Les applications mobiles commencent à détrôner les sites web

Depuis quelques temps déjà l’audience réalisée via les applications mobiles a pris une ampleur considérable. Lemonde.fr vient d’annoncer que l’audience de son application supplante celle de son site web.

Lentement mais sûrement les mobiles prennent l’ascendant sur l’ordinateur, tout comme le nombre de pages internet vues depuis un mobile prend le dessus sur le nombre de pages consultées depuis un site web.

L’arrivée des Smartphones, associée aux applications mobiles, a depuis quelques temps commencé à chambouler le quotidien des entreprises de presse françaises, obligées à s’habituer à cette nouvelle forme de relayer l’information pour subsister.

A l’heure où plus de 45% des français seraient équipés d’un smartphone et de l’accroissement des tablettes numérique, le temps est venu où l’ordinateur va devenir un support de plus en plus délaissé face à ces supports novateurs.

De l’autre côté de la manche, le Guardian a annoncé que l’audience via son application dépasserait probablement celle de son site web dans les deux années à suivre, sachant que selon les heures de la journée, l’audience mobile est déjà supérieure.

A l’inverse du journalisme via le site web, l’interactivité n’est pas de mise avec les applications mobiles, le pure player rue 89 a supprimé l’option « commenter » de son appli iPhone et globalement les journaux s’accordent à dire que l’émulsion est inexistante dans ce domaine. En dépit de ce manque d’interactivité avec les lecteurs, le social est lui hyper présent, ce qui finalement atténue le fait que les commentaires ne soient pas utilisés.

Bien que les applications mobiles aient un coût non négligeable, elles sont rentabilisées par la publicité : le mobile est la plateforme idéale pour la pub étant donné que l’immédiateté est de mise, notamment avec les alertes, tout comme la géolocalisation, permettant de cibler la population au mieux.

Un des défauts des applications mobiles reste le design et la « navigation ». Lors de du fleurissement des sites internet au début des années 2000, le design était copié collé sur celui du print. Aujourd’hui le même phénomène se produit vers les applications mobiles calquées sur les sites web ce qui diminue l’attractivité et la praticité.