L’autre soir quand j’ai découvert ce street art à Beyrouth, j’en suis restée émerveillée. Rares sont les villes du Moyen-Orient laissant une place aux arts, et aux artistes. En revanche, ici, le groupe Dihzahyners a redonné à cette cité si mystérieuse, un charme qu’elle n’avait plus suite aux problèmes politiques qui ont traversé le Liban.
Dihzahyners, est un groupe de jeunes d’une vingtaine d’années qui veulent transformer la capitale libanaise. Il a été fondé en avril dernier par des étudiants en design graphique de l’Université américaine de Beyrouth. Ils expliquent que leur initiative a pour but de « changer les comportements et les mentalités dans la société».
Fadlallah Dagher, un ancien responsable exécutif de l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures au Liban (Apsad), explique que “Beyrouth est en train de perdre sa personnalité. La cité méditerranéenne a disparu. Les espaces verts ont été remplacés par des gratte-ciel”. Ainsi, pour l’amour de Beyrouth, ces jeunes ont pour ambition d’engendrer un changement global au sein de la ville, car elle en a besoin et le mérite.
Janice.