendu à mon domicile pour constater ledit dégât. Ce dernier a dit à mon compagnon qu’il préviendrait une équipe pour refaire les peintures compte tenu de l’état dégradé de celle-ci. Mon compagnon lui a répondu que nous devions établir un constat de dégât des eaux, car l’eau s’est infiltrée dans le meuble /miroir au-dessus de la vasque et que nous devions encore le remplacer (sachez que je viens d’en racheter un, suite aux précédents dégâts des eaux). L’ancien gardien n’a pas lancé de recherche de fuites et par solution de facilité, n’a pas cherché à savoir avec quel voisin nous avions la fuite, ainsi il nous a demandé de faire le constat avec VALOPHIS. Il a dit qu’il préviendrait le nouveau gardien qui le remplacerait pour la suite des démarches.

§ Le 03 juin 2012 : j’ai déposé un constat de dégât des eaux dans la boîte aux lettres de VALOPHIS.

§ Le 06 juin 2012 : j’ai appelé le nouveau gardien pour lui demander s’il avait bien reçu le constat et il n’était au courant de rien. Je lui ai expliqué que j’avais un problème récurrent de dégât des eaux et que l’ancien gardien n’a pas souhaité savoir avec quel voisin j’avais eu un souci. Il m’a dit qu’il ferait le nécessaire pour me remettre le constat au plus vite dans ma boîte aux lettres.

§ Du 11 au 22 juin 2012 : j’ai appelé le gardien environ 2 fois par semaines (les vendredis et lundis) pour lui signaler que l’eau s’écoulait toujours au même endroit de manière plus abondante. Il m’a expliqué que le constat ne pourra pas être fait avec VALOPHIS mais avec le voisin responsable. A chaque fois, le gardien est venu pour constater et a tenté de voir le voisin sans succès.

§ Le 28 juin 2012 : le gardien a lancé la recherche de fuite auprès d’une entreprise de plomberie.

Je vous fais grâce des évènements des 05 et 06 juillet 2012 que vous trouverez dans mes précédents courriers.

§ Le 16 juillet 2012 : l’eau s’écoulait toujours dans ma salle de bains depuis le 23 mai dernier.

§ Le 20 juillet 2012 : la fuite a enfin été trouvée et finalement réparée chez le voisin.

§ Le 31 juillet 2012 : j’ai transmis le constat de dégât des eaux au gardien qui s’est chargé de le transmettre au voisin.

§ Le 07 août 2012 : je cale avec la société MORBELLI une intervention pour un test d’humidité le 21 août prochain compte tenu du taux d’humidité dans la pièce.

§ Le 24 août 2012 : après le passage du 21 août 2012, la société MORBELLI programme des travaux de rafraîchissement des peintures de ma salle de bains et des WC prévus du 04 au 06 octobre 2012.

§ Le 03 septembre 2012 : à mon retour de congés, je n’avais pas le retour du voisin sur ledit constat de dégât des eaux et ai donc appelé le gardien.

§ Le 05 septembre 2012 : le gardien a mis le constat de dégât des eaux dans ma boîte aux lettres, dans lequel le voisin déclare que la société BREZILLON est responsable de la fuite.

§ Le 07 septembre 2012 : j’ai transmis ledit constat à mon assurance en LRAR après en avoir fait une copie.

§ Le 13 septembre 2012 : l’expert de HOME EXPERTISE m’appelle pour convenir d’un rendez-vous afin de constater les dégâts sur le meuble placé au-dessus la vasque et m’informe que du fait que la société BREZILLON soit responsable de la fuite, un expert de l’assurance de la société BREZILLON doit être présent pour l’expertise. L’expert de HOME EXPERTISE m’a demandé les coordonnées de BREZILLON que je n’ai pas. Il me demande donc les coordonnées de mon bailleur afin que VALOPHIS lui communique les coordonnées de la société BREZILLON. Je lui ai donc transmis le numéro de téléphone de VALOPHIS ainsi que l’adresse de l’antenne de Fontenay-sous-Bois (avenue des Olympiades).

