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Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Publié le 22 novembre 2012 par Slabre @Slabre

Test Steelseries Sensei, la souris qui parait simpliste au maximum mais pourtant ergonomique, performante et ultra personnalisable, bref, de quoi en faire une totale réussite !


Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Chez Slabre, nous sommes ordonnés. Après le test de la petite Kinzu par Slabre et celui de la moyenne Kana par moi même, on vous a gardé le meilleur pour la fin avec la grande Sensei.

Steelseries, c’est une marque que j’apprécie tout particulièrement, pour la qualité et l’efficacité de leurs produits, ainsi que leur collaboration avec certains joueurs professionnels d’équipes prestigieuses telles que la Fnatic.
La matos que j’ai pu tester chez eux a toujours été irréprochable et très performant. J’ai eu en main quelques temps une Ikari Laser, et j’ai été vraiment conquis par la marque, depuis j’ai tendance à aller voir chez eux pour mes périphériques, ce que j’ai fait pour mon casque (un beau Siberia V2 ^^) ainsi que pour ma souris, car depuis quelques mois (en fait depuis que je veux changer ma G9x, une excellente souris au passage), j’ai testé pas mal de rongeurs avant de tomber sur la Sensei, dont je vous propose aujourd’hui le test, et qui est depuis la souris qui m’accompagne partout.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Avant de continuer, pourquoi l’avoir choisie ?

Simplement grâce à la réputation de sa grande soeur, la Xai, ainsi que la sienne dans les forums que je fréquente ponctuellement. De plus, la Sensei a raflé bon nombre de prix et d’excellentes notes auprès des nombreux testeurs qui l’ont eu en mains, d’ailleurs Steelseries s’en vante sur sa page produit, et j’avoue que de voir une souris tant adulée m’a conquit, moi qui suis très influençable par ce que pensent les autres. Donc après avoir testé deux ou trois modèles originaux qui ne me convenaient pas, j’ai fini par jouer la sécurité en prenant ce que l’on me conseillait le plus. Mais je dois avouer que j’étais au départ réticent quant au design simpliste ainsi qu’à la prise en main, mais savoir que j’aurai autant de possibilités en terme de réglages m’a de suite fait sauter le pas !

Face à la Xai

Vous verrez que j’ai tendance, dans ce test, à comparer fréquemment la Sensei à la Xai, ce qui est assez normal, tout simplement car c’est la version antérieure au modèle que je vous teste. Je vous le dit franco, les différences entre les deux souris sont loin de justifier le remplacement de l’une par l’autre. La Sensei corrige simplement quelques défauts, s’améliore et se refait une beauté, mais dans les grandes lignes les deux rongeurs sont très semblables.

Le vrai changement de la Sensei, c’est son design, qui gagne en saveur, en couleur et c’est assez appréciable.
Si le capteur, un Avago 9500, reste le même, le processeur intégré passe de 16 à 32bit, ce qui permet de l’épauler et de gagner en vitesse de calcul car la souris gère en fait elle même certains paramètres ainsi que les consommations du capteur. Pour le reste, on reste vraiment sur deux souris très similaires.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Design / Finition

Je dois avouer que, même si l’efficacité prime avant tout, j’ai été au départ un peu retissant à l’idée de payer 80€ une souris si simple d’aspect. J’ai testé des tonnes de souris, et j’avoue que j’en ai vu des plus attirantes, je pense entre autre à une certaine Roccat Kone [+], je suis loin d’être du genre à juger une produit par son design, mais je trouve ça toujours plus sympathique quand c’est beau.

Mais une fois en main, je dois dire qu’en fait la Sensei a elle aussi de la gueule, et déjà plus que la Xai que je trouvais définitivement trop simple, surtout une fois branchée, lorsqu’elle s’illumine.
Certes sobre, mais ça n’est pas plus mal finalement, son beau revêtement métallisé couplé à de belles loupiotes et à ses côtés noirs en soft-touch lui donne déjà plus de cachet. Elle garde néanmoins ses courbes simples qui font son charme, on apprécie ou on apprécie pas, à vous de voir.
Et vous avez bien entendu la possibilité de changer la couleur des leds de la Sensei à votre guise, et ce depuis le logiciel Engine.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

J’en profite pour y glisser un mot quant à la finition du produit: je peux vous assurer que tout est très solide, rien ne bouge, vraiment on ne paye pas le prix fort pour rien, on a aussi le droit au fil tressé et au port doré, histoire de faire bling bling. D’ailleurs, le revêtement métallique, qui peut sans doute éveiller votre curiosité, est en fait une bonne idée. S’il agrippe mieux et qu’il est plus agréable au touché que du plastique classique, il est surtout très résistant et peu salissant, après 2 mois très intensifs, rien de rien, un coup de chiffon suffit pour faire redorer la carosserie. C’est une avancée par rapport à la Xai et à la plupart des revêtement « touché gomme » qui certes accrochent mieux mais vieillissent assez mal et prennent vite les vilaines traces de doigts et de transpirations. Mais j’aurai tout de même apprécié d’avoir le choix pour le revêtement, c’est dommage.

