Nous voilà donc au pied de la colline, dans l’avant-scène du combat, en veillée d’armes, pour défendre une certaine conception de la nature, de l’homme et de la famille. Les engagements formels -que nous sommes tenus de soutenir- auront lieu samedi 17 novembre, dimanche 18, et aussi le dimanche 20 janvier, sans parler des accrochages médiatiques ici ou là.
Mais n’oublions pas que pour respirer au matin l’odeur du napalm sur la colline, ce parfum de victoire, il va falloir être armé de l’Esprit Saint. Comme le rappelait fort justement Mgr Moutel, évêque de St-Brieuc et Tréguier, la prière reste la priorité de ce combat. Elle est notre force, qui donne la juste parole, l’intuition parfaite, la transparence à la vérité de Dieu, bien plus que nos colloques sérieux, nos échanges enflammés et nos réflexions bavardes, aussi passionnants soient-ils.
Nous allons donc lâcher les fauves souriants, préparer la poudre de charité, faire couler le sang de la pauvreté, nous engager dans le corps-à-corps du réel, larguer le napalm de l’amour de Dieu, préparés par la prière, l’adoration et le jeûne…
Haut les cœurs, à nos chapelets d’ici là, à nos godillots et que les survivants évacuent en bon ordre !