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Guinée quel devenir3

Par Basicinstinct82

Une fois de plus, je vous initie aux secrets qui entourent mes publications, mon état d’âme et l’œuvre que j’entends bâtir, tout au long de ma vie, en jonction bien évidemment parfaite, avec mon objectif, qui demeure intact. Ce volet 3 fut rédigé courant 2007. Où est la justice, sinon où est l’état? Bon sang de Dieu, où sommes-nous sur la terre?

AUTOPSIE D’UN GÉANT EN SOMMEIL

CONCEPT GÉNÉRAL

Nous voilà rentrer de plein pied dans la suite logique de la trilogie « Guinée quel devenir », que j’ai décidé de proposer pour l’appréciation des uns et des autres. Et pour offrir la primeur à mes lecteurs et lectrices, tout en veillant à l’exclusivité et parer à toute tentative déshonorante, tachez de lire ce qui suit:

Entre la volonté d’abdiquer des uns et la tentative de réaffirmation des principes fondamentaux, d’une gestion cohérente des structures économiques, la recherche de la stabilité politique et d’un renouveau sous toutes ses formes, pour les autres, la phase introductive du troisième volets de « Guinée quel devenir », vient de nouveau se poser, comme une prospective du champ politique, économique et social, en bradant peut être les principes classiques en la matière, mais tout en se positionnant comme une passerelle entre la rationalité et l’impartialité.

De ce point de vue, elle s’articule autours d’un certain nombre de préoccupations stimulant son élaboration, à savoir:

Rompre avec le souci d’une analyse marginale, s’il y’a lieue et offrir de nouvelles marges de prospection économique, politique et sociale,

Mettre à nus les disparités et les dysfonctionnements révélés dans les volets précédents, mais non élucidés en format thématique, tels que:

-La notion de continuité de l’état

-La mutation sous toutes ses formes

-La restauration de l’image de marque de l’état

-L’âge d’or de la pensée économique dans le processus de développement des nations.

Au delà de toute extrapolation injustement proférée à son égard, par ceux pour lesquels la nature de l’évolution politique se ramène à une vue trop centrée sur les agrégats locaux, une primauté accordée au nationalisme, à l’égocentrisme, à l’encrage des valeurs dans le modèle d’un passé tumultueux, l’œuvre tente avec sursaut, d’allier le présent et le passé, couronnés d’une vision future de ce que pourrait être l’avenir à l’image du présent et du passé.

Cet effort de jonction effrénée, n’est rien d’autre, que la volonté d’embrasser tous les facteurs pouvant susciter une explication aussi infinitésimale, qu’elle soit de la léthargie politique et du marasme économique. En sachant de surcroît, que la spécificité de l’analyse devant en découler, est la clarté de l’évaluation du potentiel humain, première richesse disponible, l’œuvre jette les bases de prospection des concepts nécessaires à la consolidation du devenir collectif.

Nonobstant les injonctions et les allégations, elle fait sienne la vertu domptrice des sentiments et penchants politiques, impropres à générer l’idéal désormais collectif du changement.

Sans vouloir s’approprier d’emblée le monopole des intentions, ainsi que celui de l’art de mieux restituer et favoriser la synergie des idées, des initiatives sous-tendant l’action politique, elle se veut comme l’énoncée (l’œuvre) de l’odyssée d’une nouvelle vision politique, ainsi que l’expression énergique d’une offensive irréductible de scruter l’horizon politique national et l’environnement économique titubant sous le poids de la béatitude d’une classe dirigeante névrosée par le luxe.

En tout état de cause, la trame actuelle de la plateforme de revendication d’un ordre plus juste entre d’une part les différentes sensibilités politiques, et de l’autre les différentes composantes sociales, ne peuvent s’avérer concrètes que si elles s’articulent en toute logique et en toute objectivité sur une remise en cause permanente de l’approche actuelle des difficultés, des dysfonctionnements structurels et des solutions proposées, au risque d’être anachroniques, puis que la configuration des structures politiques, administratives, économiques et sociales, en plus de l’immaturité démocratique du peuple, n’offrent aucune perspective de réajustement efficace des objectifs initiaux de développement choisis. C’est comme si on demandait de juste changer un maillon de la chaîne, pour qu’elle retrouve tous son éclat, en oubliant peut être que dans le cas d’espèce, c’est toute la chaîne qui nécessite un nouvel outillage, un renouvellement, par extension un remplacement.

Par delà les clivages de tous ordres nourris par la déchéance et le désespoir les plus latents, l’œuvre tente de cerner avec humilité, la chute vertigineuse des indicateurs de développement, ainsi qu’elle vaque à canaliser les aspirations profondes de bien-être de la population dans un canevas qui requiert ou pourrait requérir l’attention de tous.

En conséquence, cette vague de contestation permanente, ne peut certes être considérée comme génératrice d’un changement assimilable à un coup de baguette magique, mais elle a le mérite, tout au plus de proposer un nouveau modèle social, une vision politique plus moderne et une ossature économique à même de combler les attentes et proposer une gestion transparente, soumise à l’influence des mécanismes les plus en vues, en la matière. Comme pour certainement révéler sans y faire forcement attention, la cohérence, la pertinence et l’indissociabilité des paramètres sociaux, politiques et économiques caractéristiques du devenir collectif. Aussi sidérant qu’elle puisse paraître, l’œuvre se donne pour credo de dépasser le cadre de la subjectivité et inciter à une plus grande prise en compte des réflexions mêmes extra-administratives, disons, extra-officielles, dans l’action quotidienne d’infléchissement des directives gouvernementales.

Elle tente de mettre en exergue la situation actuelle de la Guinée, qui apparaît comme une symbiose superficielle suscitant un débat au prorata des conditions existentielles éphémères, doublée d’une lassitude, ainsi que d’un désintéressement de l’élite même à l’égard de la chose politique. On en est arrivé au seuil le plus culminant de la pyramide des exigences relatives à une alternative nouvelle, un nouveau mode opératoire des grandes orientations de politique générale, une vision nouvelle et une dynamique qui rompent avec la désuétude. En s’inscrivant sous le sceau d’une optique nouvelle, elle jette le dévolu de la litanie politique et économique sur l’incapacité de cultiver la perfection, y compris une dynamique propice à la réalisation de l’idéal collectif. De ce point de vue, elle met en branle les substrats de la cogitation intellectuelle en substitution aux conséquences dévastatrices générées par l’imbroglio politique et le mal être profond d’une population en perpétuelle errance entre la quête effrénée du mieux être et l’auscultation d’une dérive totalitaire, j’en passe. L’évocation du renouveau devient alors le sacerdoce des plus virulents, sans pour autant qu’elle permette d’infliger un sérieux correctif aux modes de gestion en cours. De là à affliger les plus sceptiques comme on en rêverait, elle se retrouve cantonnée dans la logique de la servitude banalisée et extra-consensuelle, tandis que l’idéal collectif de bien-être quand à lui se trouve réduit à un vœu pieu.

De toute évidence, il apparaît qu’on est jamais arrivé à un point de nécessité pressante, aussi pressante d’en référer au génie des uns et des autres dans l’optique d’un remodelage des objectifs en vue et du sursaut sous toutes ses formes. Ah! Entre la tragédie, le drame, les martyrisés, le calvaire quotidien d’une population las et l’opulence dans laquelle la classe dirigeante mène sa vie, les questions et les interrogations n’auront cessées d’interpeller la conscience collective, tout en incitant à un éternel dévouement pour le triomphe tous azimut de l’idéal collectif de progrès.

Par ailleurs, la culture du compromis devient un canevas indispensable pour donner un sens et un contenu au concept même de développement durable. Cela est d’autant plus vrai qu’il serait impossible en l’état actuel de la configuration et de l’interaction des forces politiques, de donner une véritable assise à la société civile dans le paysage politique en tenant compte de sa vocation de l’un des piliers incontournables de la consolidation du devenir collectif, ainsi qu’en tant qu’alternative échappant à toute influence partisane. Le devenir collectif s’y imprime au seul et inaltérable motifs que les critères constitutifs de l’IDH ne peuvent s’en extraire  d’où une nécessité absolue d’user de la capacité d’anticipation, même si la nature des données actuelles ne s’y prête pas forcement. En jouxtant les positions convergentes à celles divergentes, on aboutit obligatoirement à une forme de synergie peut être inhabituelle, au regard de la culture politique et du niveau de maturité, mais suffisamment novatrice pour faire face aux défis majeurs. Ainsi la nature des difficultés se verront scruter de la manière la plus judicieuse et la moins destructrice des acquis existants. De là, on replonge dans une marge d’illustration parfaite des caractéristiques du sous-développement en nonobstant l’innéisme et l’obscurantisme qui ont caractérisé, de tout temps l’auscultation de la grogne sociale et des remous politiques. Raison pour laquelle, « Guinée quel devenir » se dispensant de tout ostracisme, incite:

-à la renaissance politique

- à une méthodologie nouvelle dans l’art de gouverner, de diriger en contrat profond avec les exigences nouvelles de liberté politique et démocratique

- une gestion saine des deniers publics

- la souscription à l’alternance politique et son acceptation comme le gage et la dynamique du sursaut démocratique.

