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Le tailgate Party de la semaine # 11

Publié le 18 novembre 2012 par Sixverges
Le tailgate Party de la semaine # 11
Les frères Harbaugh, une rivalité de l’ouest et la météo meublent cette édition du tailgate.
Mon frère est plus fort que le tien!
S’il est relativement fréquent de voir des duo de frangins évoluer dans les grandes ligues comme joueurs, c’est beaucoup moins courant de voir des frères occuper des emplois d’entraîneurs-chef simultanément. En fait, John et Jim Harbaugh constituent le premier duo issue de la même famille à diriger une équipe en même temps dans la NFL. Cette semaine, les 2 frères Harbaugh seront en vedette lors des matchs aux heures de grande écoute. Portrait de cette famille qui a le coaching dans le sang.
Les pommes ne sont pas tombées loin de l’arbre dans cette famille, puisque le patriarche, Jack fut entraîneur au niveau collégial jusqu’en 2009 alors qu’il était dirigeait les porteurs de ballons pour l’équipe de Stanford, alors menée par son fils Jim. Sa longue carrière de 45 ans dans le coaching au niveau collégial, l’a vu occuper 2 emplois d’entraîneur-chefs, soit avec les universités Western Michigan et Western Kentucky.
Les 2 frères ont joué au football, mais tandis que la carrière de l’aîné John a pris fin au niveau universitaire, Jim a connu un certain succès en tant que quart-arrière dans la grosse ligue. Repêché en première ronde par les Bears en 1987, Harbaugh est celui qui a délogé l’unique Jim McMahon comme meneur de l’attaque des Oursons. Ses 1023 passes complétées lors de son passage aux abords du Lac Michigan constituent toujours un record de la concession. Harbaugh a quitté la ville des vents vers Indianapolis en 1994. Il connu du succès avec les fers à cheval et Captain Comeback ne fut qu’à une longue passe échappée de se rendre au Super Bowl en 1996, ce qui ne l’empêcha pas de démontrer ses grands talents d’acteur dans cette publicité! Toutefois, 2 ans plus tard, il fut chassé de la ville par l’arrivée d’un jeune blanc-bec nommé Peyton Manning, dont vous avez peut être entendu parler!! Harbaugh a complété sa carrière en passant quelques années à Baltimore et San Diego ou il a eu le bonheur de côtoyer un des plus grands busts de l’histoire du football, l’excellent Ryan Leaf!
Pendant que le petit frère s’amusait dans la NFL, le grand frère suivait les traces de son père et se faisait un nom dans le monde du coaching. Il n’était âgé que de 21 ans lorsqu’il accepta un premier boulot comme entraîneur des porteurs de ballon à l’université Western Michigan. Sans diminuer ses compétences, le fait que papa occupait le poste d’entraîneur-chef de la formation n’a pas du nuire à sa candidature! De 1984 à 1998, Harbaugh imita son père en roulant sa bosse dans la NCAA, toujours en tant qu’adjoint.
L’actuel patron des Ravens obtint sa première chance dans la grande ligue grâce à Ray Rhodes qui l’engagea pour s’occuper des unités spéciales des Eagles en 1998. Rhodes fut congédié la saison suivante, mais Harbaugh conserva son emploi à l’arrivée de celui que notre ami Nick T. surnomme le morse, Andy Reid. Sous sa gouverne, des joueurs jusque là très ordinaires dont le botteur David Akers (ironiquement aujourd’hui chez les 49ers) atteignirent des niveaux de performances supérieurs. Voyant le désir de son assistant d’obtenir enfin un poste d’entraîneur-chef, Andy Reid le nomma au poste plus visible d’entraîneur de la tertiaire en 2007. La stratégie porta fruit, car un an plus tard, John Harbaugh obtint le boulot d’entraîneur-chef des Ravens.
Son embauche ne fut pas évidente. Ses qualités personnelles, sa capacité à soutirer le maximum de ses ouailles et sa fouge ont fait bonne impression en entrevue, mais engager un entraîneur des unités spéciales qui n’avait jamais été le grand patron sur les lignes de côtés comportait un certain risque. Ozzie Newsome dit avoir parlé à 30 personnes avant de se résoudre à offrir le poste à John Harbaugh. Une recommandation positive de Bill Belichick joua un rôle déterminant dans la balance. Cette embauche risquée n’a pas mis de temps à porter des dividendes. A sa première saison, Harbaugh mena son équipe à la finale de conférence malgré un quart-arrière recrue. En 4 saisons à Baltimore, il cumule un excellent dossier de 51-22, avec des apparitions en séries les 4 fois. Il semble en bonne voie d’y retourner encore cette saison.
De retour au plus jeune des 2 frères, Jim, qui après avoir accroché ses crampons au tournant du siècle, suivi la tradition familiale et s’engagea dans le coaching. Il faut dire que même durant sa carrière de joueur, il aida son père dans le recrutement pour l’université de Western Kentucky ainsi que comme consultant offensif de la formation. Dès sa retraite annoncée, il se dégota un emploi dans la NFL, comme instructeur des quarts-arrières des Raiders d’Oakland. C’était à l’époque des belles années de Rich Gannon et de la dernière apparition du Silver & Black au Super Bowl. Harbaugh fut ensuite recruté en tant qu’instructeur-chef par l’obscure université de San Diego, là où ses succès le placèrent dans la mire de plus gros joueurs, nommément l’université Stanford qui lui offrit de prendre les rênes de leur formation en 2007. Le fait saillant de sa première campagne dans le PAC-12 fut une victoire surprise de 24-23 contre les puissants Trojans de USC. Ceux-ci étaient favoris pour l’emporter par l’impossible marge de 41 points, ce qui confère à cette rencontre le titre du plus grand upset de l’histoire de la NCAA! Ancien quart-arrière, Jim acquit rapidement une réputation comme bon développeur de talent à cette position cruciale et eut la chance de le prouver avec un joyau nommé Andrew Luck. Le duo connu du succès en 2010, ce qui attira l’attention de l’équipe professionnelle de la région, les 49ers, qui embauchèrent Harbaugh comme entraîneur-chef de la formation à temps pour la saison 2011.
