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Rupture écologique ...

Publié le 14 novembre 2012 par Ppleversicateur

L'on constate que la banquise fond a une vitesse record, aussitôt il y a quelqu'un qui répond qu'il n'y a rien d'inquiétant, que ce phénomène est cyclique donc naturel, et pour d'autres cela est vu comme une réelle opportunité d'exploiter des gisements qui n'étaient jusqu'alors pas accessibles.

Le « développement durable » est une ineptie.

Le terme « développement » est galvaudé ; il est régulièrement associé à la croissance. Qui dit croissance, dit augmentation de la production, consommation de matières premières, d'énergies, avec toutes les conséquences sur l'environnement. C'est un non-sens car avant tout, c'est notre planète qui doit être « durable ».

Il est question de donner le droit d'abattre les loups dans les parcs nationaux français à des éleveurs et agriculteurs qui prétendent préserver la biodiversité et que ces prédateurs les en empêchent. Ridicule. L'homme est le tueur en série par excellence. Quelques décennies lui suffisent pour éradiquer grand nombre d'espèces animales ou végétales, par exemple les bisons d’Amérique.

Aujourd'hui la France renonce à l'exploitation du gaz de schiste, demain elle évoquera de très bonnes raisons pour l'autoriser en affirmant que la technologie, comme l'extraction par fragmentation, est possible, que c'est nécessaire pour ne plus être dépendant des producteurs, russes en particulier, et peu importe les conséquences, tels que gaspillage et contamination de l'eau, risques sismiques, et que sais-je, peu importe qu'il y ait destruction définitive du sous-sol ou des dommges irréparables.

Et après ? Ce sera l'exploitation de l'hydrate de méthane des fonds marins avec une destruction de la couche d'ozone certaine ?

Certes il y a un cas de conscience qui apparaît, toutefois l'on s'interroge bien plus sur ce que la loi permet de faire que sur ce qu'il faudrait faire pour enrayer le processus irréversible du réchauffement climatique. Les choses vont au-delà, et le sommet de Rio a montré qu'avec la crise économique les exigences écologiques ne sont pas une priorité, sans doute face à la crise mondiale en guise d'explication.

La fracture écologique a brisé le mouvement comme la glace du pôle nord. Il y a une « rupture écologique » qui tôt ou tard provoquera un déchirement entre des terriens victimes d'une pénurie alimentaire ou d'eau, d'inondations ou d'incendies gigantesques, et d'autres qui chercheront jusqu'à la dernière goutte de pétrole ou de matière première pour assouvir leurs besoins de consommation.

La machine infernale est en marche, rien ne l'arrêtera. Si cette machine devait porter un nom, ce serait celui de « teminator », machirne qui nous conduit au génocide écologique et qui fera absolument tout pour exterminer « Sarah Connors », l'écologiste du coin, obstacle aux projets de développement programmés par des lobbyistes peu scrupuleux ou inconscients.

La science moderne nous fait savoir que de toute façon notre planète est vouée à disparaître et qu'elle cherche une nouvelle à coloniser – seulement comme le Saint-Graal cela sera réservé quelques élus pas aux milliards d'individus qui l'occupent. Ecartons nous de ces élucubrations farfelues.

Le changement climatique affectera la vie de tous, partout dans le monde, dans toutes les régions, avec des problèmes alimentaires, d'accès à l'eau, à l'énergie, à la santé. Ceci est une certitude.

Les scientifiques sont parvenus à créer des organismes génétiquement modifiés afin de résister aux maladies et parasites, ils disent demain fabriquer de la viande synthétique, s'approchent de solutions pour contôler le génotype des enfants alors que la fécondité chute de manière considérable, détecter les maladies avant la naissance, constatent que les antibiotiques deviennent inefficaces sur des bactéries de plus en plus résistantes.

Souvenez-vous du film d'anticipation d'Andrew Nicol « bienvenue à Gattaca ». Nous en sommes bien plus proche que vous le pensez. Pourquoi ne pas imaginer des "HGM", hommes génétiquement modifiés, qui résistent aux bactéries futures, maladies, pénuries d'eau, etc. ?

2013 voilà que l'on implante en France une première usine de carburant diesel à base de graisse animale, les scientifiques mettent au point la fabrication de viandes synthétiques.

Souvez-vous du film d'anticipation de Harry Harrison « soleil vert » où il y a manque d'eau potable et de ressources alimentaires au niveau planétaire. Nous approchons à grands pas d'une situation étrangement comparable.

L'homme fera comme lui plaira mais qu'il n'oublie jamais que tout est mortel dans la nature, à commencer par lui.

Maintenant la question est de savoir ce qu'il veut, être « effacer » demain, après demain ou plus tard ? survivre artificiellement dans un monde stérile ?

Est-ce cela que vous voulez offrir à vos enfants et aux générations futures ?

Rupture écologique ...


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