§ Le 21 septembre 2012 : j’appelle l’antenne de VALOPHIS HABITAT pour plusieurs problèmes. J’appelle également le gardien car l’ascenseur qui dessert les numéros impairs est en panne depuis le 17 septembre et bien sûr aucune réparation n’a été prévue avant le weekend, où en règle générale on fait des courses et où l’ascenseur est, en règle générale, très utile.

De plus, je lui demande de me communiquer l’adresse de BREZILLON afin de la communiquer à l’expert en assurance, car personne de VALOPHIS n’a rappelé l’expert, donc j’ai décidé de prendre les choses en mains.

Le gardien m’a tout d’abord expliqué que la société en charge de la réparation de l’ascenseur a raté le rendez-vous en début de semaine et donc que l’ascenseur ne serait pas réparé pour le weekend. Et pour l’adresse, il m’a assuré qu’il s’en occupait et allait demander à l’antenne de VALOPHIS et me la mettait l’adresse dans ma boîte aux lettres.

§ Le 24 septembre 2012 : mon compagnon a croisé le gardien qui lui a assuré qu’il s’occupait de nous pour l’adresse de BREZILLON mais qu’il avait beaucoup de mal à l’obtenir.

§ Le 28 septembre 2012 : j’ai de nouveau appelé VALOPHIS HABITAT car l’ascenseur ne marchait toujours pas.

§ Le samedi 29 septembre 2012 : je croise Monsieur Jean-Philippe GAUTRAIS, adjoint au mairie au logement, devant la boulangerie avenue Charles GARCIA, à qui j’explique notre problème de panne d’ascenseur depuis 15 jours et que VALOPHIS retarde significativement l’intervention des travaux de peinture de ma salle de bains prévue dans quelques jours alors que j’attends depuis 2 ans et demi pour faire refaire des travaux de peinture du fait de dégâts des eaux successifs. Je l’ai averti que j’enverrai un courrier en LRAR.

Il m’a assuré de son soutien et m’a demandé de lui adresser une copie par email du courrier afin qu’il puisse intervenir au plus vite et demander à VALOPHIS de régler mon problème.

§ Soirée du samedi 29 septembre : les 2 ascenseurs (pair et impair) étaient en panne. Mon frère a dû descendre les 15 étages à pieds et porter ma nièce de 4 ans car, de surcroit, nous n’avions pas de lumière dans les escaliers. Question : à quoi jouer vous exactement, est-ce bien utile d’attendre qu’un accident se produise pour changer les ampoules ou dois-je comprendre que l’économie de charges que vous proposez provient du fait que vous ne changerez plus les ampoules dans les escaliers ? De qui se moque-t-on ?

§ Le dimanche 30 septembre 2012 : j’ai appelé le service technique afin de lui signaler les pannes des 2 ascenseurs. Il me confirme que plusieurs locataires ont appelé et qu’une intervention a été programmée. L’ascenseur des étages pairs a été réparé. Quand on veut faire des économies, quoi de mieux que de faire venir un réparateur en urgence le dimanche ?

§ Le 1er octobre 2012 : je rappelle le gardien pour l’ascenseur impair et la lumière dans les escaliers, il s’excuse et m’explique qu’il a signalé le problème de lumière depuis longtemps mais que VALOPHIS n’a rien fait. Et là stupeur quand mon gardien m’informe que VALOPHIS refuse de lui transmettre l’adresse de BREZILLON. Le gardien m’a dit qu’il chercherait l’adresse sur internet, je l’ai remercié pour sa gentillese mais lui ai fait remarqué que je la chercherai moi-même et que je ne comprenais pas pourquoi VALOPHIS agissait de la sorte.