Harbaugh fut alors confronté au défi de ressusciter la fière franchise de la côte ouest, dont le passé glorieux semblait bien loin en les regardant patauger dans la médiocrité. Pour ce faire, il devait faire honneur à sa réputation de s’y connaître avec les quarts-arrières, car le meneur des Niners était Alex Smith, un ancien premier choix aux échecs colossaux. Le reste appartient à l’histoire, Smith et les Niners dominèrent la NFC et ne furent qu’à 2 erreurs sur les unités spéciales de participer au Super Bowl l’an dernier. Le tempérament agressif et intense d’Harbaugh est aussi rapidement ressorti, notamment dans un incident ultra-médiatisé avec Jim Schwartz des Lions. Les 2 frères ont croisé le fer la saison dernière et les droits d’ainesse ont prévalu, les Ravens de John battant les Niners de Jim 16-6. Chose certaine, les 2 frères Harbaugh n’ont pas fini de faire parler d’eux sur la planète NFL.
Le tailgate Party de la semaine # 11
Sursaut d’orgueil pour les Chargers?
Les rivalités de l’AFC Ouest n’obtiennent pas la couverture médiatique de, disons, celles de la NFC Est, mais ça ne les rend pas moins intéressantes. Celles impliquant les Raiders, acrimonieuses à souhait, sont souvent célébrées, mais sans les débordements caractéristiques du Silver & Black, celles impliquant les autres rivaux de cette section sont tout de même intenses.
C’est le cas de la rivalité entre les Chargers et les Broncos. Au fil des ans, de grands joueurs furent impliqués dans ces rendez-vous. Il n’y a qu’à penser aux affrontements entre un Jim Fouts en fin de carrière et un jeune John Elway dans les années 80. Dernièrement, c’est en 2008 que les émotions furent à leur comble entre ces 2 rivaux. Les quarts, Jay Cutler et Philip Rivers, ne prenaient même pas la peine de dissimuler leur antipathie l’un envers l’autre et les invectives que les 2 pivots se lançaient sur le terrain étaient de calibre avec les maîtres du trash talk.
Le premier affrontement entre ces rivaux en 2008 restera à jamais marqué dans les esprits, comme celui de l’erreur d’Ed Hochuli. Dans un match de fous, l’arbitre culturiste rata un appel qui aurait du sceller l’issue de la rencontre sur un échappé de Jay Cutler. Il évoqua plutôt le Tuck Rule et deux jeux plus tard, Cutler compléta sa passe vers Eddie Royal dans la zone de buts sur un 4e essai. Toujours heureux de tourner le fer dans la plaie, Mike Shanahan ne se contenta pas de botter pour créer l’égalité en fin de match, il se mit plutôt all-in avec une conversion de 2 points qui fonctionna pour donner la victoire aux Broncos. Hochuli admit son erreur et reçut des menaces de mort en provenance de la Californie. Toutefois, les Chargers savourèrent leur revanche lors du dernier match de la saison, à la semaine # 17, dont l’enjeu était une participation aux séries. Rivers et les éclairs pulvérisèrent les Broncos 52-21 et on n’ose pas imaginer les insanités que Rivers a gueulé à son rival Cutler pour qui il s’agit de son dernier match dans les Rocheuses.
En fait, San Diego a dominé la rivalité récente entre ces 2 formations, mais l’arrivée de Peyton Manning à Denver a changé la donne. L’incroyable remontée des Broncos au Monday Night le mois dernier est encore fraîche dans toutes les mémoires. Elle a propulsé les Broncos vers les sommets tandis que les Chargers ne s’en sont pas encore remis. Néanmoins, si l’équipe de San Diego veut se donner une chance, tant dans la course au titre de division que dans celle pour le meilleur deuxième, elle se doit de remettre la monnaie de sa pièce aux Broncos dimanche après-midi en altitude. Philip Rivers commet des erreurs à la tonne cette saison et Norv Turner n’inspire pas confiance à personne. A eux de nous prouver leur valeur et de trouver une façon de poursuivre la domination du San Diego dans sa rivalité avec les représentants du Colorado!
Rapport météo
Les fortes pluies ayant perturbées les 2 affrontements aux heures de grande écoute la semaine passée nous rappellent que nous arrivons à ce temps de l’année, celui où la météo peut jouer un rôle majeur dans le résultat des matchs. Est-ce que ce sera le cas cette semaine? Il semble que non, Senor Météo ayant prévu se tenir peinard ce week-end. Parmi toutes les rencontres disputées à l’extérieur, seule celle très attendue (!!) entre les Saints et les Raiders à Oakland pourrait se disputer sous les éléments alors que des averses sont prévues sur le Black Hole dimanche. Après un mois météorologique un peu démentiel au pays de l’oncle Sam, cette pause sera la bienvenue!
Bon football à tous et revenez-nous plus tard aujourd’hui pour nos résumés de l’action dans la NFL.

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