Par dessus tout, la cooptation des nouvelles donnes politiques et économiques, pourrait à elle seule déterminer la nature du devenir choisi et pourquoi pas lui conférer un éclat particulier. Comme pour certainement éluder les aspects négatifs et négativisant, afin de permettre l’émergence d’une plateforme commune de stratification des objectifs sous-tendant la réalisation du rêve collectif, pour ceux qui évidemment y consentent, je veux faire allusion au bien-être qui se traduit substantiellement par la prospérité économique, la stabilité politique et un ordre social plus juste, par extension plus conforme aux aspirations supérieures de la nation dans ce qu’elle a de plus prompt à favoriser le désir d’y adhérer…

Ce désir d’adhésion aussi nécessiteux qu’il puisse paraître, donne suite à deux explications opposées, mais suffisamment illustratives de la nature des rapports de force qui régulent l’échiquier politique et fondent ou déterminent pour une large part, l’avenir des formations politiques. Pour paraître plus cohérent, il faut reconnaître qu’en Guinée, le désir d’adhésion n’est en soi même pas une donnée fondamentale, quand il s’agit des actions gouvernementales, car la culture politique jusque là mis en branle procède d’une mauvaise jonction entre un amas d’idées reçues et la culture abrupte et aveugle des doctrines en rupture partielle avec les exigences de résultat du moment, alors qu’à l’opposé, la nécessité de divergence entretenue par les tendances qu’on peut qualifier d’opposition, peinent, à générer toutes les énergies et tous les ardeurs indispensables à la réalisation de ses objectifs, pendant que la persuasion, la crédibilité, le pari du gain, l’engagement au regard du bilan mis en cause, sont largement ou semblent au service d’une adhésion certaine, justifiée et cumulative des forces vives de la nation.

Ce paradoxe récurrent, permet en gros, de lever le voile sur la face la plus sombre de l’acceptation même du pluralisme politique, son emprise et son impact en rapport parfait avec le devenir collectif, d’où l’irrévocable question de l’adaptabilité de la démocratie, par extension son universalité. Alors, entre la notion de démocratie en tant que culture et des valeurs qui s’acquièrent à travers la pratique et le temps d’une part et de l’autre, les influences des doctrines commerciales, économiques et culturelles qui rendent exigus son adaptabilité, se dévoile un véritable champ d’exploration intellectuelle, enclin à l’éclosion  d’idées novatrices. De là, à annihiler les possibilités de fissure du tissu social, devient imprudent, tout en s’opposant même à la logique d’une explication plausible, des principes fondamentaux de la démocratie, du moment que leur enracinement s’avère crescendo.

La transcendance des principes fondamentaux de la démocratie, sur les influences partisanes et les pratiques qui s’y accolent, mettent à rude épreuve les conceptions les plus rétrogrades et les plus infâmes savamment mis au point, pour saper toutes les bonnes œuvres tendant à rehausser le niveau de maturité démocratique, même si certaines convergences de vue laissent entrevoir l’irréversibilité des spécificités devant sous-tendre l’instauration et la consolidation de la démocratie dans certaines contrées.

Ceci dit, les conflits sociaux et les remous politiques font suite à l’épuisement de toute tentative de compromission, de dialogue social et de malaise généralisé. Ces conflits, remous et malaises s’inscrivent dans la logique de l’incapacité des uns et des autres à s’auto suffirent et traduisent schématiquement la déchéance politique, le marasme économique et une vocation inaltérable à la survie. Ainsi en obstruant la réalisation des objectifs concourant au bien-être général, on ouvre dans une première phase une brèche tendant à la survie et lorsque la brèche tendant à la survie se voit obstruée, on assiste inéluctablement à des sursauts réactionnaires sporadiques qui finissent par former des terreaux de contestation permanemment consolidés, revigorés et sujet à l’adhésion populaire tant qu’ils reflètent la profonde aspiration de ceux qui y adhèrent.

Par ailleurs, la nature des relations sociales en prend un coup sérieux et contribue à donner corps et vie à l’énigme que constitue la réalisation des objectifs de développement. A ce titre, la seule solution qui vaille est de redonner une vie nouvelle au destin collectif et pour ce faire, le renouveau demeure sans commune mesure.

Ce renouveau que l’élite intellectuelle et politique, ont finies par apparemment faire leur credo politique habituel, vient s’adjoindre en appoint à une nouvelle forme d’expression du désir de progrès, celle contiguë à l’aspiration au bien-être matériel, tout comme une autre forme d’élucidation permettant de ressortir la dichotomie peut être doctrinale, mais non élucidée entre le réformisme et la transformation radicale des structures. De ce point de vue, une question fondamentale, révélatrice d’un autre champ d’action politique, d’une nouvelle approche scientifique et technocratique, voir une nouvelle doctrine politique, surgit ou est entrain de naître. Cette doctrine que je pourrai dénommer « le réformisme radical » en référence à la disparition progressive des systèmes d’économies centralisées et l’essoufflement de la plupart des doctrines libérales, fera l’objet d’une étude ultérieure.

Ceci dit, une question récurrente, parce que toujours d’actualité, revient sans cesse, dans l’analyse prospective et cohérente de l’armature politique et socio-économique, s’articulant comme suit:

Comment choisir le juste milieu entre la nécessité pressante de satisfaction des besoins de la population et les contraintes liées à la conjoncture économique internationale, la rareté des ressources renouvelables et une gestion stratégique du devenir collectif?

Telle sera l’une des taches auxquelles le troisième volet de « Guinée quel devenir » s’attellera afin de rendre toujours plus vivante la quête combien de fois inaltérable du bien-être sous toutes ses formes. Cette quête qui s’articule autour des critères fondamentaux de l’agrégat politique modulés au gré des exigences nouvelles, des spécificités culturelles et des normes juridiques universelles², se ramifie à une explication au summum:

- des fluctuations du marché

- la baisse ou l’envolée du prix des matières premières

- une tentative d’explication de l’ascension de la courbe de l’endettement

-la réévaluation si possible des agrégats monétaires

- l’ébauche d’une nouvelle politique monétaire etc…

En parfait rapport avec l’inflation, son impact additionnel et son coût réel sur l’ensemble des phénomènes économiques et les procédés monétaires…

Au regard du concept général, des difficultés mises en exergues et de l’inaltérable vocation à scruter les agrégats pouvant permettre la consolidation du devenir collectif, l’œuvre se veut un canevas d’élucidation des concepts caractéristiques d’une gestion cohérente et porteuse de croissance économique pour l’état. Ceci dit, la notion de continuité de l’état s’impose comme une des conditions indépassables pour la réalisation de l’idéal collectif de progrès et de développement. Pour le simple fait que la nature actuelle de l’évolution de la Guinée prouve, on ne peut plus de façon éloquente, l’effet néfaste de la discontinuité des plateformes de politique publique, même si la continuité de l’état n’est une logique en soi, ou ne saurait être absolument envisagée dans la mesure ou l’amorce du processus d’évolution politique des pays anciennement colonisés, fut entravée à cette époque par l’existence de deux blocs antagoniques à l’échelle internationale. Ces deux blocs qui ont sus exploiter chacun en fonction de ses intérêts, le processus de décolonisation, ont imprimé et nourris la prise de position sporadique des pays nouvellement indépendants, du fait de leur puissance économique et de leur position stratégique sur l’échiquier international. Ainsi, la tentative d’explication du changement d’option politique de la Guinée, peut à la fois être envisagée selon deux aspects:

Le premier qui se veut la traduction d’une aspiration profonde de prendre en main son propre destin, l’acquisition de la souveraineté politique, le désir de s’affranchir d’une domination étrangère et le second comme une logique émanant de l’histoire, de l’évolution en ses étapes successives.

LA NOTION DE CONTINUITÉ DE L’ÉTAT

En effet, l’évolution de la Guinée laisse entrevoir plusieurs influences, qui ont contribué, à forger son destin dans une logique, qui la rend spécifique à l’image des autres pays anciennement colonisés. Ces influences souvent nourries d’un sursaut éminemment revigoré contre les pratiques coloniales, tantôt portées par une volonté de consolider son devenir, se heurteront à une imbrication des aspects à la fois propices à l’autogestion et annihilant les conséquences de la rupture avec le colonisateur d’une part, et de l’autre, la propension d’une nation à canaliser son énergie créatrice, jouir de ses potentialités, pérenniser son histoire pré coloniale faite de gloire, de références à travers une résistance acharnée face à l’intrusion coloniale et demeurer un pionnier du mouvement de non-alignement et de la décolonisation.

