François Hollande vient de préciser qu'il était toujours contre la fracturation hydraulique... mais laisse la porte ouverte à d'autres solutions techniques... 
Dans son intervention, hier face à la presse, François Hollande a rappelé qu'il était contre la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste. Mais il a dit aussi qu'il ne pouvait pas empêcher la recherche dans ce domaine, ouvrant ainsi la porte, en creux, à une acceptation ultérieure de l'exploitation de cette source d'énergie:
"La recherche est possible sur d'autres techniques que celle de la fracturation hydraulique. Pour l'instant, cette recherche n'a pas abouti, je ne peux pas l'interdire, elle n'est pas interdite par la loi" a -t-il précisé.
Bien entendu la recherche n'est pas interdite. Elle va continuer au niveau international. Et les chercheurs n'ont pas besoin de son feu vert pour le faire. Et on finira bien par trouver, et par accepter, tant les pressions politiques et économiques sont fortes, une autre solution qui sera présentée bien entendu comme parfaitement écologique, sans utilisation de produits chimiques corrosifs pour attaquer la roche, sans recourir à de très fortes pressions hydrauliques pour libérer et extraire les gaz, sans les répercussions désastreuses sur le réchauffement climatique provoquées par les gaz à effet de serre émis lors de l'extraction et de la combustion des gaz de schiste,... Sans conséquences néfastes donc sur les nappes phréatiques, et sur l'environnement,...
La France n'est-elle pas, comme vient de le préciser Michel Rocard , "un pays béni des Dieux" pour ses réserves de gaz de schiste ? Il parait que nous en avons des quantités énormes sous nos pieds. Nous n'allons donc quand même pas perdre notre temps dans le développement des énergies renouvelables et passer à côté de cette nouvelle source d'énergie pour des "pécadilles" environnementales... Et si nos descendants se retrouvent avec des problèmes écologiques majeurs que nous leur aurons laissés, ils n'auront qu'à se débrouiller.
Christina Vieira
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