Cherry Blossom

Je suis revenu de France dimanche, et bien que ce fut avec la pluie dans les bagages, j’ai enfin pu commencer a voir les cerisiers en fleurs.

Symbole du renouveau, leur fleuraison annonce la rentrée des classes mais aussi celle des entreprises. En effet au Japon, les bleus sont souvent appelés a commence leur vie active début avril, comme un jour de rentrée scolaire. C’est le cas aussi pour moi demain.

Avant ça je dois aller récupérer mon visa ingénieur pour pouvoir travailler en toute légalité. Je me rends donc pour la n-ieme fois au Bureau des Immigrations de Tokyo, a Shinagawa. Pres de la gare de Shinagawa, c’est la classe. Tout ce qui n’est pas de verre et d’Acier n’est pas un batiment.

Par contre une fois avoir pris le bus jusqu’au Bureau en question, c’est moins classe. C’est toujours bondé d’immigrés qui quémandent un visa, mais aujourd’hui tout spécialement il y en avait le double. Euh, je suis inclus moins même dans les “immigres” donc ne pas voir une connotation péjorative dans le mot. C’est marrant de se retrouver de l’autre cote de la barrière et d’être un “immigrée”. après avoir supporter pendant 3 heures les cris des enfants laisses sans surveillance par leur mère préoccupée a gratter des places dans la file d’attente (véridique), j’obtiens enfin le précieux sésame.

Je suis tout prés de chez Sony donc j’y passe a l’occasion pour voir ou je vais me rendre demain. Il y aura une “cérémonie” d’accueil dans THE headquarters. Vu de dehors ce bâtiment tout neuf paye déjà de mine, donc je me réjouis de ce que je vais bien pouvoir trouve a l’intérieur…

Apres avoir pris en photo tous les cerisiers sur la route du retour,j’arrive a ma chambre pour préparer mon cartable, avec une excitation que je n’avais pas du ressentir depuis le primaire une veille de rentrée.

Le stage ne commencera pas directement demain car avant cela il y’a une bonne semaine de présentation de l’entreprise, de bourrage de crane, d’apprentissage des bonnes manières et un peu de lavage de cerveau. J’ai hâte de vivre tout ça, c’est une chance plutôt rare pour un Vendéen !