MPartant, si nous pouvons définir, un état comme un groupement humain fixé sur un territoire déterminé, soumis à une même autorité, il va de soi que la Guinée tout comme l’ensemble des pays ayant été colonisé, n’obéissent pas au schéma d’évolution classique répertorié comme tel, ce qui veut dire que si la Guinée fut une entité constituée à la base de micro états, des entités régionales à la suite de la désintégration des grands empires et royaumes de l’Afrique de l’ouest, elle fut désorientée après la conquête coloniale, la conférence de Berlin et placée sous une tutelle qui déterminera pour une large part son avenir politique, celui de ses structures administratives, sociales et économiques tout en favorisant l’émergence de formations politiques qui seront gavées d’agrégats inaptes à consolider leur avenir, parce que sources de fortes contusions, y compris l’ethnicisassion du leadership, raison pour laquelle les luttes de leadership et d’hégémonie politiques, pour leur représentativité au sein de l’assemblée Nationale Française de 1946 et plu tard lors de l’accession à la souveraineté politique, feront couler du sang et resurgir les prémisses d’un avenir qui s’avérerait tumultueux, tragique, chaotique, calamiteux, j’en passe….

L’ÉTAT PRE-COLONIAL

Selon toute vraisemblance et en vertu de l’analyse des faits historiques, les entités précoloniales royaumes, empires), même si à certains endroits, on assista à la naissance des états, ou tout au moins, leur existence sous une forme que nous pouvons dénommer X(Fouta Djallon), peuvent être décrites selon les seuls critères de l’acception universelle de la notion d’état, comparativement à l’état postcolonial qui fut érigé dans le but exclusif de reproduire le système d’administration du pays colonisateur. De ce point de vue, l’état précolonial n’en a cure, des structures de l’état postcolonial  ou tout au moins, il ne saurait exister qu’une infime similitude, puis que le changement de statut juridique ne s’est nullement opéré à travers une transformation qualitative des institutions politiques, tout en oubliant pas que ce changement de statut juridique s’accompagna d’une remise en cause totale, tout comme d’un reniement quelque fois, violent du savoir Africain en la matière.

Tout au plus, à en croire aux recherches de certains éminents penseurs Africains, qui rapportèrent à l’issue de leurs travaux de recherches, des preuves accablantes de l’existence d’états aux formes d’organisations avancées, aux structures administratives suscitant la convoitise même de l’envahisseur. Ces travaux qui viennent fustiger les théories selon lesquelles l’Afrique ne serait qu’un amas de la civilisation occidentale, forment l’ossature du mouvement même de revendication et de revalorisation de l’identité culturelle Africaine. N’est-ce pas que Levy B, qui fut pourtant un éminent anthropologue, disait, je cite » que la mentalité Africaine est primitive et prélogique »?

Partant, nous constatons dans les entités précoloniales,  une prééminence des chefferies traditionnelles, des rois et empereurs, souvent entourés d’un collège de sages ou de conseillers, de sorte à magnifier la collégialité des prises de décision, que d’autres désigneront sûrement comme les prémisses d’une forme primo de partage du pouvoir, de démocratie, de dialogue social. Tandis que, l’état postcolonial  lui fait abstraction de ces donnes et fut restructuré catégoriquement à l’image des structures administratives des colons, à tel enseigne que le seul échelon de subsistance des vestiges de l’état précolonial  restera les postes de chef de canton légués à la chefferie traditionnelle, pourrait-on ainsi dire.

En essayant ainsi de jouxter les aspects caractéristiques des entités précoloniales à ceux coloniaux, on aboutit à la conclusion selon laquelle, les dérives politiques actuelles, l’immaturité démocratique et le marasme économique, trouvent une part de leur explication dans le passage du statut d’entité précoloniale à celle coloniale, auréolé, de la transposition des organisations jadis régionales et ethniques dans les structures des nouveaux partis politiques, qui se disputeront l’autel des premières joutes électorales post-indépendantes, d’où la naissance de la corrélation entre représentativité politique-origine ethnique et tribale.

Ce fait peu élogieux qui continue à miner l’existence politique d’une nation aussi jeune que la nôtre, fournira les agrégats d’une étude synthétique et approfondie de la gestation de toutes les formes de pensées politiques qui viendront s’accoler au devenir de la nation, en sachant que la transposition s’est mal opérée, par le fait irréfutable de la domination coloniale.

L’ETAT POST-COLONIAL

Décidément, la naissance de l’état postcolonial  consacre un tournant décisif, dans l’amorce de l’évolution politique, singulière de la Guinée et générale des pays, anciennement colonisés, au sens où cette naissance, nous plonge dans une spirale d’évocations, des aspects spécifiques aux rapports de causalité, ainsi que de force, qui  résulteront à la fois de la constitution et la formation de micros états, et leurs attributs, doublée de leur ancrage, dans une perspective d’avènements historiques, des grands faits politiques et des mutations sociales, mais aussi et surtout, de l’émergence des politiques économiques aux confluences des différentes formes d’instabilités politiques, qui les nourriront d’agrégats conceptuels fluctuants à bien des égards, au point que les plate formes de gestion économique, autrefois imaginées dans la limite,  de circonscription des théories économiques, néo marxistes, aristocratico-libérales, se verront gaver au fronton, de reflux substantiels des recadrages géopolitiques, régionales et sous-régionales, y compris les affres des systèmes d’accaparement des richesses à l’échelle planétaire.

APPROCHE ÉVOLUTIVE

A ceci près, la formation de l’état postcoloniale  en Guinée, obéit à la fois, à la logique de l’évolution sociétale et politique  mais surtout de l’interaction d’un certain nombre de facteurs, notamment la constitution d’une élite locale, accompagnée de l’éclosion de l’aspiration à une forme de société débarrassée de la privation à un seuil révolu des droits et libertés fondamentaux, lesquels en s’imbriquant à travers le temps et l’espace, ont impulsés, une dynamique sociale et politique d’autodétermination.

Ainsi, il ressort de cette cooptation des forces à l’aune du progrès, par extension, de l’accession à l’indépendance, un champ de réflexion sur les facteurs de jonction, autrement les chaînons qui permettent,  d’envisager, la continuité de l’état, selon sa forme évolutive, les idées majeures qui l’ont entretenu, ainsi que les influences sous lesquelles, elle s’est forgée (indépendance)h, en alternative révolutionnaire, et en état aux principes autoritaires, à tel enseigne que la violence d’état, sur fond de répression quelque fois sanglante, y compris les restrictions des libertés, en marge d’une occultation avérée des perspectives qui s’offrent à la consolidation de l’état, rendent encore très exigus et altèrent sérieusement, l’adaptation de la démocratie, au mœurs locaux.

Par ailleurs, le rappel de certaines mutations sociales et politiques, fait office, d’une perspective de déduction logique, des ruptures observées, ainsi que des dysfonctionnements constatés, au niveau de la mise en œuvre des différentes politiques de développement, afin que pour mieux que paraisse décadent, le rythme d’évolution des états post coloniaux  à travers les différentes politiques publiques, pour infiniment illustratives et logiques, se voudront analytiques, la transcendance des décisions politiques sur la conception et la formulation des orientations économiques, au prorata, bien évidemment, des fluctuations mi-conjoncturelles, y compris les bouleversements, liés à l’instabilité des régimes, dans certains cas.

Au demeurant, les aspects constitutifs de la notion de continuité de l’état, s’énoncent à travers, les diverses formes qu’a revêtit l’état, dans son processus d’évolution, les régimes qu’il a généré, les formes de transmutation politique qui l’ont caractérisé, ainsi que le schéma d’organisation administrative, qui en a été hérité, par delà, le point de convergence commun à ces différents régimes, à savoir la mauvaise gouvernance, l’accentuation des disparités en tous genres, et l’aggravation des dérives économiques, avec à la clé, le déséquilibre généralisé des soldes budgétaires, partout ailleurs, lesquels régimes, se sont façonnés, d’ailleurs, à l’aide de visions souvent péremptoires de l’avenir, une approche altérée par une forte disjonction entre les concepts innovants et les contraintes de l’idéologie politique, avant qu’ils ne s’obstinent à subir les conséquences de l’évolution sociétale, par le biais du dénouement, résultant de la rencontre sur le terrain d’expression des revendications sociales, entre la paupérisation croissante des peuples et la montée soudaine du sentiment de contestation à tout point de vue.

Pourquoi la renaissance politique?

Bien qu’entre la mise en chantier de cet ouvrage en 2007 et la suite que je lui donne, maintenant, il s’est écoulé pas mal de temps, ainsi qu’il s’est produit des bouleversements majeurs, dans le processus d’évolution et de démocratisation, de la Guinée, il n’en demeure pas moins, que les concepts, qui viendront renflouer son contenu, eux trouvent et trouveront à la fois, un écho favorable, au sein de l’opinion publique, tout en constituant un champ d’exploration inestimable, des perspectives politiques et des nouvelles orientations esquissées, dans la quête du bien être,  gages et caution, des aptitudes intellectuelles et des capacités politiques, à forger le devenir, selon la volonté unanimement exprimée, de la doter(la quête du bien-être) d’une grappe de principes et de valeurs inhérents à l’extension logique des procédés de gestion politico-administrative.