§ Le 1er octobre 2012 : j’appelle l’expert de HOME EXPERTISE pour l’informer que VALOPHIS refuse et refusera de me donner l’adresse de BREZILLON. Il m’explique que mon dossier sera transféré dans un autre cabinet pour un recours en contentieux contre la société BREZILLON. Je lui ai expliqué que j’ai programmé prochainement des travaux de peinture dans la salle de bains. L’expert me précise qu’il est préférable de ne rien toucher tant que l’expert n’est pas venu pour le meuble de la vasque. J’ai donc appelé la société de peinture MORBELLI et annuler l’intervention prévue les jeudis et vendredi 03 et 04 octobre à mon domicile car je ne veux pas avoir de problème pour le remboursement du meuble.

Mon dossier a pris un retard inconsidéré à cause du mépris et de l’absence de retour des dirigeants de l’antenne VALOPHIS de Fontenay et de leur incapacité à gérer un problème simple : donner des coordonnées et une adresse à un expert ou au locataire concerné.

§ Le 1er octobre 2012 : je vous ai écrit une LRAR dans lequel je retrace l’historique et demander de tout mettre en œuvre pour résoudre mon problème. J’envoie une copie par email à Monsieur GAUTRAIS, comme demandé, et envoie des copies à Monsieur BAUDOIN et au journal Le Parisien.

§ Le 02 octobre 2012 : l’ensemble des locataires des 3/5/7 rue Jean Macé reçoivent une jolie lettre de Monsieur Jean-Philippe GAUTRAIS concernant les pannes d’ascenseur qui nous assure de son soutien face à VALOPHIS HABITAT.

§ Le 03 octobre 2012 : je reçois le courrier du cabinet RANJARD qui m’informe que mon dossier de remboursement est parti en contentieux (voir pièce jointe n°1).

§ Mi-octobre (je ne me rappelle plus la date de manière précise) : par chance, je croise un des responsables de la société BREZILLON dans l’ascenseur qui devait intervenir dans un logement.

Je lui explique que je tente désespérément d’obtenir leur adresse auprès de VALOPHIS HABITAT car ils ont été mis en cause dans un malheureux dégât des eaux et que je n’ai aucune réponse de VALOPHIS ni de la Mairie et que mon dossier est bloqué par les assurances. Avec beaucoup de gentillesse, il m’a demandé de l’accompagner à l’antenne de VALOPHIS (avenue des Olympiades) afin d’échanger avec le gardien sur ce problème.

Mon gardien n’était pas présent donc nous avons échanger avec le second gardien, j’ai expliqué de nouveau le dégât des eaux du 23 mai dernier, le voisin mis en cause, mon étage…Le responsable de BREZILLON me dit qu’il se souvient très bien de ce problème et qu’il serait dû à l’intervention des pompiers demandé par l’ancien gardien mais qu’en aucun cas, le problème de fuite ne provenait de la société BREZILLON. Le gardien prend note, dit qu’il va prévenir Monsieur QUESSADA pour avoir confirmation et il me demande mon numéro de portable pour m’informer de la suite. J’ai remercié chaleureusement la personne de BREZILLON et en sortant de l’antenne, j’étais convaincu que mon problème était en bonne voie d’être résolu.

§ Une semaine plus tard (fin octobre) : je retourne à l’antenne de VALOPHIS HABITAT, car bien entendu personne ne m’a rappelé et personne n’a mis au courant mon gardien (qui est la seule personne de VALOPHIS qui me répond et m’a toujours rappelé). Je demande donc au second gardien où en est mon dossier, il me dit qu’il a vu avec Monsieur QUESSADA et qu’effectivement c’est VALOPHIS le responsable et il me remet les coordonnées de l’assurance de VALOPHIS HABITAT (pièce jointe n°2).

§ Le même jour : en sortant de l’antenne, j’appelle le cabinet RANJARD et leur explique que finalement la société VALOPHIS est responsable et leur communique les coordonnées d’assurances. Le cabinet RANJARD me confirme que le dossier est débloqué et que l’expert se rendra à mon domicile le 02 novembre prochain pour mon meuble et que je recevrai une confirmation par courrier (pièce jointe n°3).

