Hippolyte Bontampis meurt comme il a vécu : sans bruit.
Car même si sa mort se révèle moins banale que sa vie, il est abattu au moyen d’un silencieux. Très vite Hippolyte Bontampis quitte son corps gisant sur le parquet et se balade à travers son appartement d’une manière inédite avec à l’esprit des pensées qui ne l’avaient jusqu’alors jamais agité.
Celui qui va enquêter sur l’homicide, c’est l’inspecteur Romain Forestier, en pleine crise conjugale. La présence d’une jeune voisine de feu Hippolyte Bontampis va déclencher une série de réactions en chaîne, semblables à de mini séismes, pour chacun des protagonistes. Commence alors un ballet de rencontres et d’évitements entre Hippolyte le mort dont le fantôme flotte d’un appartement à l’autre, Alice la jolie voisine un peu déstabilisante, Romain le policier et sa femme intrigante.
Peu à peu les pièces du puzzle s’imbriquent, à notre plus grande surprise la donne n’est pas celle à laquelle on pouvait s’attendre et avec talent, l’auteur nous offre quelques rebondissements inattendus.
Désirer très fort les choses les fait-il se produire ? Le rêve et la réalité peuvent-ils se téléscoper ? La vie ne serait-elle qu’un éternel recommencement ? Sommes nous maitres de notre destinée ? Autant de questions que soulève ce roman bien ficelé, moins anodin qu’il ne peut paraitre.
Pratique.
« La deuxième vie d’Hippolyte Bontampis » d’Isabella Marques, paru en 2012, aux éditions Publibook.