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Test jeux vidéos : Resonance of Fate

Publié le 24 novembre 2012 par Figatellus

C’est la folie en ce moment sur la planète RPG ! Après Final Fantasy XIII sorti il y a quelques semaines, voici qu’arrive Resonance of Fate en Europe. Ce jeu de rôle by Tri Ace et SEGA répond-il aux attentes de nombreuses et nombreux gamers. Place au test !

Tri Ace et SEGA se sont associés pour nous offrir un RPG aux allures de « vilain petit canard » dans un marché de plus en plus bloqué dans ses stéréotypes. Pourtant, Resonance of Fate a des atouts à faire valoir. Lesquels ? Vous allez les connaître très rapidement ! Bonne lecture !

Réalisation

Alors, j’entends déjà de nombreuses voix qui s’élèvent : « Beark, c’est moche », « FF est 100 fois plus beau », « C’est quoi ce moteur de jeu ? ».

Première précision pour ces pseudos connaisseurs : Resonance of Fate n’a nullement l’ambition de concurrencer Final Fantasy de ce coté là.

Ensuite, ce n’est pas « moche », c’est esthétique. Faisons une grossière comparaison. Certains tableaux de maîtres peuvent paraître laids aux yeux du néophyte, mais le connaisseur verra une foultitude de détails et ressentira beaucoup mieux ce qui se dégage d’indescriptible dans l’œuvre.

Resonance of Fate procure cette sensation aux joueurs aguerris en quête de nouveauté.

Alors, bien sûr, d’un point de vue purement technique, le titre de Tri Ace ne tient pas la comparaison avec Final Fantasy, mais cela reste tout de même très beau et fourmille de détail plus qu’agréables.

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Ses détracteurs stigmatiseront les arènes de combats, et ils auront sans doute raison.

Les lieux d’affrontement ne disposent pas du soin évident apporté au reste du titre, mais il faut parfois savoir voir les choses dans son ensemble et pas seulement la petite tâche d’un tout.

L’animation des personnages est très bien réussie. Les héros que nous incarnons se déplacent, combattent et vivent de façon très réaliste.

Le titre possède un large choix de personnalisations des personnages, et chacun des accessoires et vêtements assignables sont parfaitement réalisés et animés.

Pendant les phases d’exploration, nous évoluons dans un environnement 3D sur un axe 2D.

Les décors sont somptueux et les fans de Valkyrie Profile (un autre jeu Tri Ace) seront comblés, tout comme les amateurs de l’esthétisme de Shadow Hearts (même équipe de développement).

Bref, Resonance of Fate ne soutient pas la comparaison graphique avec les super productions actuelles mais offre au joueur un véritable univers et un esthétisme alléchant.

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Ambiance sonore

L’ambiance se dégageant de Resonance of Fate est indescriptible.

Les musiques de Motoi Sakuraba (série de Tales of, Valkyrie Profile, Star Ocean, Baten Kaitos…) sont proches de la perfection.

On avait perdu « papa Saku » sur Next Gen, on l’a enfin retrouvé.

Certes, certains titres sonnent comme du déjà vu, et pourtant, toutes les compositions ont été crées de main de maître.

Les bruitages sonores sont discrets mais collent parfaitement à ce qui se dégage du titre.

Les voix des différents protagonistes sont très agréables à l’oreille. Certains sous-titres sous fond lumineux sont toutefois difficiles à lire mais les voix américaines restent très audibles et compréhensibles.

Le plus qui fait la différence : la possibilité de mettre les voix en japonais, option de plus en plus rare aujourd’hui hélas.

Gameplay

Contrairement aux RPGs traditionnels dans lesquels on se retrouve avec au moins six protagonistes, Resonance of Fate met en avant trois héros.

Nous incarnons trois chasseurs de primes dans un environnement politico-religieux d’une cohérence étonnante.

Nous partons donc tout au long de l’aventure à la chasse à la récompense, tantôt en débarrassant un lieu de sa faune locale, tantôt en jouant les messagers d’un PNJ (Personnage Non Jouable) à l’autre.

Vashyron est un adulte, pervers sur les bords, qui sert de « chef » dans la petite bande.

Zephyr est un adolescent au passé sombre qui jouit d’une grande complicité avec Vashyron qui pourrait être son « père spirituel »

Leanne quant à elle apporte la touche féminine à l’équipe. Elle est jeune mais possède un troublant passé qui se dévoilera au fil des heures de jeu.

Bref, la fine équipe est là pour gagner de l’argent et une notoriété auprès de la haute.

En dehors des villes où les déplacements se font sur un axe entre 2D et 3D, le passage entre les différents lieux se fait sur un genre de plateau parsemé de cases hexagonales.

Au début du jeu, toutes les cases sont blanches et donc impraticables.

Pour pouvoir évoluer, nous récupérons des « cellules énergétiques » à poser sur les cases de nos choix afin de se frayer un chemin.

