Sortir des marchés financiers

Ainsi le remboursement des intérêts de la dette représente désormais plus que les dépenses consacrées à la Défense nationale, soit près de 49 milliards d'euros http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-France-consacre-plus-d-argent-au-paiement-des-interets-de-sa-dette-qu-a-sa-defense_a379.htmldans l'indifférence quasi générale à l'exception de certaines personnalités politiques comme Jean-Luc Mélenchon, Marine le Pen ou encore Nicolas Dupont Aignan qui en ont fait leur cheval de bataille.

Il serait effectivement temps de faire ce que proposent ces derniers, à savoir monétiser la dette en vue de ne plus avoir à s'acquitter des intérêts toujours plus élevés que ne cessent de réclamer les marchés financiers. On imagine sans peine les avantages d'une telle politique consistant à sortir des marchés financiers : près de 50 milliards d'euros se retrouveraient ainsi dans les caisses de l'Etat, puisqu'ils ne seraient plus consacrés au paiement desdits intérêts.

Certes, il ne s'agira pas de gérer le pays de n'importe quelle manière et de faire des économies sur les inombrables gaspillages qui règnent à l'heure actuelle, gaspillages que nous avons déjà évoqués précédemment et qui ne sont plus admissibles. Cependant, cela n'exclue pas pour autant de sortir des marchés financiers ! Et ces cinquante milliards pourraient être ainsi consacrée à l'enseignement supérieur, à la recherche et l'innovation, aux infrastructures, aux télécommunications, au tourisme, le tout réunis dans un immense ministère d'Etat, en vue de nous permettre d'avoir dix ans d'avance sur tous nos voisins européens ! Bien sûr, en cas de période de forte croissance économique, il conviendrait de réduire aussi la dette et de réinvestir dans le même temps dans ce qui fera la force de notre pays demain. Imaginez seulement qu'on trouve une énergie meilleure que le nucléaire ! Imaginez qu'on trouve le moyen de se déplacer n'importe où dans le monde sans émettre de gaz à effet de serre ! D'où l'intérêt de sortir des marchés financiers !