Au gouvernail de notre coeur,
tous nos voyages mènent au bonheur.
Dominique Allaire

Il y a une différence entre savoir et vivre les choses, entre connaître et ressentir, entre logique et intégration parfois pas toujours logique. Souvent, inconsciemment, on pense qu’on sait mais on n’agit pas à partir de ce qu’on sait parce qu’on ne sait pas qu’on ne sait pas et que c’est notre mental qui pense qu’il sait et qu’il est le meilleur et a réponse à tout… Enfin bref. Ça peut donner ce qu’on appelle alors des gens avec un ego spirituel, par exemple.
Il arrive aussi qu’on sache mais qu’on n’arrive pas à intégrer les données pour diverses raisons, des croyances inconscientes limitant souvent la bonne digestion de la matière, empêchant le retour de l’intégration dans l’action. Ces gens-là sont souvent malheureux car ils ont l’impression de se battre contre des moulins à vent sans jamais arriver à intégrer vraiment, sans comprendre pourquoi ils n’arrivent pas à atteindre leurs but, ne pouvant pas dépasser leurs croyances, guérir leur trauma, cicatriser leurs blessures intérieures.
Ces personnes travaillent très dur à tenter d’appliquer toutes les théories et pratiques censées être miraculeuses et permettre d’être heureux. C’était mon cas. Ces dernières années, j’ai avancé, c’est sûr, mais je suis loin de là où je pourrais être, d’après l’avis de certains coachs qui ne comprennent pas comment je ne suis pas encore millionnaire et heureuse en couple. Hé non, je gagne tout juste de quoi vivre et suis encore célibataire (mais je ne suis pas malheureuse et je ne m’en fais pas avec ça).
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