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La bourse de Paris rebondit grâce à Wall Street

Publié le 13 novembre 2012 par Bourlingueur

La bourse de Paris rebondit grâce à Wall StreetLa Bourse de Paris a rebondi mardi (+0,56%), soutenue en fin de séance par la bonne tenue des marchés américains, mais toujours perturbée par l’absence d’accord sur la Grèce.

L’indice CAC 40 a gagné 18,95 points à 3.430,60 points, dans un volume d’échanges assez faible de 1,9 milliard d’euros. La veille, il avait perdu 0,35%.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a terminé stable et Londres a pris 0,33%. Par ailleurs, l’Eurostoxx 50 a gagné 0,79%.

Le marché parisien a connu une séance en deux temps. Il a d’abord reculé, perdant jusqu’à plus de 1% au cours de la première partie de séance, avant de retrouver quelques forces grâce à la progression du Dow Jones à Wall Street.

« La hausse est principalement liée aux Etats-Unis. Mais en l’absence de grandes nouvelles, aucune réelle tendance ne se dégage », observe Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse, qui insiste sur la faiblesse des volumes d’échanges.

Il ajoute que le CAC 40 est soumis à des facteurs techniques, qui l’ont fait rebondir sur un point bas autour de 3.375 points.

« Comme souvent, on a deux séances en une. Les marchés restent toutefois toujours préoccupés par la Grèce et les problèmes budgétaires aux Etats-Unis », résume Yves Marçais, vendeur d’actions chez Global Equities.

En zone euro, les marchés sont toujours en quête d’une solution sur le dossier grec. Les ministres des Finances de la zone euro ont décidé lundi soir, malgré l’urgence, de se donner jusqu’au 20 novembre pour trouver un accord sur le déblocage d’une ligne de crédit de plus de 30 milliards d’euros gelée depuis juin.

Pour obtenir un accord, la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) doivent trouver le moyen de combler les besoins de financement grecs.

« On n’attendait pas grand chose de l’Eurogroupe. Il y a toujours une pression sur la Grèce mais il est probable que la catastrophe sera évitée à court terme », selon M. Murail.

Les nouvelles sur le front macroéconomique n’ont pas été non plus très rassurantes. Après deux mois de hausse, le baromètre de confiance des milieux financiers en Allemagne, l’indice ZEW, a rechuté en novembre, alors que les analystes s’attendaient à une nouvelle amélioration.

Aux Etats-Unis, le principal sujet de préoccupation reste le « mur budgétaire ». Si aucun accord n’est trouvé, une réduction automatique des dépenses publiques et des hausses d’impôts au 1er janvier 2013 seraient susceptible de faire retomber l’économie américaine en récession.

Parmi les valeurs, le secteur financier a tiré vers le haut le marché parisien, à l’image de BNP Paribas (+2,44% à 40,50 euros), Crédit Agricole (+3,12% à 5,65 euros) et Société Générale (+1,77% à 25,35 euros).

Lagardère, qui vise une introduction en Bourse de Canal+ au premier semestre, a pris 1,45% à 21,31 euros après une légère baisse de l’activité au troisième trimestre et le maintien de son objectif annuel de résultat opérationnel courant.

Arnaud Lagardère, PDG du groupe, a annoncé en outre devant des analystes la sortie « très probable » de son groupe du capital du groupe EADS qui a fini en hausse de 0,27% à 26,19 euros.

PagesJaunes a bondi (+19,03% à 1,62 euro), grâce à l’annonce la restructuration de sa dette.

Quelques valeurs technologiques ont été bien orientées à l’image de Capgemini (+2,39% à 31,48 euros) et Gemalto (+3,55% à 71,53 euros).

En revanche, le secteur de l’industrie, sensible à la conjoncture, a pesé sur la tendance, à l’image de PSA Peugeot Citroën (-2,47% à 4,47 euros), Renault (-0,90% à 33,70 euros), Alcatel-Lucent (-2,57% à 0,87 euro) et ArcelorMittal (-0,16% à 12,15 euros).

Lafuma (-11,26% à 19,70 euros) a dégringolé après avoir annoncé l’échec de ses discussions avec le conglomérat sud-coréen E-Land qui souhaitait le racheter.

CGGVeritas a perdu 3,25% à 22,95 euros. Le groupe a annoncé mardi le lancement d’une émission obligataire d’un montant initial de 315 millions d’euros, destinée à compléter le financement du rachat de la division « Géoscience » du néerlandais Fugro.

Faurecia a lâché 3,69% à 11,34 euros, après avoir dit la veille vouloir supprimer 1.500 emplois en Europe de l’Ouest en 2013, après la suppression d’un nombre équivalent de postes en 2012.

source : AFP


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