D’autres subtilités s’ajouteront au fil de l’aventure mais le principe reste le même.

Une fois la route toute tracée, nous pouvons avancer et évidemment déclencher des combats.

Le cœur du Gameplay repose sur ces affrontements à armes à feu.

Nous incarnons tour à tour les différents personnages dans un système s’approchant de loin de celui de Valkyrie Profile : Silmeria.

Pour attaquer et blesser un ennemi, il faut dans un premier temps l’affaiblir grâce au SMG (Short Machine Gun). Les points de blessures s’afficheront alors en bleu sur la barre de vie ennemie.

Les adversaires ainsi blessés, un coup de pistolet pourra facilement avoir raison d’eux.

Les « Actions Héroïques » permettent de rendre les dégâts beaucoup plus efficaces mais la jauge de héros diminuera à chaque attaque, jusqu’à arriver à 0 et déclencher l’ « Etat Critique ».

A partir de là, votre survie dépendra de votre capacité soit à retourner la situation, soit à fuir au plus vite…

Assez complexe lors des premières heures de jeu, la prise en main se fera de plus en plus intuitive et le plaisir en sera alors décuplé.

Le tutoriel est d’ailleurs en permanence disponible via le menu Start et, bien que ne répondant pas toujours à nos question, est plutôt bien foutu.

La montée de niveau des personnages se fait de façon originale elle aussi.

Chacun possède trois niveaux spécifiques : Au pistolet, au SMG et à l’arme de lancer. Le niveau cumulé de ces trois armes (+1 de base) donne le niveau global du personnage.

Afin d’être plus efficace en combat, chaque arme peut être customisée afin de se charger plus rapidement ou simplement pour effectuer de plus grands dégâts.

Une fois bien compris toutes les tendances et subtilités du Gameplay de Resonance of Fate, on prend un réel pied et cela n’est plus arrivé depuis bien longtemps dans un RPG.

Merci Tri Ace !

Scénario

Comme expliqué précédemment, nous évoluons dans un univers politico-religieux très réaliste.

Incarnant des chasseurs de primes, nous cherchons à gagner notre vie tout en se faisant intégrer par la riche bourgeoisie (sans doute pour gagner encore plus de sous).

Le scénario principal du titre ne se dévoilera pas facilement.

De temps en temps, entre les chapitres, nous avons droit à des flashbacks et à une ambiance qui prend peu à peu forme.

Durant une très grosse moitié de jeu, il est difficile de comprendre tous les tenants et aboutissants des scènes importantes, toutefois, des révélations inattendues sont au rendez vous.

En dehors des scènes scénaristiques, nous avons droit à des intermèdes très drôles.

L’humour typiquement japonais (potache mais pas niais) est d’ailleurs particulièrement présent et donne une belle touche de fraicheur.

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Durée de vie

La durée de vie globale du titre dépendra pour beaucoup de votre capacité à assimiler le Gameplay.

En comptant 5 heures environ de tutoriel (dans le colisée et sur le terrain), nous pouvons estimer à une grosse quarantaine le nombre d’heures pour terminer l’aventure principale.

Pour les acharnés qui souhaitent réaliser les quêtes annexes, cela peut monter allègrement au delà des soixante.

Bien évidemment, c’est une estimation de durée car il est possible de passer de nombreuses heures supplémentaires sur la personnalisation des personnages et surtout des armes, et la réalisation des épreuves de Colisée pour les plus courageux ajoutera beaucoup d’heures de jeu au soft.

Précisons tout de même que la difficulté de Resonance of Fate est assez élevée.

Du moins, par rapport à la difficulté des soft actuels, oui, c’est dur. Les joueurs ayant une plus grande expérience des jeux de ces 20 dernières années tendront un autre discours :

« Ce n’est pas dur, c’est exigeant ». Au moins, le Game Over n’est pas mort.

A noter que, comme dans la plupart des jeux estampillés Tri Ace, la Replay Value est très intéressante et offre un vrai challenge aux fans.

Bilan général

Resonance of Fate était LE RPG le plus attendu par la communauté de rolistes.

Et bien Tri Ace et SEGA ne nous déçoivent pas grâce notamment à un Gameplay soigné jusqu’au bout des pistolets.

Les néophytes en jeux de rôle se trouveront déstabilisés par la complexité du titre et seuls les plus courageux pourront toucher le Graal du RPG Next Gen.

Les compositions de Motoi Sakuraba sont divines et l’ambiance graphique est d’un esthétisme rare que seuls Shadow Hearts et Valkyrie Profile ont su sublimer auparavant.

Bref, si vous êtes un joueur en quête d’une aventure originale et technique, ruez vous sur Resonance of Fate

Que dire de plus. Merci Tri Ace et SEGA pour ce bijou, l’un des meilleurs RPG de ces 10 dernières années !

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