En cela, la renaissance politique, loin de demeurer au creux de la subjectivité et d’une évocation puérile, s’incruste, en trouvant son champ d’explication naturelle, dans la marge de résurgence des valeurs, tirée, des aspects conflictuels, de la confrontation autour du postulat politique, ainsi que de l’interaction des forces politiques, qui se positionnent et se repositionnent sur l’échiquier politique, en fonction des désertions, des échecs, y compris les victoires à l’arrachée, engrangeant des acquis pouvant booster l’évolution sociétale et politique, en l’imprimant, une dynamique ostensiblement vouée à fédérer, les initiatives, susciter la concertation et au final, souscrire à l’émergence d’une plate forme de résolution pérenne des problèmes qui se font jours.

A ceci près, la renaissance politique, à l’image de la revendication exacerbée, d’une identité politique ancrée, dans les principes de régénérescence de valeurs, faisant fies de référence historique, bien qu’ayant trait, à quelques exceptions près, au passé élogieux, se veut dans la perspective de l’extension des procédés de gestion, une approche axée, sur l’avènement d’un ordre nouveau, inspiré du double soucis, de dépasser les clivages habituels en bâtissant une plateforme de convergence et d’interaction harmonieuse des forces politiques, et par ailleurs, étoffer le postulat du leadership politique, des reflux des concepts innovants, engendrés par l’imbrication au paroxysme des agrégats conceptuels, aussi bien locaux que ceux au caractère universellement dévolu au choc des cultures politiques.

Partant, la renaissance politique, vient conforter la revendication de la continuité de l’état, au sens de la prééminence de la transmission du pouvoir, corroborée, par la linéarité des postures politiques successives, et des grands principes du leadership, en Guinée, au point que du point de vue, aussi bien endogènes, qu’exogènes, on finit par s’apercevoir, de la quasi récurrence de l’ultranationalismes et du panafricanisme, dans les fonctions élitistes, quoi que prouvée, approuvée et justifiée (récurrence), par l’analyse des faits historiques, mais tout au mépris de la dynamique politique, en sachant que du constat de l’évolution des politiques publiques, notamment celles sou tendant les rapports avec le monde extérieur, la rationalisation des procédés, en adéquation avec la disponibilité et l’allocation des ressources, s’avèrent aux confluences de toutes les perspectives d’avenir politique.

De là, à doter la renaissance politique, corrélativement, à la continuité de l’état, de concepts, alliant la marge d’adaptabilité des politiques publiques et les critères de convergence des forces politiques à travers leurs acteurs, permet de nous persuader, de la nécessité de conférer aux fonctions élitistes, une stature qui les implique au mieux et les responsabilise à défaut, en ce sens bien entendu, où l’institutionnalisation progressive de l’univers de l’état et de la sphère du dirigisme, bien que comportant des avantages considérables, comparativement au précédent vide institutionnel, peut gester, un tas de contraintes émanant de son fonctionnement, ainsi qu’elle requiert des prédispositions, pour surseoir ces dites contraintes, dans la mesure où la culture démocratique, s’acquiert à travers le temps et les pratiques, non pas à travers des institutions figées et rigides.

Ce qui revient logiquement à promouvoir, outre une simple adhésion cumulative des forces vives à l’idée de la renaissance politique, une allégeance accrue de l’élite politique et intellectuelle, aux présupposés, résultant de la démocratisation de la vie politique, dans ce qu’elle a de surtout prompt à inscrire la nouvelle dévolution institutionnelle, au cœur des défis liés à l’optimisation sereine  des grands axes, de la refondation de l’état prônée

depuis, « Guinée quel devenir 1″.

Cependant, repenser le concept politique loin des maximes, du totalitarisme, du diktat et des préceptes des parti-états, de surcroît au creux de la nouvelle donne politique, institutionnelle et constitutionnelle, au nom du formalisme,  laisse émerger, le champ à un devoir subséquent de transcription des textes qui sous-tendent la matérialisation du rêve, d’une évolution vertueuse, dans les pratiques quotidiennes.

- Pourquoi, une méthodologie nouvelle dans l’art de gouverner, de diriger en contrat profond avec les exigences nouvelles de liberté politique et démocratique?

La réponse à cette question, bien que pas aisée à illustrer, de par les multiples aspects, à travers lesquels, elle serait appelée à s’émouvoir, suppose la jonction de l’approche méthodologique, les principes standards de la gouvernance politique, ainsi que les attributs de la liberté, concomitamment, à l’exercice des droits conférés par la démocratie.

-Approche méthodologique

De ce point de vue, loin d’imposer une approche méthodologique nouvelle, dans l’art de gouverner et diriger, c’est plutôt les données politiques, institutionnelles, et sociales de ces dernières décennies, qui récusent, les approches méthodologiques antérieures, au profit de celles innovantes, tout en confortant, la nécessité de rythmer simultanément, la restructuration de l’état, l’optimisation de la gestion des ressources, ainsi que la création d’un cadre réglementaire et institutionnel adéquats.

Ce qui est une logique en soi, s’adonnant aussi bien à l’observance de principes et valeurs, sommes toutes, à l’appui de procédés novateurs, qu’à un décloisonnement supposé du postulat politique, des arcanes dissimulés, de la duplicité des idéologies, n’apportant plus de réponses appropriées aux questions suscitées.

Pour ce faire, les entraves à la libre affirmation des règles primo requises pour renflouer, le concept du leadership politique, de sa substance coercitive, s’y trouveront scruter aussi promptement, qu’il nous paraitra, lucide d’émarger, les abstractions à la bienséance, entrevue selon le seuil de leur contusion à la formulation graduelle des impératifs politiques et institutionnels.

- Pourquoi, une gestion saine des deniers publics?

Un désir récurrent au cœur d’un espoir assez souvent, vainement exprimé, à la lanterne des revendications politiques, y compris, le sursaut tant souhaité, afin que de son évocation, émane, une moralisation croissante de la gestion des deniers publics, quoi que cette moralisation, n’en soit exclusivement la condition, en sachant dorénavant que l’avènement du renouveau et de la renaissance, s’accompagnent de la mise en œuvre, d’une batterie de réformes, allant dans le sens de la création d’un cadre concerté, de contraintes institutionnelles, juridiques et de procédures de contrôles et de gestion administratives.

A ceci près, la restructuration de l’état, ainsi que l’optimisation des procédés de gestion, forment le nœud de la problématique suscitée par la gestion saine des deniers publics, au sein d’un pays, où les perspectives en tous genres affluent, quand la volonté des hommes de les éroder, à travers les failles des procédures administratives, le processus d’allocation des ressources et les mécanismes de contrôle de gestion, elle, ne peut fléchir, que sous le poids des injonctions venant prôner une extension des procédés de gestion aux concepts innovatifs.

De là, à imaginer un contrôle de gestion, échelonné et étendu à toutes les instances et mettant à contribution la plateforme d’allocation des ressources, ainsi que leur perception, me préfigurent la gestation de structures d’évaluation et de réévaluation pérennes, de leur accroissement, ainsi que leur diminution. Ce qui est d’autant plus préoccupant, que le choix de la poursuite de la déconcentration structurelle à l’opposé de la recentralisation par le biais de l’unicité ou la fusion, importe de mettre en exergue, les phases successives, requises par la déconcentration structurelle, suite logique de la décentralisation territoriale, elle même fille du transfert de compétences.

- Pourquoi, la souscription à l’alternance politique et son acceptation comme le gage et la dynamique du sursaut démocratique?

Une question somme toute majeure, assimilable au jet d’un pavé dans la marre et évocatrice, d’un pan entier, d’agrégats, mais aussi de la culture abrupte et sommaire, des principes sans lesquels, la démocratie serait appelée à se dissiper dans le réceptacle indu de ses prédateurs, les plus aguerris, tout en faisant de ses affluences, des vecteurs de distorsions, en lieux et places de ceux, dont l’ingurgitation, permettraient de panser et cicatriser les innombrables blessures, que son avènement, a soit causé, soit pérennisé.

Par ailleurs, l’alternance politique, telle qu’imaginée, dans le cadre d’une approche spécifique à cette œuvre, à savoir l’ébauche de la rationalité et l’impartialité, déroge du cadre de son acceptation habituellement marginale, en engrangeant, une somme de présupposés, vouée à l’assouplir avec le seul et unique précepte de son indissociabilité de la démocratie parlementaire, empreinte du suffrage universel.

En outre, une somme de confluences théoriques et doctrinales, l’érigent en rempart absolu contre une forme d’exercice abusif du pouvoir, sa confiscation présumée et les dérives subséquentes aux clivages naissants autour du postulat politique, lorsqu’il échappe aux exigences intemporelles de son extension, de sorte à conférer au leadership, des contraintes qui l’astreignent à une obligation de résultat. Il en résulte d’ailleurs, un facteur de coercition, fort imagé et illustré, qui l’élève au rang des sources d’enclenchement  du sursaut. Ce sursaut tant rêvé, constitue au demeurant le gage de l’effectivité du processus de démocratisation, ainsi que la dynamique qui en consolide les équilibres fondamentaux, au motif irréductible qu’une démocratie s’extirpant du champ d’application des droits civiques, notamment l’expression du suffrage, de surcroît qui ne souscrit pas à l’alternance politique, en tant que droit concédé à l’électorat pour sanctionner les élus, ne serait rien d’autre, qu’une œuvre chimérique, éphémère et attentatoire aux principes irréversibles d’une gestion alternée du pouvoir.

