La « relation » compliquée plus communément appelée la prise de tête

Parlons peu, parlons bien, parlons bonhomme.

Avant de commencer, je tiens à préciser que j’ai quitté le monde merveilleux d’Adopte, j’ai tenu à peu près un mois, mais les trucs qui n’avancent pas, les conversations, etc. ça m’a fatiguée (pas comme si je n’avais pas prévenu) et puis il y a eu un nouveau facteur (pas celui qui passe chez moi hein).

Je me suis engagée dans une « relation » que j’ai du mal à gérer. Je vois quelqu’un – un homme vous l’aurez compris – et c’est compliqué, enfin c’est compliqué pour moi, pas pour lui, forcément, la fille c’est moi ! Je ne vous dirai pas comment je l’ai rencontré, ni plus de détails sur lui pour deux raisons : car ça ne sert à rien pour le moment et question de sécurité diplomatique. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’il a 10 ans de plus que moi (je les aime bien proches de la retraite). Par un beau soir qui s’annonçait arrosé, je lui ai lancé l’idée que nous pourrions nous fréquenter sans parler d’engagement, comprendre sans que ça soit sérieux. A l’époque, soit il y a trois semaines, cela me convenait très bien, il me plaisait sans que je m’emballe, pas de quoi s’inquiéter. SAUF QUE (ah bah oui) trois semaines plus tard, nous sommes toujours à la première base avec un léger recul, j’attends toujours la seconde base et clou du spectacle, j’ai viré du mauvais côté. En gros, en me lançant là-dedans, je me suis dit c’est quitte ou double : j’accroche ou pas. Bon, j’aurais préféré le « ou pas ». La force des choses, le fait que l’on s’entende bien, que je me sente bien avec lui, ainsi que ma foutue condition de fille ont fait que badabim badaboum : JE SUIS EN TRAIN DE M’ACCROCHER ! OUAAAIIISSS ! Bravo Bobby ! Des fois j’aimerai bien être un mec et ne réfléchir qu’avec le cerveau du bas !

Je suis à l’heure actuelle dans cette merveilleuse phase que toute nana à peu près normalement constituée a déjà vécue et joliment nommée : La prise de tête. Et c’est à ce moment-là que vous entrez en jeu, vous chers lecteurs et trices aux conseils avisés.

1. Là, tout de suite, maintenant, j’ai envie de tout arrêter avec explication à l’appui. Ce qui engendrera forcément des regrets.

2. Continuer et puiser au fond de moi cette chose insaisissable que l’on appelle PATIENCE (imaginez la lumière et le « HAAAAAAAA » évangélique) pour enfin passer à l’étape suivante, juger s’il va craquer ou non et dans ce cas-là, continuer ou arrêter. Vous avez suivi ?

3. Péter un câble avec moi-même parce que je ne suis pas douée pour gérer ce genre de relation/situation.

4. Obiwan Kenoby

La « relation » compliquée plus communément appelée la prise de tête

Vous, mesdemoiselles qui êtes déjà passées par ce stade délicat où vous devez cacher ce que vous ressentez, tout en ayant l’air dégagé – pas prise de tête – genre la situation est cool – y a pas de problème – non je ne ressens rien je suis un robot (reprise de la respiration « sortez-moi de là au-secours ! »). Comment avez-vous fait ? Vous avez géré la tête haute, les doigts gentiment carrés au chaud dans le nez ? Vous avez craqué ? Qu’est-ce qui s’est passéééééé quoi ? Racontez-moi tout ! Rassurez-moi et dites-moi que la vie c’est comme dans un film, comme dans Sexe entre amis où je jouerais le rôle d’Ashton Kutcher et que Monsieur serait Natalie Portman, que tout fini toujours bien, qu’il va finir par craquer parce que je suis une femme irrésistible, intelligente, drôle, que je fais peu de fautes d’orthographe, que je peux porter des talons de 12 cm toute la journée et que je porte super bien la petite robe blanche aussi bien l’été que l’hiver (et ça, pour le coup, ça l’a fait baver).

Soupir…

Ouais, je sais, pas la peine de me remettre les pieds sur terre, la vie c’est plus une boîte de chocolats qu’une comédie romantique (on en est pas loin, je suis en train de finir mon article, lunettes vissées sur le nez, assise dans mon lit, couverte par ma couette, à manger des Raffaello et à pianoter sur mon ordinateur. Si j’avais été une fan de Sex and the City, vous auriez pu m’appeler Carrie Bradshaw. Les héroïnes passent toujours un peu par cette phase déprimante où elles enchaînent les clichés avec brio avant qu’enfin leur Mister Big ne fasse réellement attention à elles). Fin de la parenthèse méga longue qui ne sert à rien, si ce n’est à combler mon inspiration débordante de 23h08. Je ne sais pas ce que j’ai, j’ai envie de parler. Ça tombe bien, vous avez à peu près envie de lire, sauf si vous êtes M. et que vous vous arrêtez au beau milieu des articles… euhm.

Et pour terminer ce cliché non ambulant, j’ajouterai ce petit détail de fille au bord de la crise de foie : lors de cette fameuse discussion avec Monsieur dans laquelle nous avons mis à plat les termes de notre « contrat », il n’était pas fermé pour une évolution des choses, voire une relation sérieuse dans l’absolu. Vive le micro espoir, à ne pas confondre avec micro trottoir, rien avoir (ouh lala, les rimes).

Si vous avez des conseils ou des suggestions ou autre, n’hésitez pas, je suis preneuse.

Sur ce, bonne nuit !