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Du maître des maux de l’UMP (et pas que)

Publié le 22 novembre 2012 par Mister Gdec
Du maître des maux de l’UMP (et pas que)

source : Lucien Alexandre Catronovo (cliquez sur l’image)

Curieuse coïncidence, et convergence de faits à poser les uns à côté des autres, méticuleusement, tout ce qui a trait à l’UMP en ce moment est matière à réflexion, par delà les sourires entendus que certains événements récents provoquent… Le parti semble en effet en proie à une phase de totale implosion depuis l’échec de son leader minimo… A l’occasion de son dixième anniversaire, ce qui était encore il y a peu le plus grand parti de droite d’opposition étale donc en public – pour le plus grand divertissement de celui-ci, avec un sens qu’on dirait maîtrisé du suspense,  en mode pire to pire -   son fameux spectacle grand guignolesque que j’évoquais hier. Au dernier épisode, nous avons ainsi pu assister à quelques scènes assez truculentes qu’on dirait sorties du scénario d’un auteur plutôt prolixe à l’imagination débridée :  Copé a dit Non à une médiation de Juppé, et accuse ni plus ni moins le camp Fillon de tentative de putsch. Ce dernier réplique en demandant une publication des résultats détaillés. Aux dernières nouvelles, les deux protagonistes accepteraient de se rencontrer, mais à la condition expresse pour Fillon que Juppé soit présent. C’est dire la confiance que les deux hommes s’accordent… En tous cas, il se pourrait bien que d’ici que j’ai fini ce billet, un autre épisode se fasse jour, au rythme de tels rebondissements ! On dirait une saga à l’américaine… Mais ne se poursuit-elle pas dans la plus stricte logique d’auto-destruction qui s’est accentuée  depuis ces derniers jours, mais dont le déroulement doit davantage à celui que les commentateurs et analystes politiques  désignent de plus en plus comme le responsable en chef de ces troubles à l’ordre public ? Or, il se trouve que par le plus surprenant des hasards, le quidam dénommé Sarkozy est justement convoqué aujourd’hui devant la justice et, ironie du sort, que le juge qui l’attend se nomme Monsieur Gentil… ça ne s’invente pas, et ne fait pas rire tout le monde. Pourtant,  sur twitter, nous avons beaucoup ri du nom de la commission des conflits qui risque d’examiner l’affaire de la présidence du parti : la CoNaRe. Ils le font exprès, ce n’est pas possible autrement. Voilà qui ferait presque passer la convocation de l’ancien président de notre autrefois république, que nous étions pourtant nombreux à espérer voir répondre de ses exactions il y a encore quelques mois,  pour une banale histoire de chèques en bois. Pourtant, c’est autrement plus grave. Il faut qu’il paie, cet infâme salaud. Et vite. Pour tout.


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