Comment choisir le juste milieu entre la nécessité pressante de satisfaction des besoins de la population et les contraintes liées à la conjoncture économique internationale, la rareté des ressources renouvelables et une gestion stratégique du devenir collectif?

De la nécessité pressante de satisfaction des besoins de la population, il résulte une panoplie de contraintes à la fois, liées à l’optimisation de la gestion des ressources, ainsi qu’à leur extension, d’où une récurrence, de l’adjonction du choix de l’allocation des ressources, à leur disponibilité, ainsi qu’à tous les facteurs, susceptibles d’influer sur la mobilisation desdites ressources, sans jamais omettre leur rareté qui doit s’aligner, au besoin et au regard des multiples perspectives de résorption des crises qui naissent dans l’exercice du pouvoir, à une gestion stratégique du devenir collectif, afin que de cette stratégie, on en vient à esquisser en toute logique, une stratification et une rationalisation des choix budgétaires, au prorata des priorités, ainsi que les exigences de remodelage des objectifs du développement, tous permissifs, d’une approche du développement, faisant siennes, une alchimie à rechercher entre l’éradication de la paupérisation croissante des peuples par le biais d’une baisse vertigineuse du niveau d’allocation des ressources, y compris leur prédation, une gestion rigoureuse des deniers publics, la prospection résiduelle et usuelle des champs d’applicabilité combiné des doctrines économiques de la croissance, par extension du développement, alliées aux théories sociologiques du bien-être, ainsi que les émanations de la conjoncture économique internationale, en sachant que la globalisation progressive du système économique, et l’institution d’un ordre économique international, aux enjeux subséquemment modulés selon l’abondance ou la rareté des ressources, ne sont de natures à assouplir considérablement les mécanismes de réduction sensible de la pauvreté, à moins que la conjonction du génie humain joint aux prédispositions naturelles, soient tels que, la nature des problèmes gestés par la déstructuration institutionnelle et la stagnation économique, se voient scruter sous l’angle primo défini, d’une anticipation rationnelle.

A cet effet, on se doit sans cesse de demeurer dans la logique d’une approche factuelle, de sorte à cerner les multiples facettes que nous lèguent, les phénomènes sociaux et les contingences politiques et économiques, dans l’amorce que nous nous faisons du développement économique, à travers une série de contraintes s’y griffant de sorte à ne point pouvoir, s’en extraire par le seul fait de leur évocation, si bien que seule la création des préalables au développement sous toutes ses formes, serait en même de les endiguer, de ce point de vue,  le renouveau et la renaissance, deviennent, sans commune mesure, la solution s’offrant à la dextérité technocratique, et  à la stabilité politique, assorties d’une prospérité économique à la hauteur des défis aux quels, la problématique du développement, nous confronte.

Quelles sont les exigences nouvelles de liberté politique et démocratique?

De toute l’histoire de l’évolution politique et institutionnelle de la Guinée, il faut reconnaître que la lutte pour la pleine jouissance des libertés fondamentales, fut une lutte âpre au point qu’elle fonda, l’ébauche et la légitimité de toutes les revendications, vouées à rehausser le niveau du bien-être.

A ceci près, il convient d’analyser cette question, selon la conception qu’on se fait de la liberté démocratique et politique, selon son cadre d’exercice, car dans ce cas de figure, on a un bémol qui surgit de sa revendication, en fonction de l’acception que les régimes successifs ayant présidés aux destinées du peuple de Guinée, s’en font.

Ce qui est d’autant plausible, qu’un impératif politique et institutionnel, se dégagent de son  évocation, à bien des seuils, du moment que le passage d’un régime de démocratie populaire, connu sous la première république, lequel ne cessa d’ailleurs, de s’enorgueillir, en concevant non plus la liberté individuelle comme un gage des libertés collectives, mais en incluant dans le concept usité de la liberté pour les peuples, de disposer d’eux-mêmes,  la garantie offerte aux  libertés individuelles à travers l’aspiration de ces mêmes peuples à instituer le régime de leur convenance, aux différents régimes qui ont suivis, s’avèrent, en substance le viviers des agrégats conceptuels en la matière. Autrement, si la première république s’était évertuée à s’auréoler de la légitimité du choix populaire, face aux grands principes de son régime et y souscrire toutes perspectives de consolidation des droits et libertés fondamentaux, il va de soi que les régimes qui l’ont emboîté le pas, seront sous la contrainte d’un effort de reconversion progressive de ses principes à la faveur de l’histoire de l’évolution politique.

Ce qui revient à dire, qu’il ne saurait subsister, une brindille de supputations à propos, partant du postulat selon lequel, la continuité de l’état, nous soumet à une exigence à multiples dimensions, celle notamment qui incite à concilier les aspects positifs de notre évolution dans le temps et dans l’espace, afin d’en tirer, une plateforme de gestion cohérente et conséquente, au service d’une œuvre de consolidation des approches de résolution pérenne des difficultés sociales, économiques et politiques.

Pour ce faire, les exigences liées au respect scrupuleux des libertés politiques et démocratiques, émergent au sommet de la pyramide des exigences et de la citadelle des espoirs déchus.

Pourquoi, une explication au summum, des fluctuations du marché:

Pour mieux que l’on se trouve assujettie à une approche de résolution des grands énigmes, transcendant les défis du développement, corrélativement aux exigences de renouveau, d’extension et de rationalisation des procédés de gestion économique, pour fabuleux nous paraîtront  la persuasion que la rareté des ressources et leur gestion efficiente, ont finies par instituer le flux économique, notamment ses agrégats, ses leviers et son circuit, au cœur des questions majeures liées à toutes les formes de recherche, des voies et moyens, menant sur l’autel du bien-être.

Ce faisant, du marché aux fluctuations qu’il subit à travers le jeu de l’offre et de la demande, sa fonction économétrique, de stimulation de la productivité, d’optimisation de l’offre proportionnellement à la demande, ainsi que son assiette fiscale, il va falloir s’en faire une approche analytique, dans le cas spécifique de cette œuvre, délocalisée du marché des biens de consommation courante locale, à l’univers des échanges internationaux, source véritable d’accroissement des ressources pour les états, du PIB, par extension porteur de croissance économique, en sachant que les pays sous développés sont soumis à des contraintes multiples, à savoir, leur spécialisation dans la production et l’exportation de matières premières, ainsi que la faiblesse de leur capacité de compétitivité face à leurs concurrents, hormis la forte abstraction faite, à la théorie de l’équilibre générale du marché, car, ces pays, subissent non seulement le protectionnisme, à travers les barrières tarifaires et douanières, le dumping, mais aussi et surtout, esquissent toute impossibilité, de fixer librement le cours de ces matières premières, si bien que, le marché s’équilibre par le biais de l’offre et de la demande, lesquelles sont à l’origine de son autorégulation, du point de vue de l’approche libérale.

Ainsi pour se faire une élucubration de ces aspects, il importe de mettre en exergue la confluence théoricodoctrinale, qui émane de l’adjonction des paramètres économiques, eth les contraintes liées aux échanges internationaux dans la perspective d’étoffer le circuit économique, d’agrégats propices à l’optimisation des ressources budgétaires, en confortant le solde de la balance des paiements par le biais de la balance commerciale et les paramètres sociopolitiques, puis que s’en trouvant (paramètres sociopolitiques) récursivement amarrés, du moment que le niveau de richesse d’un pays, constituent désormais un déterminant essentiel du poids de ses échanges commerciaux, en fonction de sa spécialisation, au sens du DIT, alliée aux avantages comparatifs, son aptitude, sa capacité et sa propension à éradiquer la pauvreté, se pourvoir des moyens concrets de développement, contenir l’inflation, anticiper la décroissance, annihiler les contraintes et juguler les effets perversement déprimants et stigmatisant du modèle de développement prôné.

- la baisse ou l’envolée du prix des matières premières:

Une question sans discontinuité reliée, au sort économique des pays sous-développés, avant et après, leur accession au statut d’indépendance, ainsi qu’à leur spécialisation dans la production et l’exportation de matières premières, facteurs de surcroît  d’émergences de ces économies de leur configuration initiale, socle des grands équilibres macroéconomiques d’antan à l’image de la Guinée qui alterne l’optimisation de ses ressources budgétaires entre la décadence subite de l’exportation de la bauxite première richesse du pays, liée aux fluctuations de son en cours, une fiscalité balbutiante sur un secteur informel hypertrophié et l’exportation des pierres précieuses, d’où une série de compensations budgétaires, alternatives à la variation du niveau des recettes générées à chaque exercice budgétaire ou loi rectificative des finances.

De cette préoccupation partagée par un parterre de pays, il convient de ressortir l’attrait que la modulation de la baisse ou l’envolée du prix des matières premières, ont et continuent à avoir, sur la marge d’extension des procédés de gestion et d’optimisation des ressources budgétaires, au sens où la capacité à assurer en fonction des besoins, le concours financier de l’état, dans la réalisation des objectifs du développement, constitue le point d’encrage de toutes politiques au service du développement.