§ Le 02 novembre 2012 : l’expert se rend à mon domicile, il constate les dégâts. Il m’explique que le problème est que le voisin dit que BREZILLON est responsable et que je lui dis que VALOPHIS est responsable. Donc à son retour au cabinet, il va écrire un courrier à VALOPHIS HABITAT (dont je lui donne l’adresse) et un courrier au siège de BREZILLON dont il trouve l’adresse sur internet. Il m’informe que dès le lundi 05 novembre, il rédigera son rapport pour le remboursement du meuble au-dessus de la vasque. Il me conseille de ne rien toucher tant que je ne reçois pas le chèque du meuble.

§ Le 02 novembre 2012 : la journaliste du parisien, Madame LAURE TARNY, m’appelle sur mon portable et me dit avoir bien reçu mes courriers et me demande si mon problème est résolu. Je lui réponds que non et que je suis désespérée de la tournure pris par les évènements étant donné que je n’ai eu aucune réponse de VALOPHIS ou de la Mairie via Monsieur GAUTRAIS. Nous prenons rendez-vous le 06 novembre 2012 à mon domicile pour faire un reportage photographique de ma salle de bains et faire un point sur ma situation.

§ Le 06 novembre 2012 : rendez-vous avec Madame LAURE TARNY, journaliste au parisien.

Lorsque je lui ouvre la porte, elle me dit que depuis son dernier passage, les travaux de réhabilitation redonnent de la couleur à cette résidence. Je lui ai répondu oui, que visiblement c’est plus joli mais que seul un coup de peinture a été mis sur les façades mais qu’aucune isolation des façades ou des pignons n’a été réalisée et que des locataires doivent condamner des chambres en hiver tellement il fait froid.

Je lui ai montré les fameux travaux de réhabilitation dans mon logement en lui montrant les trous et fissures laissés par les électriciens.

Sa remarque a été : « ils ont laissé cela comme ça, ils n’ont pas réparé ? » J’ai répondu que non et qu’en plus les locataires ont dû payer une partie des travaux de réhabilitation. Elle était stupéfaite.

Je lui raconte l’historique de mon dossier, mon ras-le bol et mon exaspération face à l’incompétence de VALOPHIS.

Je lui explique que je comprends tout à fait que des dégâts des eaux se produisent dans la vie collective d’un immeuble et je ne blâme pas VALOPHIS que des évènements de ce type se produisent. Mais je refuse de comprendre que l’on laisse de l’eau s’écouler pendant 2 mois dans un logement, que l’on ne me réponde pas et que l’on me laisse avec mon désarroi alors que je paie 700 € de loyer mensuel.

J’ai également expliqué que depuis que VALOPHIS a racheté les 3 immeubles à ICADE, la gestion de ces tours était catastrophique. Pour preuve lorsque Icade était propriétaire, le plombier passait tous les mardis et vendredis. Depuis juillet 2009, date à laquelle VALOPHIS est devenue propriétaire, le plombier passe uniquement le vendredi pour 318 logements et que tout dans cet immeuble est géré en dépit du bon sens : les ascenseurs, la lumière dans les paliers d’étage, l’interphone qui ne marche pas depuis les travaux, les travaux de réhabilitation non finis…

Je lui ai montré ma quittance de loyer en lui prouvant les 700 €/mois de loyer charges comprises pour une qualité de services réduite à néant. Elle était très étonnée du montant de loyer qu’elle a trouvé exorbitant compte tenu de l’environnement.

Elle a fait des photos de ma salle de bains, a quitté mon domicile en me prévenant qu’elle ferait un communiqué à VALOPHIS pour connaître leur version avant d’écrire un éventuel article.

§ Le 07 novembre 2012 : j’ai eu une discussion houleuse avec le responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS qui m’appelle sur mon portable (comme quoi vous avez mes coordonnées et vous savez m’appeler quand cela devient important pour vous).

La discussion commence en disant : « Madame je suis le responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS. Je vous appelle car j’ai appris que vous aviez un problème de dégât des eaux, je pense que vous n’avez pas rempli le formulaire CERFA n°   et donc je vous propose de solutionner votre problème en demandant à BREZILLON de vous faire les travaux.

Je lui dit que : « Je trouve étrange qu’il faut qu’une journaliste sorte de chez moi hier pour que quelqu’un de VALOPHIS daigne m’appeler sachant que j’écris à VALOPHIS depuis des mois et que personne ne m’a répondu malgré mes appels et mes courriers.

Le responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS me répond : une journaliste, je ne suis pas au courant, non Madame moi je vous appelle car j’ai appelé Monsieur LEMAIRE, responsable de BREZILLON, qui m’assure que c’est sa société qui est responsable du dégât des eaux chez vous et la société BREZILLON se propose de vous refaire les travaux de peinture de la salle de bains.

Je lui ai répondu de manière très vive car en plus d’être en proie à des incompétents je suis, de surcroit, face à des menteurs, comportement qui confirme le mépris à l’encontre des locataires :

Ma réponse « mais bien sûr, vous n’êtes pas au courant pour la journaliste, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu ». Je lui ai répondu que c’est très bien qu’il m’appelle car j’en ai plus qu’assez de VALOPHIS et de son incompétence et que son appel témoigne une fois de plus que personne chez eux n’a suivi ou lu mon dossier car aujourd’hui je suis dans l’incapacité de réaliser les travaux de peinture dans ma salle de bains tant que le remboursement du meuble de la vasque n’a pas été prononcé et que j’ai écrit depuis le mois de juillet pour l’expliquer.

Je refuse les explications foireuses du responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS car je me suis personnellement entretenue avec la personne de BREZILLON qui m’a assuré que sa société n’était pas responsable, élément confirmé par Monsieur QUESSADA de VALOPHIS qui a transmis les coordonnées d’assurances. Je pense que le raccourci qui consiste à dire que c’est la faute de BREZILLON est trop facile.

J’ai répondu au responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS que je refuse que la société BREZILLON exécute des travaux dans ma salle de bains, vu la façon dont les travaux de réhabilitation se sont produits. Je paie une assurance pour les travaux de peinture et je n’ai nullement besoin de lui.

J’ai stoppé la conversation en raccrochant au nez de ce Monsieur car je ne supporte pas, d’une part que l’on me parle comme à une débile, et d’autre part que l’on me mente et qu’en plus on m’affirme des choses sans avoir pris la peine de lire mon dossier.

LA SEULE CHOSE QUE JE DEMANDE ET QUE JE RECLAME A CORPS ET A CRIS DEPUIS DES MOIS : C’EST QUE VALOPHIS FASSE SON TRAVAIL, REPONDE A L’EXPERT ET DISE ENFIN QUI EST RESPONSABLE ET QUE MON DOSSIER SOIT CLOTURE. QUE JE PUISSE ETRE REMBOURSER POUR LE MEUBLE ET QUE JE PUISSE DILIGENTER MOI-MEME LES TRAVAUX DE PEINTURE BUDGETES PAR L’ASSURANCE (car vu les bras cassés que vous avez embauchés pour exécuter les travaux de réhabilitation, croyez bien qu’aujourd’hui je refuse que des sous-traitants de la société BREZILLON viennent à mon domicile pour des travaux).

§ Le 08 novembre 2012 : la journaliste du parisien, Madame LAURE TARNY, m’appelle pour me demander mon avis car : VALOPHIS lui a raconté m’avoir proposé une solution pour ma salle de bains et que j’aurai refusé. Elle me demande de m’expliquer avant d’écrire son article.

