Magazine Bourse

La finance comportementale

Publié le 23 novembre 2012 par Bourlingueur

La finance comportementaleA l’image des traders les plus avertis, vous souhaitez investir de manière pertinente en prenant toujours les décisions les plus judicieuses ? La finance comportementale peut vous aider à adopter le comportement des traders professionnels. Définie comme étant une psychologie appliquée à l’économie, la finance comportementale vous sera d’une aide précieuse pour adopter les bonnes décisions d’investissement.

L’aversion contre la perte

La finance comportementale note chez le trader une tendance à garder ses titres lorsque les cours chutent. Il espère ainsi réaliser des profits en attendant une remontée des cours. Or, ce comportement qui consiste à ne pas vouloir réaliser rationnellement ses pertes peut faire perdre beaucoup plus au trader : si la valeur du titre ne remonte pas, il risque des pertes encore plus conséquentes.

Evaluer les risques et dépasser son aversion à perdre constitue donc un comportement qu’un trader
averti doit adopter pour éviter une mauvaise décision de vente.

Les biais cognitifs

Ce sont les erreurs de jugements commis par les traders et qui leur portent préjudice, par la suite.
Accorder une grande importance à la première impression figure parmi les erreurs les plus
courantes. Ce comportement est, en effet, synonyme de précipitation : le trader ne vérifie pas la
fiabilité et/ou la véracité de l’information. Ce qui pourrait le conduire à prendre une décision sur la
base d’une donnée erronée.

En corollaire, le cadrage constitue aussi l’un des problèmes les plus courants d’un investisseur : il
adopte un comportement de vente ou d’achat en ne tenant compte que d’un aspect de la question.
Or, le manque d’informations induit fréquemment le trader en erreur.

La « mémoire des investisseurs » constitue aussi un biais cognitif intéressant à étudier : il s’agit, pour
le trader, de la reproduction d’un même comportement par rapport à une situation similaire à celle
qu’il a déjà vécue. Si, par exemple, un investisseur a pris le risque d’acheter un titre à un prix très
intéressant dans un contexte a priori défavorable et que, par la suite, il est parvenu à réaliser de
gros bénéfices lors de la vente de ce titre. Dans un contexte défavorable, si l’occasion se présente,
le trader reproduira ce comportement sans tenir compte des informations dont il dispose car il aura
assimilé une grosse prise de risque au succès.

Les informations figurent parmi les clés du succès de l’investisseur. Collecter des données et vérifier
leur fiabilité avant de décider de l’orientation à prendre devraient constituer le processus de décision
de tout trader.

Les biais émotionnels

Ce sont les facteurs émotionnels qui influent sur la prise de décision du trader. Le paramètre qui
nuit le plus souvent à l’investisseur est la crainte de l’échec. Cela le conduit, en effet, à exagérer les

risques qu’il doit prendre. D’où un blocage irrationnel qui peut lui faire rater une vente ou un achat
intéressant pour son portefeuille.

A l’inverse, une période de succès conduit le trader à un excès de confiance dont découle une sous-
estimation des risques. Un comportement dont découlera une perte causée par une mauvaise
évaluation des risques.

L’estimation des risques étant d’une importance stratégique, les facteurs émotionnels doivent être
écartés de la prise de décision de l’investisseur.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bourlingueur 5083 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines