No Limit // Saison 1. Episodes 3 et 4. Trois / Quatre.
Sans pour autant être une série particulièrement bonne sur pas mal de plans, No Limit reste un divertissement honorable. L'action se fait toujours aussi présente dans ces deux épisodes par
rapport aux deux précédents et les personnages, que l'on a maintenant appris à connaitre sont par définition bien plus intéressants maintenant une fois mis en relation. Je réitère ce que je
disais lors du pilote de la série : Juliette est le personnage que j'aime le plus dans cette série. Elle est hilarante, elle est amusante, elle est tout ce que je peux apprécier dans No Limit. Et
puis elle n'a pas la langue dans sa poche. Il faut dire que Anne Girouard s'en donne à coeur joie et l'on sent qu'elle prend plaisir à incarner ce personnage. J'ai notamment adoré son grand
moment à la fin de l'épisode quatre. No Limit équilibre plutôt bien l'humour potache et les scènes d'action ce qui au fond fait de la série une sorte de divertissement agréable et surtout
rarement ennuyeux. Car là où le tout péchait dans les deux premiers épisodes c'est à cause des scènes plus intimistes et touchantes que je ne trouvais pas si juste.
Il fallait donc attendre ces deux épisodes pour que la série sache se renouveler de ce point de vue là. Durant le troisième épisode, Vincent assiste à l'exécution d'un trafiquant d'armes. Il va
alors devoir identifier le cerveau de la bande pour le mettre hors d'état de nuire. No Limit est une sorte trompe l'oeil tout de même puisque les intrigues sont constamment divisées en deux
épisodes. Ainsi, on pourrait parler d'une série dont la première saison serait composée de trois téléfilms de 90 minutes. Le rapprochement de plus en plus fort de Juliette aux petites affaires de
Vincent est amusant. Notamment quand elle doit trouver un moyen de gérer son frère (faussement) bourré. C'était une scène cocasse qui n'oublie pas de nous faire rire. La série est aussi là pour
ça. Je n'ai cependant pas retrouvé les répliques efficaces des deux premiers épisodes mais le comique de situation est suffisamment présent pour que l'on ne s'ennuie pas. La dynamique entre
Juliette et Vincent est toujours aussi efficace même si les deux apportent des choses très divergentes à la série.
Histoire de ne pas perdre son temps l'action est constante et permet au téléspectateur de ne pas en perdre une miette. Le fait que cela soit aussi soutenu donne un certain charme à la série. Finalement, de ces deux épisodes je retiens qu'il y a une certaine dynamique qui a été trouvée et qui est suffisamment efficace pour que l'on passe un agréable moment. Vincent Elbaz reste un atout même si tout n'est pas parfait. Je pense que le but de No Limit n'est pas d'être une série parfaite et encore moins quand on la regarde. En espérant que les deux derniers épisodes de la saison ne soient pas décevants. Pour le moment avec ces quatre premiers épisodes la série nous a offert deux différentes visions des personnages et des intrigues avec des dynamiques similaires. C'était agréable à suivre et cela prouve aussi que Luc Besson peut créer des séries sympathiques et non pas que des trucs sans sens et ennuyeux à mourir. Et puis l'on doit Taken à Luc Besson par exemple donc on peut surement lui faire confiance (un petit peu).
Note : 5.5/10 et 5/10. En bref, deux épisodes honorables. Un divertissement à la fois bourré d'action et de scènes plus drôles. Vincent Elbaz toujours au top.