- La baisse corrélativement à l’envolée du prix des matières premières:

En procédant par déduction logique, de la marge de recettes générées par l’exportation des matières premières dans le budget global de l’état en Guinée, on s’aperçoit à travers les indicateurs économiques et ceux de performances, y compris les sources des recettes, que l’équilibre de la balance commerciale s’y conforte énormément, puis que l’importation des biens de consommation est à l’origine assurée par l’exportation correspondante des matières premières et concomitamment,  la balance des paiements se voit renflouer de fonds, notamment en devises, en plus bien évidemment des concours financiers extérieurs, d’où une baisse du prix de ses matières premières, entraîne, Ipso facto, une réduction sensible des marges conférées à la croissance et par enchaînement causal, le déséquilibre à force, des grands équilibres macroéconomiques, les dysfonctionnements et disparités structurels, l’application des mesures économiques austères et drastiques, tout en multipliant les besoins d’assistance extérieure.

- une tentative d’explication de l’ascension de la courbe de l’endettement:

Une purge analytique de la démarche et l’approche, privilégiées par cette prospective et investigation appliquées à la configuration structurelle de l’état, laissent entrevoir un champ d’introspection économique sur l’univers du leadership en Guinée, en ce sens où, elles enclenchent l’interprétation supposée logique et reluisant l’emboîtement,  ainsi que les répercussions, découlant du processus de développement en ses étapes successives, les contraintes qui en émanent, les incohérences qui en résultent, y compris, les tentatives de circonscrire leurs résolutions dans le girond d’une gamme de concepts nourris par les constats accablants de l’évolution, ses acquis prégnants, et les innovations, qui s’y rapportent au mieux, alliées à la rareté croissante des ressources, sans oublier les reflux négatifs de la conjoncture économique internationale sur l’extension des procédés de gestion et l’optimisation des ressources.

A ceci près, loin de chercher ailleurs, les causes enfouies et connues de tous, de l’emballement de la dette extérieure de certains pays aux ressources budgétaires réduites au strict minimum vital, dans une spirale in contenue,  ni subroger les théories entretenant son accroissement exponentielle, ainsi que celles consacrées à révéler à  la  fois, son incompatibilité avec la politique de réduction de la pauvreté à l’échelle planétaire, son impact négatif sur l’accroissement des ressources des pays pauvres et sa fonction de spoliation et réductionniste de toute économie à graviter dans un cercle vicieux aux ressorts in-certainement pourvus de préceptes aggravant sérieusement, l’aunes des perspectives de désendettement, j’inscrirai mon approche dans une perspective d’évaluation de ses averses sur le cours de l’évolution.

Constat d’autant corroboré, qu’il faille voir dans la spirale de l’endettement:

- la multiplication des contraintes économiques

- la spécialisation des pays pauvres dans l’extraction et l’exportation de matières premières au regard de la dépréciation de leurs cours sur le marché international

-L’instabilité politique

-L’absence de linéarité dans la conception, l’élaboration, l’application des plans de développement locaux et les réformes économiques

-L’inadaptabilité des mesures d’ajustement aux objectifs prioritaires de développement, spécifiques à chaque contexte, j’en passe…

Par delà ces aspects liés à l’idéologie, l’endettement est conçu, selon des procédés qui ont finis par lui conférer un seuil notoire de dépendance, des efforts de développement économique à tout point de  vue, de sorte que le solde budgétaire de ces pays et la capacité d’autofinancement des états, s’en sont trouvés affectés, à tel enseigne que la recherche d’un équilibre entre la disponibilité, l’allocation des ressources et le taux de désendettement annuel prévu, demeure impossible à acquérir.

Par ailleurs, bien que le désendettement des pays pauvres, concédé par le biais de nouvelles exigences, liées à la gouvernance politique, les réajustements structurels et sectoriels, ainsi que les réformes économiques, par l’entremises de l’initiative de réduction de la pauvreté et les innombrables programmes, appliqués à travers les différentes formes d’assistance, au titre de la coopération bilatérale et multilatérale, il faut en venir à se figurer, les variations de la courbe de l’endettement, corrélativement à son en cours, puis que devenant un obstacle évident au désendettement.

-la réévaluation si possible des agrégats monétaires:

Une approche analytique et synthétique, de l’évolution économique de la Guinée, permet de dégager, un certain nombre de paramètres, liés aux agrégats monétaires,  en ce sens où la Guinée, en 54 années d’exercice de sa souveraineté, aura connue successivement l’institution de 3 régimes de monnaies, dans des contextes spécifiques à chaque période de son évolution, d’où la quasi nécessité d’en référer au seul motif que, l’orientation politique, vient s’y griffer, en y imprimant une échelle des valeurs, rendant toute prospection économique dépendante de l’évaluation et la réévaluation des agrégats monétaires.

Ceci étant, bien qu’il faille se prémunir de ces agrégats, dans le but, d’en tirer une explication au summum des fluctuations économiques, de l’inflation, le service de la dette, ainsi que l’accroissement de la masse monétaire, la logique avenante à l’extension des procédés de gestion économique, elle s’y trouve assujettie, par l’action cumulative des marges de dépréciation du FNG, sa dévaluation continue de sorte à fluidifier les échanges par le biais de la hausse de l’importation, y compris l’inflation qui s’y accole soit par le biais du coût, soit par le biais de la demande.

A ceci près, les agrégats monétaires, stratifiés comme suit, M1, M2, M3, constituent le nœud de toute approche du pouvoir d’achat, de l’inflation, de la masse monétaire, par extension, les variations de l’indice du prix à la consommation, dans un pays où le taux d’échange, détermine, le niveau d’accroissement du PIB, l’apport des échanges commerciaux, sur l’économie, ainsi que la réserve des échanges, car, la convertibilité du  FNG, repose sur la réserve des échanges, modulée à l’émission de la monnaie locale et la  marge conférée à l’importation des biens.

De là, à entrevoir les agrégats monétaires, selon l’impact qu’ils ont sur le circuit économique et le concours apporté aux agents économiques, en terme de moyens de paiement, en sachant que les agrégats monétaires, se conçoivent littéralement comme un tout formé, par les actifs liquides, non liquides, en plus de la masse monétaire en circulation, devient une prospection de la politique monétaire, en ces paramètres principaux.

Une approche spécifique à la monnaie Guinéenne, de l’inflation selon ses diverses formes:

Une question essentielle, pour qui veut, s’en quérir des véritables difficultés qui minent la monnaie Guinéenne, ses abstractions théoriques et doctrinales, ainsi que les facteurs accentuant son illisibilité et sa dépréciation.

-L’inflation dans tous ses états:

Une explication aussi minimaliste, qu’elle puisse paraître de l’inflation que connait le FNG, nous mène à en illustrer les effets subjugués, notamment, la politique de dévaluation récurrente du FNG, laquelle n’obéit qu’à une seule explication aux ressorts économiques, à savoir conforter l’offre, alors même que la demande ne suit pas, puis que l’épargne des ménages, suit un rythme d’accroissement, proportionnelle à la richesse crée. Autrement,  conforter la demande, par le biais de l’importation, non par la production locale, est souvent à l’origine de l’inflation, du moment que le FNG se trouve indexé sur le DTS, dont la fluctuation du taux de change hebdomadaire, alliée à celle du cours des produits importés, agissent sur la variation de l’indice du prix à la consommation, source avérée de manifestation de l’inflation liée aux coûts et à la demande.

A titre d’exemple, la baisse récente du prix du riz sur le marché local, obéit à une explication, outre que celle privilégiée, à savoir la dévaluation du FNG, puis que cet arrêt de la dévaluation récurrente du FNG, émane de la baisse de l’importation du riz, laquelle réduit le recours à la réserve des changes, en permettant de contenir l’inflation, due à l’action combinée de la hausse de la production rizicole locale, un contrôle accru sur la parité FNG-devises étrangères, ainsi que certaines mesures de protectionnisme du marché local, j’en passe.

Avec un PIB de 500 millions de dollars, une réduction du service de la dette à hauteur de 66% sur une période de 40 ans, au titre de l’initiative PPTE et du point d’achèvement, une masse salariale d’environ 31% du PIB, un taux de décaissement insignifiant des prêts alloués, allié à un taux d’exécution des projets de développement à hauteur d’environ 24%, la Guinée se devrait de réajuster constamment sa stratégie de réduction de la pauvreté, aux nouvelles donnes économiques, en fixant un cap à atteindre à l’horizon temporel, en perspective alternative.

- l’ébauche d’une nouvelle politique monétaire:

L’ébauche d’une nouvelle politique monétaire, se verrait bien corroborer les efforts d’assainissement financier de l’état, une sécurisation de la masse monétaire courante, dont le gonflement fait suite à la fois à un usage disproportionné de l’émission de monnaies et une marge considérable de billets contrefaits, ainsi qu’un système de régulation bancaire, piloté par l’institut d’émission et étendu à tous l’univers bancaire, de sorte à rendre collégiales, les perspectives d’extension des procédés monétaires.