Je lui ai répondu que je la remerciais de m’avoir appelé, que j’ai effectivement eu le responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS et qu’il me proposait de faire refaire mes travaux de peinture par la société BREZILLON alors que l’expert qui est passé le 02 novembre dernier m’a bien dit de ne rien toucher tant que je n’aurai pas reçu le chèque du meuble. Je lui ai expliqué qu’aujourd’hui la balle est dans le camp de VALOPHIS et que la seule chose que je leur demandais de faire : c’était de répondre à l’expert et de faire toutes les démarches nécessaires pour que la procédure suive son cours et que je puisse boucler toutes mes démarches. Et que vu l’état de mon appartement, je refusais effectivement que BREZILLON fasse des travaux. Elle m’a dit qu’elle comprenait, me remerciait de ma réponse et qu’elle ferait paraître l’article.

§   Le 09 novembre 2012 : parution de l’article dans le journal du parisien (pièce joint n°4) où j’ai la preuve de votre incompétence puisque vous déclarer dixit : « VALPOHIS assure qu’il ne comprend pas que l’assurance de la locataire ne fasse pas exécuter les travaux ».

Vous ne comprenez pas car vous ne cherchez pas à comprendre. Depuis mi-septembre, je me bats avec vous pour que répondiez à mon assurance et vous ne faites rien alors que je vous ai écrit en juillet et en octobre, que nous ne pouvions pas réaliser les travaux de peinture tant que la responsabilité au sujet de la dégradation du meuble n’était pas établie. Mon expert a dit et redit de ne pas réaliser les travaux de peinture tant que les experts des différentes parties n’ont pas établi leur diligence.

ENTENDEZ MON DESARROI, MON AGACEMENT ET MON DESESPOIR. AUJOURD’HUI, SEULE UNE JOURNALISTE A PRIS LE TEMPS DE M’ECOUTER ET DE M’AIDER. EN 1 HEURE, ELLE A COMPRIS TOUS LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DE CETTE AFFAIRE TANDIS QUE CELA FAIT DES MOIS QUE JE VOUS APPELLE, VOUS ECRIS, ME DEPLACE ET VOUS NE « COMPRENEZ PAS ». ALLEZ-VOUS ENFIN FAIRE CE POUR QUOI NOUS PAYONS UN LOYER ET DES CHARGES, C’EST-A-DIRE VOTRE TRAVAIL.

Aujourd’hui, je vous écris pour, tout d’abord, rétablir la vérité et laissé une trace écrite de tous mes déboires avec vous.

Une fois de plus, je suis « écœurée » par votre incompétence, votre négligence et votre mépris à mon encontre. Et le coup de fil du responsable des travaux de réhabilitation de VALOPHIS a été la cerise sur le gâteau. Déjà cette personne s’est permise de me mentir prétextant ne pas être au courant pour la journaliste alors qu’il s’est empressé de la rappeler pour dire que je refusais les solutions trouvées. Et une fois de plus, je constate que personne chez vous n’a lu ou pris le temps de lire mes courriers et de régler mon problème. Sachez que vous êtes l’unique responsable de ma colère et de mon exaspération.

Sachez que par votre mutisme, votre laisser-aller, votre incompétence, votre négligence et votre mépris, vous avez uniquement réussi à exacerber ma colère et si vous pensiez me décourager en ne répondant pas à mes courriers, je pense que l’article dans le parisien est bien la preuve du contraire et la preuve de mon engagement de locataire et membre du collectif du 3/5/7, de citoyen et de contribuable

L’absence de réponse de la part de Monsieur GAUTRAIS, adjoint au Maire au logement, alors qu’il m’a assuré en face à face qu’il ferait le nécessaire et qu’il était élu pour cela, me consterne et j’en prends bonne note. Car pour moi, ce n’est pas un courrier impersonnel dans ma boîte aux lettres qui va m’aider, la preuve en est aujourd’hui car rien n’a évolué depuis notre dernière rencontre du 29 septembre dernier.

De toute façon tant qu’un accident grave ne se produira pas dans ces immeubles, vous continuerez à gérer ces immeubles de manière aussi déplorable et la Mairie de Fontenay à cautionner ces agissements en ne tapant pas du poing sur la table et en exigeant une qualité de services irréprochable vis-à-vis des locataires et habitants de Fontenay-sous-Bois.

