Castle // Saison 5. Episode 8. After Hours.
J'ai toujours peur de cette saison 5 de Castle. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai peur que l'énergie créative s'épuise. Le filon du couple Castle et Beckett est très bien exploité pour le
moment, aussi bien dans des moments hilarants que dans des moments plus touchants. Sauf que je pense que l'on ne peut pas étirer ça à l'infini. Du point de vue du couple, la série se permet
d'introduire au début de l'épisode une scène dinatoire avec la mère de Castle et son fils, et le père de Beckett et sa fille. Une scène assez amusante qui va permettre également de remettre en
question le couple vedette de la série. Leur petite discussion au sujet de la légitimité de leur relation (notamment par rapport au fait qu'ils ne sont pas du tout du même milieu et qu'ils
n'étaient pas prédestinés à se rencontrer selon des critères people). C'était assez touchant. L'épisode est évidemment là pour nouer les liens qu'il y a entre les deux personnages, et ce, au
détour d'une intrigue policière classique. "After Hours" aurait pu être un épisode classique mais il n'en est rien. Bien au contraire, la série use encore une fois d'une nouvelle dynamique.
Castle et Beckett se retrouve poursuivit par des hommes armés, sans moyen de téléphoner et sans moyen de se défendre. L'idée était certes facile (notamment parce que l'on peut tout de même
contacter le 911 avec un iPhone verrouillé) mais très bien développée. Outre la bonne dose d'humour que génère certaines références (la fascination de Castle pour McGyver par exemple), il y a
évidemment toute la tension que génère les diverses rencontre. J'ai adoré la dynamique de l'épisode car une fois achevé, on n'a pas l'impression d'avoir passé 45 minutes et c'est justement toute
l'ingéniosité de l'épisode. Sans aucun temps mort, on navigue dans les rues de ce quartier complètement vide comme une sorte de film d'horreur. Il m'a d'ailleurs rappelé Détour Mortel 5 ce
passage, sans toutes les scènes dégueulasses et sanglantes bien évidemment. Mais il y avait un arrière goût similaire.
Note : 9/10. En bref, un épisode original, drôle et parfois même plus touchant. Exploitant à merveille l'univers de Castle et de Beckett.