La Formula One des souris

Le titre, je ne l’ai pas inventé et il ne fait pas très pro, mais lorsque l’on lit les caractéristiques exhaustives de la souris, il y a de quoi faire de grands yeux tout en gardant la bouche ouverte.

On retrouve premièrement un capteur laser Avago 9500 qui, couplé à un processeur intégré de 32bits, permet d’atteindre les 11400 dpi (Useless, je vous l’accorde) mais aussi d’être totalement géré… par vous même, en vous laissant libre choix quant à la combinaison que vous souhaitez depuis Engine parmi un tas d’options, toutes réglables à l’unité près, là où c’est d’habitude l’ordinateur qui règle et prend en compte lui même tous ces réglages.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

D’ailleurs, le tracking est très performant avec 3,81 mètres par seconde, histoire d’avoir de la marge. On remarque aussi la présence d’un écran intégré en bas de la Sensei. Si je prenais ça au départ pour quelque chose de totalement inutile, je me rend compte que si vous vous déplacez souvent, ça sera d’une grande aide. En effet, une fois que tout est paramétré depuis le logiciel, vous aurez la possibilité de choisir parmi vos 5 profils, mais aussi de fignoler toutes les options du capteur, et le tout en se déplaçant avec la molette. Le mulot propose bien entendu une mémoire interne pour tout sauvegarder une fois les profils enregistrés.

Ergonomie presque parfaite

Tout comme le design, je commence sceptique et je finis totalement séduit. Si comme moi avant de tester, vous êtes peu convaincu, je peux vous assurer que la Sensei, comme la Xai d’ailleurs, est vraiment agréable, simple et tombe parfaitement sous la main.

Personnellement, je suis Palm Prip et très habitué aux G9x et autres Ikari qui proposent des designs très travaillés et des formes ergonomiques, parfaites pour les palmaires droitiers.. et c’est tout. Et c’est là où Steelseries innove (enfin innove, cette forme a été un peu pompée sur des Microsoft dont je ne citerai pas le nom, mais que les fanatiques de FPS doivent connaitre), avec une forme qui finalement va à tout le monde, et sans compromis en ce qui concerne le confort. C’est un petit peu une souris « hybride » en fait.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Mais déjà, voici mon expérience personnelle: c’est simple, je trouve la forme parfaite, les dimensions sont excellentes, la souris plutôt imposante et ses proportions sont généreuses mais elle assez reste légère, avec un poids de 102gr, ce qui me parait être un bon compromis entre précision et maniabilité. Tout me tombe parfaitement sous la main, la forme est en fait idéale, pour autant je ne me sens pas mieux ou moins bien que sur la plupart des autres souris que j’ai pu tester. Mes doigts sont installés confortablement dans les deux petits coins creusés de chaque côté, les boutons pour le pouce sont bien placés, à l’exception de ceux de droite (pour un droitier). En effet, la Sensei est ambidextre et ses boutons, quelque soit la tranche, sont pensés pour les pouces, mais pas pour les derniers doigts de la main. Il faudra donc compter un nombre restreint de clics, 8 au total, ce qui reste néanmoins correct pour une souris dédiée uniquement aux FPS/RTS, mais à oublier pour les MMO.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

De plus, lorsque je joue à des jeux nerveux, je remarque que mes doigts ont la fâcheuse tendance à vouloir se rétracter, c’est comme si je passais d’un Palm Grip à un Claw Grip. Sur une souris comme la G700 ou la Kone qui disposent d’un design plus travaillé, j’ai souvent quelques douleurs au bout d’un certains temps. Mais ici point de problème, la forme étant plus simple et plus ronde, mes doigts n’ont plus de soucis, mon changement de position se fait sans que je ressente quelconque désagrément.
Et c’est là où j’en viens à un atout de taille de la Sensei qui, à l’instar de la Xai, dispose d’une forme très ronde et ambidextre qui a cette particularité d’aller à presque tout le monde. Déjà, gauchers et droitiers sont réconciliés, mais Palm Grip (pleine main) comme Claw Grip (doigts « crispés ») pourront sans problème s’en satisfaire, la forme étant adaptée aux deux prises en main. Moi même (palm grip) et mon frère (claw grip) témoignons en la faveur de Steelseries.

Néanmoins, du fait de la taille relativement imposante de la souris, les mains vraiment petites pourront préférer les proportions des Kana ou Kinzu de la même marque, possédant la même forme mais avec des dimensions diminuées. D’autres encore pourront préférer des formes plus ergonomiques à la manière de la Q-Pad 5K, qui propose plusieurs renfoncements pour les doigts. Mais c’est avant tout un « feeling » personnel, mais la Sensei peut sans aucun doute se vanter d’être agréable pour la grande majorité de la population.

La glisse quant à elle est vraiment excellente. Combinée, of course, à un tapis de souris, on atteint vraiment la perfection. Les patins en téflon sont imposants, ils recouvrent une bonne partie de la surface arrière, et vraiment je me balade sans soucis, c’est un vrai bonheur, mais ça reste d’un niveau similaire à certaines de mes anciennes souris haut de gamme telles que la G9x.

Pour le reste, la molette est de qualité, les crans sont bien marqués, bien espacés et on se déplace avec précision dans les jeux. Un bon point car c’est loin d’être le cas sur la plupart des souris qui se disent haut de gamme.

Customisable de A à Z

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

On passe au point un peu plus technique de ce test. Steelseries nous propose en effet d’être maître de la souris et de totalement la paramétrer comme bon nous semble grâce à de nombreux réglages, ce qui est parfait pour ceux qui, comme moi, adorent chipoter. Ces options sont regroupées en une seule et même appellation, l’ExcatTech, qui comprend:

- ExactSens, qui vous permet très classiquement de régler votre sensibilité, mais au DPI près s’il vous plait !

- ExcatAccel, qui permet de contrôler totalement les accélérations du capteur plus vos mouvements sont rapides.

- ExactAim, qui fait totalement le contraire de l’option précédente. Celle ci vous permet simplement de faire en sorte que la sensibilité ralentisse lorsque vos mouvements sont plus lents et précis.

- ExactLift, option aussi proposée sur certaines Razer. Cela vous permet donc de régler jusqu’à quelle hauteur le capteur doit prendre en compte la surface jusqu’à décrocher.

- Freemove, qui est simplement une correction de trajectoire, pour des mouvements corrigés et un curseur qui se déplace plus droit.

Test Steelseries Sensei : l’habit ne fait pas le moine

Toutes ces options vous permettent d’une certaine façon d’aiguiser votre Sensei, mais surtout de ne pas vous sentir gêné, car d’habitude, c’est Windows qui gère lui même ces données et bien entendu ça ne va pas à tout le monde, par exemple certaines aiment d’autres détestent les accélérations du capteur. Ici, c’est à vous de voir. Quant à Steelseries Engine, je le trouve plutôt réussi, quelques rares lags de temps en temps mais rien d’alarmant, il est dans l’ensemble intuitif et redoutablement complet. En plus de l’ExactTech, vous avez la possibilité de gérer entièrement vos macros, de customiser les couleurs des leds, de régler le « Pooling Rate » (la fréquence) ainsi que d’ajouter une petite image sur votre écran LCD pour personnaliser, encore plus, votre Sensei.

Conclusion

Des mulots, j’en ai testé pas mal, et je peux vous assurer que la Sensei est, et de loin, le meilleur que je n’ai jamais eu. Elle remplace avec brio ma G9x, en proposant une forme ambidextre et idéale pour presque toutes les mains, des caractéristiques techniques de folie, mais surtout énormément d’options et de paramètres pour pouvoir peaufiner une souris déjà démentielle. Dire que c’est la meilleure qui soit serait prétentieux de ma part étant donné que je ne suis pas tout le monde, mais je peux vous assurer qu’elle fait partie des meilleures, avec ses nombreux atouts et ses quelques défauts. On tend vers la perfection !

Points positifs
+ Sobre et classe
+ Forme qui va à (presque) tout le monde
+ Ambidextre
+ Très, très précise
+ Enormément de paramètres
+ Glisse
+ Une molette digne de ce nom
+ Steelseries Engine

Points négatifs
– Pas réelles nouveautés par rapport à la Xai
– Peu de boutons, only FPS/RTS
– Pouvoir avoir le choix du revêtement aurait été sympa
– Prix

MA NOTE

19/20

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