Je souhaite écrire afin de laisser des traces car si ce type d’accident devait se produire, VALOPHIS ET LA MAIRIE ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas au courant.

Dans le contrat de bail qui nous lie, nous avons des devoirs et obligations mutuelles. J’ai le devoir de payer mon loyer, charges et taxes, d’entretenir le logement et de ne pas nuire à mes voisins. Si vous consultez mon dossier, je pense ne pas avoir failli à mes obligations.

En contrepartie (article 7 du contrat de bail), vous avez l’obligation de délivrer au locataire le logement en bon état d’usage et de réparation ainsi que les équipements en bon état de fonctionnement, assurer au locataire la jouissance paisible du logement et entretenir les locaux en état de servir à l’usage prévu par le contrat et d’y faire toutes les réparations, autres que locatives, nécessaires au maintien en état et à l’entretien normal des locaux loués.

Et malheureusement, force est de constater que je remplis mes obligations et que vous êtes loin de remplir les vôtres.

Sachez que par votre inaction, votre incompétence et vous mépris, vous êtes en train de toucher à ma dignité car avoir un logement décent vu le montant de loyer que je paie est une question de dignité et de respect que vous devez avoir vis-à-vis de vos locataires.

Après avoir fait l’exposé de ma situation et de mon mécontentement, voici mes doléances personnelles :

§ Merci de répondre aux courriers de l’expert du cabinet RANJARD ou HOME EXPERTISE et de donner les noms des vrais responsables (BREZILLON ou VALOPHIS ou les deux),

§ Merci d’assurer tout suivi administratif qui pourrait découler de la nomination ultérieure d’experts ou cabinets d’assurances jusqu’à la résolution pleine et entière du dégât des eaux (remboursement du meuble et réalisation des travaux de peinture exécutés par les prestataires des compagnies d’assurances).

§ En l’absence de retour de votre part et si vous ne faites pas les diligences nécessaires, je me verrai dans l’obligation de porte plainte au commissariat pour négligence car j’en ai plus qu’assez.

§ Je réfléchis également à stopper les prélèvements automatiques de mon loyer et consigner les charges dans un compte ouvert à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Je profite de ce courrier pour vous faire part de doléances collectives qui concernent l’ensemble des résidents des 3/5/7 rue Jean Macé, car après tout vous nous avez demandé de participer aux travaux donc nous exigeons qu’ils soient terminés :

§ Merci de veiller à terminer l’ensemble des travaux de réhabilitation de cet immeuble à savoir : peindre les numéros des immeubles (et enlever l’affiche en A3 où ils sont mentionnés), peindre les numéros des étages à la sortie des ascenseurs et sur les portes palières dans les escaliers, réparer les interphones afin que les sas assurent comme vous l’avez promis notre sécurité, mettre des poubelles près des boîtes aux lettres (et ne pas laisser les vulgaires boites en cartons qui certes soulagent le fardeau de la femme de ménages)…

De manière plus générale, je souhaiterai que vous arrêtiez de gérer ces immeubles à la limite de l’IGH (Immeuble de Grande Hauteur) comme vous le faites avec autant d’incompétences et aussi peu de moyens malgré les prix exorbitants des loyers. A ce jour, l’ascenseur du 07 rue Jean Macé est encore en panne et je trouve cela inacceptable.

Cordialement.

   Virginie VICOMTE

C/C : Mrs Jean-Philippe GAUTRAIS Gilles SAINT GAL - 4 esplanade Louis Bayeurte – 94120 Fontenay-sous-Bois

C/C : président du collectif du 3/5/7 rue Jean Macé, M. GILDAS LECOQ (via email) email : [email protected], Patrice BEDOURET (via email) email : [email protected], Michel TABANOU email : [email protected]

C/C : Le Parisien – Service Rédaction – Mme Laure TARNY- 85 avenue Général de Gaulle - 94000 CRETEIL

:


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Micheltabanou 5858 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine