Lundi soir, Canal + proposait une enquête inédite sur Air France. Diffusé dans le cadre du magazine « Spécial Investigation », le reportage suscite les foudres de la compagnie aérienne.
Ce lundi 12 novembre, Canal + diffusait un nouveau numéro du magazine « Spécial investigation« . Présentée par Stéphane Haumant, l’émission avait pour thème: « Air France, la chute libre« . « Avec en moyenne un crash tous les trois ans ces douze dernières années, Air France, l’une des plus importantes compagnies aériennes du monde, est aussi l’une de celles dont les conditions de sécurité sont les plus critiquées ces dernières années », indiquait la chaîne cryptée. Suite à la diffusion de ce reportage qui révélait une série de défaillances dans la sécurité, Air France a tenu à faire une « mise au point » et met notamment en cause un auteur de l’enquête.
« Ce reportage se veut volontairement à charge contre Air France »
Dans une longue « mise au point » publiée sur son site internet, Air France indique: « Ce reportage, dont Air France a pu visionner une copie de travail envoyée à la presse, comprend de nombreuses inexactitudes, amalgames et contrevérités qui ne servent qu’un seul objectif : remettre en cause la gestion de la sécurité des vols d’Air France« . La compagnie aérienne dénonce un « travail à charge » notamment dans le choix des témoins. « Ce reportage se veut volontairement à charge contre Air France et fait principalement intervenir des témoignages partiaux d’anciens collaborateurs de la Compagnie, ayant tous des comptes personnels à régler avec la Compagnie« , précise Air France.
La compagnie met également en cause François Nénin, l’un des auteurs de ce reportage. Selon Air France, ce journaliste « a déjà, à plusieurs reprises, publié des articles comprenant de nombreuses approximations et erreurs grossières« . « Ses éditeurs ont déjà été contraints de publier un droit de réponse. Il diffuse par ailleurs régulièrement des classements de sécurité aérienne établis avec une méthodologie obscure« , souligne la compagnie aérienne. De son côté, François Nénin affirme avoir reçu une série de « pressions« . Le journaliste indique avoir reçu un mail anonyme le menaçant de « représailles« .Google+