Jeremy Lin était-il une bonne pioche ?

Arrivé à Houston pour un contrat de 25 millions de dollars, l'ancien meneur des Knicks Jeremy Lin n'a pas retrouvé le talent qui  fait de lui l'attraction de la saison passée. Pourtant Houston y croit encore.
Outre l'arrivée de James Harden dans l'effectif de Kevin McHale, c'est bien Lin qui est au cœur des campagnes marketing de la franchise texane, qui reste la tête de gondole des Rockets. Mais la Linsanity a pris du plomb dans l'aile. Lin tourne actuellement à 10,2 points à moins de 35% (24,2% à trois points), 4,6 rebonds et 6,1 passes, ce qui est loin de ses standards lorsqu'il était titulaire à Big Apple.

"Je ne cherche pas à recréer ce que j'ai fait à New York. Je veux être un joueur constant, je veux progressser. Je ne sais pas l'étendue de mon potentiel et je ne sais pas non plus si je peux mieux jouer mais nous verrons bien."

La situation du meneur est assez préoccupante car l'engouement qu'il a suscité la saison dernière commence à perdre de son ampleur au fur et à mesure que la saison avec les Rockets avance. Chandler Parsons qui de son côté rempli parfaitement les attentes autour de lui comprend la position délicate de son meneur comme il l'avoue au blog du New York Times :

"Je pense qu'il a plutôt bien géré. C'est une situation difficile. Il est placardé partout en ville. Si c'est difficile à certains moments, je reste persuadé qu'il va mieux jouer très vite."

Avec 6 victoires et 7 défaites, les Rockets sont actuellement 4ième de la Southwest Division et 12ième de la Conférence Ouest. L'effectif est certes très jeune et ne peut que progresser mais les attentes autour de Lin sont clairement revues à la baisse. Si les déclarations sur sa motivations sont là, les fans et supporters attendent autre chose de celui qui a changé en quelques semaines le destin des Knicks la saison passée.