Par ailleurs, la politique monétaire appliquée par la Guinée, fut initialement pressentie, pour rehausser le niveau de l’importation, dans un pays à faible productivité, par le biais de la dévaluation et une fiscalité assouplie, sauf que les économistes Guinéens, ont fait une grave omission, en ne comprenant pas l’exigence de moduler la fiscalité sur le niveau d’accroissement de la richesse des sociétés, pour stimuler et inciter à l’investissement, soit une fiscalité progressive, le prix sur l’inflation, la création monétaire sur le rythme d’accroissement du PIB, le déficit public sur les perspectives de croissance à court terme, s’avéraient être un impératif de premier ordre.

LA MUTATION SOUS TOUTES SES FORMES

Un des aspects, les plus fascinants et prodigieux, de l’approche faite de la mutation sociale, politique et économique, s’opérant en Guinée, résident sans nul doute, dans la propension quasi avérée du pays à se forger une identité, et des vertus émergeants du champ des exigences théoricodoctrinales,  au point de subroger, les préalables à l’affirmation du génie humain, la capacité d’un état à se surpasser face à la résolution des questions déterminantes de son devenir, ainsi qu’allier ses aspirations à toutes les formes de prestance du postulat politique, vouées à rehausser le niveau de son bien-être.

Ceci dit, si la mutation, selon toutes les approches théoricodoctrinales que nous pouvons nous en faire, spécifiquement au processus d’évolution de la Guinée, peut être étoffée de concepts, sommes toutes au versant de la circonvolution des valeurs, de sorte à l’accoler les diverses interprétations pouvant en émaner, il devient aisé de s’abreuver des agrégats évolutifs, dans le but de la cerner dans toute sa dimension.

A ceci près, la mutation transparaît et surgit au cœur des paramètres, transcendant toutes explications au summum des aspects à la fois, caractéristiques et constitutifs du processus évolutif, en ce sens où la courbe de l’évolution sociétale, alliée à ses affluences politiques et économiques, s’y illustrent, s’y plient, tout en s’y subordonnant, tant qu’il nous est dévolu de demeurer au creux des concepts qui s’adonnent à la dextérité scientifique.

Ainsi, la mutation pour mieux qu’elle paraisse, nous encarter d’une interprétation érodée des transformations que connait le pays, pour infinis paraîtront ses présupposés à la formulation de la dynamique sociale, économique et politique à y imprimer, au motif qu’au degré de référence suscité, équivaut le seuil de combinaison des facteurs, concourant à une approche, qui se fait sienne, une déduction logique des contraintes, aléas, y compris les fortes élucubrations faites à l’ordre prôné  des perspectives majeures de consolidation du devenir collectif.

LA MUTATION POLITIQUE

Par delà, l’acception communément requise de la mutation, dans ses grands paramètres, à savoir, un processus d’évolution sur fond d’une transformation qualitative et quantitative des institutions et des structures, il advient d’en laisser éclore, une sommité revigorée, à la mesure des impératifs liés au développement sous toutes les formes.

De là, à entrevoir la mutation politique, comme un dénouement de l’évolution, assortie de la nécessité d’en moduler les ressorts aux exigences de renouveau prôné, me paraissent s’illustrer, autant qu’il devient laudatif, d’obérer, toutes les entraves, à l’évolution auréolée des aspirations supérieures d’un peuple, longtemps partagé entre le désir de se sentir soi, et s’autosuffir. Alors même  que l’efficacité de l’action publique, ne cesse de manquer à l’appel, en sachant dorénavant que le support que constitue la mutation politique, dans une perspective de développement, au sein d’un pays, au seuil de développement encore mal conforté, aux ressources difficiles à mobiliser, ainsi qu’aux procédés menant tantôt à l’implosion tantôt aux lustres, consacre l’impulsion et la volonté à mêmes de supplanter toutes les initiatives, vouées à redorer le postulat politique, tout en conférant une large gamme d’approches dans la résolution des grandes difficultés.

Quoi que la politique, trouve un terrain exigu de son champ d’applicabilité, au sein des pays, à forte propension idéologique, du moins, à en référer aux vertus qu’elle encense  lorsque les préalables à la libre affirmation des initiatives, se trouvent récusés, au mépris de leur extension logique, il ne saurait nous échapper, le déni de son impact, du moment qu’elle préside les principes sous-tendant l’émergence des grandes orientations qui nous font revoir le destin collectif à la hauteur des espérances.

En tout état de cause, la prééminence des structures politiques, épaulées des institutions républicaines, laissent jaser, la nature de l’évolution politique, selon les procédés les rendant, attenante à la dévolution  institutionnelle,  puisque de cette dévolution, dépendra les capacités institutionnelles à développer, ainsi que la propension à préfigurer les structures politiques, afin de circonscrire aussi largement et étendue, les données permettant d’engranger la consolidation du devenir collectif.

LA MUTATION SOCIALE

Au regard des multiples injonctions et effractions, proférées à des fins d’infléchissement des idées majeures, qui viennent fonder le socle de l’ordre social, prôné en substrat de la mutation sociale, en cours, conformément à l’éclosion d’un nouvel ordre politique et économique, il convient d’inscrire le processus d’évolution sociale, dans le canevas, de son adaptation aux autres paramètres à tout point de vues, en ce sens où la subsidiarité qui émane de la mise en œuvre des réformes, s’y emploie, au point d’en révéler les tenants et aboutissants, enfouis à tel enseigne, que seules les perspectives de renouveau peuvent les décloisonner, tout en les dotant de reflux tendant à l’extension des valeurs.

Partant de ce qui précède, il advient d’envisager,  récursivement  l’avènement d’un nouvel ordre social, vue une forte submersion des vertus pourtant devant assouplir l’extraverticalité des concepts clés, au prorata, des exigences découlant de la volonté d’extension des procédés de gestion et l’homogénéisation de la sphère politique, notamment la culture du compromis, en demeurant au creux de la concertation et du dialogue social, comme mode de résolution pérenne des conflits sociaux, d’autant plus que les divergences entretenues, doublées des prises de position exacerbées, donnent naissance à des crises empiétant, la résilience des aspects subjugués  et altérant, abruptement, l’auscultation des remous et grognes sociaux, j’en passe…

LA MUTATION ECONOMIQUE

D’une approche multidisciplinaire de la mutation, à celle spécifique au contexte économique, on finit par se persuader de la nécessité absolue de promouvoir une culture économique, s’adonnant au mieux, au confort, ainsi qu’à la consolidation de la nouvelle donne politique, car, aux confluences d’une combinaison, d’agrégats illustrés aussi bien par les aspects d’une économie centralisée, que ceux d’une économie libérale, subséquents à la décadence des différentes politiques économiques, jusque là imaginées, expérimentées et appliquées.

Ce qui revient à œuvrer pour une corrélation des aspects, préludes à la jonction des procédés, du moment que l’économie ne peut ni s’y soustraire, ni être dispensée d’une conception globale, bien au contraire, qu’elle en devient, un aspect incontournable et l’exégète de la réussite qui en résulte, à bien des égards.

De ces innombrables exigences, vouées à rendre reluisant le devenir de toute une nation, on ne saurait extirper les grandeurs économiques à l’échelle des valeurs à requérir et inculquer, afin que de la prospérité économique, résultante de l’impulsion et l’orientation politiques, on en vient à bâtir les grands équilibres sociaux, sur une plateforme encline à l’excellence des valeurs, ainsi que des vertus.

L’AGE D’OR DE LA PENSÉE ECONOMIQUE DANS LE PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT DES NATIONS

Dans la perspective d’une approche de la pensée économique, l’envisageant, comme le point de jonction, entre les théories, doctrines, mécanismes, procédés et processus, voués à surseoir, la rareté, gérer les flux économiques, illustrer les grandeurs quantifiables et mesurables, de tous les paramètres, susceptibles de redonner vigueur et une propension quasi certaine au renouveau et au bien-être, mais aussi certainement que le confort d’esprit, nous prodigue les substrats conceptuels, à impulser une dynamique économique, largement inspirée d’une exigence subtile et impérieuse, d’établir le seuil de corrélation, devant éclore, de la définition des stratégies d’éradication de la pauvreté, ainsi que les plans de développement, la pensée économique, n’aura cessée de nous transparaître, au panthéon de son âge d’or.

Ainsi envisagée et entretenue, alternativement à la formulation des principes qui la font, souscrire à un mode de résolution des contraintes à l’origine, des crises latentes et récessions à répercussions multiples, elle engrange autant qu’elle semble nous paraître usitée, des aspects qui viennent élucider, sa confluence avec l’ensemble des doctrines et théories, supposées optimiser, l’allocation et la mobilisation des ressources, concourant à doter le pays de capacités infrastructurelles, structurelles et institutionnelles, au creuset, des avancées sociales, politiques et économiques, majeures. En cela, la pensée économique, revient et reviendra dans le sillage des marges conférées au leadership, comme particulièrement à son âge d’or.

