Il paraîtrait...

samedi 24 novembre 2012

Il paraîtrait que, parfois, un crash d'ordinateur, à un instant T, un jour J ou un jour lambda, cet ordinateur principal sur lesquels sont stockées toutes les données, cet ordinateur principal sur lequel une chronique était prête, attendant sa mise en ligne, parfois, ce jour-là, ce crash d'ordinateur apparaît comme la catastrophe internationale de la matinée. Si jamais le tsunami mondial ne dure pas, que les terres brûlées reverdissent, que les sols détrempés s'assèchent, que les zones irradiées par le cataclysme nucléaire, car c'est aussi un cataclysme nucléaire, peuvent être à nouveau foulées, la chronique quotidienne pourra être mise en ligne, respectant la grande loi de la quotidienneté du billet quotidien qui perdrait son sens et son essence en manquant un jour. L'heure est à la mobilisation des troupes, de toutes les équipes de secours, l'heure est aux doigts croisés, aux prières, l'heure est aux tournevis, aux démontages, aux heures de galère peut-être, aux redémarrages, l'heure est à l'espoir, aux yeux vers le ciel, aux genoux au sol, aux supplications, lamentations ou éternuements et sauts de cabri, peu importe, l'heure est à tout ce qui marcherait pour que ça fonctionne. Le suspense est à son comble, l'odeur de la tragédie flotte dans l'air. Je vous tiendrai aux courant si l'électricité ne se coupe pas ! Y'a plus qu'à !