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Cannabis au volant, un drame de plus !

Publié le 13 novembre 2012 par Infodrogue
Stand d'information sur le danger des drogues

Stand d'information sur le danger des drogues

Un samedi soir. Montpellier. Un véhicule s’engage dans un rond point. A l’intérieur, un couple et son bébé de 7 mois. Le véhicule est soudainement percuté par une autre voiture qui suivait de trop près. Le bébé ne survivra pas. Interpellé, le jeune conducteur est placé en garde à vue au commissariat de Montpellier.

Non, il n’a pas bu.

En revanche, il est contrôlé positif au cannabis.

Le cannabis au volant, c’est environ 500 morts par an, soit un accident mortel sur huit. En 4 ans, le nombre d’accidents corporels liés au cannabis a augmenté de 40%. Sachant que la présence de drogue dans les accidents n’est renseignée que dans 2 cas sur 10, il semble que la réalité soit largement sous-évaluée … En 5 ans, les condamnations pour « conduite en ayant fait l’usage de stupéfiant » ont été multipliées par plus de 4. Du sursis et suspension de permis pour les primo-délinquants. Prison ferme et confiscation du véhicule pour les récidivistes. Et lorsque la « simple consommation au volant » entraine blessures ou homicides involontaires, elle est directement assimilée à un comportement proche d’une « intention de blesser ». L’accusé, comme ici le chauffard de Montpellier, encourt alors jusqu’à 10 ans de prison dans les cas les plus graves.

Officiellement, la principale cause de mortalité c’est l’alcool. Mais pour les moins de 27 ans, le cannabis intervient dans plus de la moitié des accidents mortels. Les consommateurs sont généralement convaincus que le cannabis n’affaiblit pas leurs capacités.

La réalité est hélas toute autre car pour pouvoir juger de leur état par eux-mêmes, ils utilisent leur mental, leur conscience, et c’est justement cela qui est altéré.

Si le THC (substance active contenue dans le cannabis) n’est plus détectable dans le sang passé 4h, il n’est pas pour autant plus présent dans l’organisme. En effet, il se loge alors dans les tissus graisseux. Et l’organe le plus riche en «graisses» se trouve être justement … le cerveau !

En réalité, le THC sera encore détectable dans les urines pendant plusieurs semaines.

L’altération du comportement sous l’emprise du cannabis ne se limite donc pas aux quelques heures suivant la consommation.  Mais la personne s’y habitue, elle « compense » dans son comportement et croit qu’elle est en pleine possession de ses moyens alors que ce n’est pas le cas.

Sous l’emprise de stupéfiants, le cerveau fonctionne par séquences. Dans le cas présent, le chauffard peut très bien avoir les yeux ouverts, arriver derrière une voiture à l’arrêt et la percuter.

Ce jeune homme aurait-il pu analyser plus clairement et surtout plus rapidement la situation à la vue de la voiture s’il n’avait pas consommé de cannabis ?

Si certains consommateurs reconnaissent que le THC modifie sensiblement leur comportement (puisque par essence c’est justement cela qu’ils recherchent !), ils n’en mesurent aucunement la gravité, pensant que la modification des perceptions reste infinitésimale… De l’ordre du « Rien ». Trois fois rien. Parfois même si peu que cela passe inaperçu. Un décalage infime de l’ordre de quelques fractions de secondes dans les réactions…

Quelques fractions de secondes qui, au volant, enlèvent une vie humaine et font basculer une famille dans la détresse.

Inévitable ?

Bien avant les grands débats qui enflamment les esprits (légalisation, dépénalisation…), n’y aurait-il pas la place tout simplement à la prise de conscience des dangers RÉELS qu’entraine la consommation de drogues ?

Les conséquences existent bel et bien. Elles sont de l’ordre des FAITS !

C’est pour cela que depuis plus de 20 ans les membres de l’association Non à la drogue, oui à la vie mettent en garde les jeunes comme les adultes en distribuant des brochures gratuites sur les drogues les plus courantes telles l’Alcool, Cannabis, Héroïne, Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, médicaments psychotropes, drogues par inhalation.

Grâce à ces brochures, des clips vidéo, des témoignages, présentés sous forme audiovisuelle, l’éducation sur le danger des drogues prend une dimension et une efficacité nouvelles.

Pour obtenir d’avantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger gratuitement les brochures « La vérité sur la drogue », visitez le site internet : www.nonaladrogue.org

Contact presse : Robert Galibert : 04 42 03 56 60 / 06 20 51 17 57

[email protected] ou www.cestquoiladrogue.fr


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