Bien que, l’histoire de son évolution à travers le temps et l’espace, laisse émarger des précipices, liés à certains usages et pratiques, s’y accolant, elle parait clairement refluer, sur l’ensemble des procédés qui la rendent, transversale et à la périphérie de toute œuvre de consolidation pérenne, du devenir collectif.

De par l’approche requise, par le processus d’institution de la gestion collectivisée et du système économique, leur ramification progressives à toute la sphère décisionnelle, le  rôle qui leur échoit dans la mobilisation et la répartition des ressources matérielles, les divers procédés de leur allocation, la nature des rapports d’interdépendance qui peuvent en résulter, font d’elle, l’objet d’une attention témoignant du niveau de ses ressorts et ses attributs, face à la modernisation de la vie, d’où une récurrence, dans toutes perspectives de consolidation de l’avenir, la faisant demeurer à son âge d’or.

LA PENSÉE ECONOMIQUE ET L’ACTION POLITIQUE

La pensée économique telle qu’en constituent, l’approche conceptuelle, ainsi que la primeur qui en sont faites, au sein de cette œuvre, nous transparaît comme la caution, l’alfa et l’oméga, de toutes tentatives d’assortir l’action politique, d’une marge de manœuvre, qui la dote de perspectives d’action, destinées à caractériser l’adjonction corroborée et indissociable, entre le fait politique en ses manifestations idéologiques et la gestion économique, dans sa propension quasiment requise de juguler la rareté des ressources, pourvoir leur allocation dans la proportion des besoins, y compris la disponibilité qui vient en révéler, le caractère, le niveau d’approche et la capacité d’en refluer l’optimum.

Ainsi, l’histoire de la pensée économique même, dans sa dimension réelle, en ses courants successifs, ainsi que les transcriptions qui en résultent à travers les époques, y compris l’espace géographique de son application, c’est à dire, les pays dont le modèle économique, s’inspire ouvertement de l’évolution en ses différentes phases de la pensée économique, nous enseignent pour autant qu’il nous est donné de demeurer non seulement à la confluence des différentes interprétations qui en instituent les vertus, les évolutions majeures générées, le seuil de résorption des énigmes scientifiques, et le niveau de circonscription théoricodoctrinale de la sphère économique, mais aussi et surtout, au creux des exigences temporelles, de plier à notre volonté, l’affluence économique des axes qui fondent le devenir de la Guinée, ou tout au moins, en maîtriser les grands équilibres, dans ce qu’ils ont de conciliateur, entre l’exercice des prérogatives politiques et la quête du bien-être, dans toutes ses formes souhaitables et exigibles, lors qu’une marge de plus en plus considérable, se creuse entre l’abondance des ressources et le seuil de redistribution des revenus de la croissance.

L’ACTION POLITIQUE

L’action politique, au delà de toutes les entraves qu’elle peut avoir à enrayer, au nom des principes et procédés qui la font ériger au sommet de la pérennisation de l’ensemble des efforts d’élucubration des artéfacts du destin collectif, souscrit à travers les concepts du leadership, à la réalisation des objectifs d’extension logique, des approches s’adonnant à la dextérité contextuelle, à la stabilité institutionnelle, ainsi qu’un nivellement des valeurs non éreintées, pourvue que la substitution de la négation substantiellement évocatrice de l’impasse de l’action politique, par une élévation subséquente du leadership en ses grappes d’innovation, servent à augurer des perspectives de délimitation du champ d’action et d’applicabilité à la fois du politique et de ses agrégats, du moment que la résurgence de la nécessité d’utiliser les clivages non plus pour exacerber les positions mais en renflouer de préceptes novateurs, énoncent la nouvelle orientation politique et que, le leadership se voit préfigurer l’idylle des avancées que les nations scrutent à travers leur dévolution politique, théorique, et doctrinale.

Par ailleurs, il revient à révéler une addiction de l’univers du leadership politique en Guinée, à certaines pratiques, dont l’attrait laisse supposerh le niveau d’abstraction des valeurs, d’allégeance, de conscientisation et d’abnégation de l’élite par rapport à son degré d’implication dans la vie publique, ainsi que son aptitude à s’extirper de ses pratiques à travers un sursaut revigoré, en entrainant le peuple à se hisser à la hauteur de ses institutions.

En conséquence, la recherche d’une plate forme d’action collective de toute l’élite, dans une perspective d’adéquation des objectifs politiques avec l’approche politique tendancielle, fait éclore les divergences en tant que frein à l’optimisation des concepts politiques, y compris leur transcription positives sur le champ des confrontations politiques, lui-même tributaire d’un amalgame fort stéréotypé.

LA PENSÉE ECONOMIQUE

De toutes les possibilités qui nous sont offertes, en termes d’optimisation de la gestion des ressources, leur évaluation discontinue, et leur rationalisation, la pensée économique, vient s’illustrer comme une brèche qui nous permet de nous rendre maître de notre destin, tout en nous conférant les concepts de gestion à la dimension des défis, à surmonter, de surcroît lesquels concepts nous prédisposent à éradiquer la pauvreté, pourvoir le pays en structures et services de bases, accroître sa richesse, développer ses infrastructures et promouvoir son essor en tous genres.

Par delà ces aspects liés à la mise en œuvre des concepts économiques en politique, il advient d’entrevoir en la pensée économique, une source d’exégète des théories, doctrines et valeurs, non plus ramenées au seuil de leur interprétation originelle ou le cadre historique de leur énoncé, mais tout au plus, au regard des évolutions conceptuelles et expérimentales depuis des lustres, qui les ont érigées en références amovibles d’analyse financière, en mécanismes de régulation économique et en outils de gestion à la fois prospective et fonctionnelle.

De ce point de vue, son universalité en délègue l’adaptabilité en fonction des spécificités locales, des agrégats, le cadre évolutif, ainsi que les multiples évolutions qu’elles ont connues depuis leur introduction dans le panel du savoir économique.

Partant, on n’en est au seuil des questionnements fondamentaux entre l’utilité de la pensée économique, son degré d’applicabilité y compris, la propension qui en est donnée, à savoir est-elle à l’appoint de l’accroissement du bien-être tel qu’en requiert la gestion des deniers publics, et en exige la consolidation du bien être ou serait-elle entrain de s’instituer comme un système d’accaparement des biens par le biais de la spéculation financière sur les marchés et celui de spoliation des peuples, par leurs élites respectives,

La réponse à cette question aussi imbriquée qu’elle puisse nous paraître  lève le coin du voile, sur les diverses formes qu’a prise la pensée économique, depuis sa mise sur sellette à ses tribulations et vacillations actuelles.

CONCLUSION

Guinée quel devenir 3, à l’image des études analytiques et prospectives antécédent, prolonge la dissection des obstructions à la libre éclosion des valeurs sans lesquelles, la courbe d’évolution du pays se verra constamment érodée, tripatouillée et appelée à se dissiper dans une forme d’errance et de dispatching impropres à lui conférer un éclat surdimensionné, en sachant d’entrée, qu’elle (l’œuvre) s’empare des questions sociales, politiques et économiques en vue de les soumettre à la critique, notamment, dans leurs marges inconséquentes, de pourvoir à l’émergence d’une option politique modulée selon les visées d’optimisation des politiques sectorielles, ou les objectifs économiques, dans le but de conforter l’effet d’entrainement, supposé en ressortir.

En effet, l’approche qu’elle se fait de la désintégration structurelle constatée, du dysfonctionnement institutionnel auquel elle s’est heurtée et la stagnation économique qu’elle eut à révéler, mettent à contribution son œuvre d’infléchissement des politiques publiques, puis que les mutations en cours, le sont aussi bien de par leur caractère d’assouplissement des directives publiques, que par la prégnance, qu’elles seront amenées à exercer sur les procédés imaginés pour sortir le pays de sa léthargie et son incapacité à mettre à profit, les acquis de son évolution, pour une marge d’action publique conséquente.

De ce fait, elle se déploie en déployant les procédés et concepts, qui rendent l’innovation à portée de mains, tout en se prévalant de relents contestataires, pour s’émouvoir de la décadence des indicateurs de performance économique, qui fut le point d’orgue, de sa conception, son élaboration, ainsi que sa mise sur sellette, alors même que la dévotion des politiques publiques s’y pourfend, l’action publique s’y maugrée, et que le leadership et la pensée économique s’y perdent en forme de surenchère du postulat politique.

A ceci près,  la notion de continuité de l’état, la renaissance politique, la mutation sous toutes ses formes, la liberté politique, le circuit économique et financier en ses agents, agrégats et grandeurs, notamment la monnaie et son impact additionnel sur la performance économique, l’endettement, le contrôle de gestion, s’y voient reprofiler, repenser au prorata de la situation locale, et envisagés selon le seuil de leur exigence théorique, doctrinale et politique, à tel point que la gamme de perspectives absolues, émergeant de son ancrage dans le fameux tremplin de la promotion de l’abondance des ressources pour une existence décente, à l’issue des providences de la collectivisation des forces productives, prônée par la révolution, et une relative jouissance des libertés démocratiques et des revenus de la croissance de la seconde république, est et reste l’optimisation des ressources locales, par le biais de la modernisation et l’extension des procédés de gestion à tout point de vue.



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