Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur mercredi 21 novembre, au moment où nous nous rassemblions. Nous nous en réjouissons car c'est un immense soulagement pour la population palestinienne de la bande de Gaza qui vivait depuis une semaine le cauchemar des bombardements jour et nuit de l'armée israélienne.
Cependant, rien n'est réglé sur le fond car Israël n'a pas décidé de lever son blocus et en Cisjordanie, la colonisation se poursuit inexorablement.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, devrons-nous de nouveau comme au début 2009, comme hier où nous étions 700 dans les rues de Nancy, manifester dans quelques mois parce que le gouvernement israélien aura, une fois de plus, décidé de punir le peuple palestinien en lançant contre lui sa puissance de feu ?
Seule une mobilisation de la communauté internationale peut mettre fin à l'impunité de cet Etat. Une des premières mesures devrait être dans quelques jours l'admission de la Palestine à l'ONU.
Le gouvernement français n'a toujours fait connaître sa position par rapport au vote qui aura lieu à l'Assemblée Générale de l'ONU comme il n'a toujours pas condamné l'action criminelle du gouvernement israélien contre la population de Gaza. C'est inacceptable.
C'est pourquoi nous devons poursuivre la mobilisation.
Les 162 palestiniens de Gaza (dont 37 enfants) qui ont été tués par l'armée israélienne ces derniers jours ne doivent pas être morts pour rien.