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Les enfants sont les premières victimes de la crise, de ce jeu des grands dont ils ne comprennent rien.
Je n’avais pas demandé à venir au Monde et pourtant je n’ai pas de logement, je ne mange pas à ma faim, ma santé fout le camp, mes parents sont déprimés, je ne reçois pas l’amour dont j’ai besoin, je n’ai pas de jouets et mes orepeaux en ont plus pour longtemps. Merci, merci.
En Catalogne, par exemple, le nombre d’enfants confiés par les parents aux centres de jour pour les repas du midi a été multiplié par dix en un an. (El Mundo, en espagnol).
De plus en plus de familles au chômage et/ou qui ont vu leurs aides sociales réduites et/ou sans logement mettent leurs enfants au travail.
Une main d’œuvre profitable pour les employeurs, pensez-vous : ils ne font pas grève, sont corveables à merci, ne la ramènent pas et pour peu qu’on soit pédophile, on les a toujours sous la main. Le stade ultime de la compétitivité. Le summum de la crapulerie.
La dernière digue de ce qui nous sépare des Etats exploiteurs, le dernier pilier d’une civilisation qu’on pensait civilisée sont en train de céder. Pendant ce temps Apple mes ses profits au chaud, L’UE et les grandes entreprises, gavées de liquidités, les mettent de côté. Un vrai retour vers le passé pour l’Europe.
Voici le reportage que France 3 a consacré aux enfants exploités d’Europe le mercredi 14 novembre dernier:
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