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Procès Fourniret: Les timides regrets de Monique Olivier

Publié le 02 avril 2008 par Bigounours

Procès Fourniret: Les timides regrets de Monique Olivier Au quatrième jour du procès des époux Fourniret, Monique Olivier a pour la première fois exprimé des regrets. Du bout des lèvres elle a déclaré depuis son box: "avec le recul je regrette tout ce qui a été fait, c'est vraiment affreux" . Toutefois, l'épouse de "l'ogre des Ardennes" n'a pas donné d'explications quant à sa passivité au moment des crimes de son mari.

En outre, des lettres échangées entre Monique Olivier et Michel Fourniret en 1987 alors que ce dernier était incarcéré pour une affaire d'agression sexuelle ont été lues à l'audience. Dans ces courriers, on comprend comment le pacte entre ce prisonnier et cette femme qui correspondait avec lui après avoir répondu à une petite annonce a été scellé à la fin de l'été 1987 alors que ce "couple" ne s'était vu que quelques minutes depuis le début de leurs échanges épistolaires fin 1986.

Le 25 août 1987 Michel Fourniret promet de tuer les deux ex-maris et un ex-amant de Monique Olivier: "A. et son complice de la zone industrielle, je leur ferai expier leurs crimes, je sais aussi que je tuerai Marc". "Tu en connais le prix, et ce sexe étroit, je le prendrai quatre fois."

Dix jours plus tard, il liste le programme qui l'attend au moment de sa libération: "Avoir assez d'argent pour oublier l'argent, liquider trois types, disposer d'une jeune fente, une compagnie féminine, jouer aux échecs, vivre en aventurier, plaisir de vivre, enlèvements, etc..."

Le 17 septembre 1987, trois jours après avoir passé sa première nuit avec Fourniret au moment d'une permission, Monique Olivier lui écrit: "Je ne veux simplement pas être mise de côté. Merci de me dire que tu n'entreprendras rien sans m'en parler."

le 11 décembre 1987, soit un mois après sa libération, Michel Fourniret enlève, viole et tue Isabelle Laville avec la complicité active de Monique Olivier dans la région d'Auxerre. Selon une policière belge, cette jeune fille a été choisie pour sa ressemblance avec Monique Olivier et son enlèvement était sensé symboliser la défloration de cette dernière.

A la suite de ces lectures, Monique Olivier a déclaré la tête basse: "Disons que la lecture de ces courriers est pénible à entendre, avec le recul, je regrette. J'étais seule, dans un désert, au début c'était pas dans mon intention de vivre avec lui."

Procès Fourniret: Les timides regrets de Monique Olivier
La journée d'hier a également permis à la cour d'examiner la fourgonnette Citroën utilisée par Fourniret dans au moins trois enlèvements. Le véhicule a été saisi en 2003 au moment de l'arrestation du tueur en série présumé. A l'intérieur, il y avait aménagé un lit et même des toilettes. Les policiers y avaient découvert des traces de sang, une jupe d'enfant, un masque inhalateur et des ampoules d'ether.

C'est en s'échappant de cette camionnette que la petite Marie-Ascension a pu échapper à son ravisseur et permettre son arrestation en juin 2003.

A lire également: L'affaire Fourniret


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