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Marisol Touraine, la ministre de la santé montre les mauvais exemples

Publié le 26 novembre 2012 par Copeau @Contrepoints

J'avais pris la résolution d'écrire quelque chose de sérieux et de me libérer de toute addiction burlesque. Et voilà que Marisol Touraine a shooté ma cure de désintox.  Notre ministre de la santé donne de bien mauvais exemples.

Un portrait... craché par Monsieur Z.

J'avais pris la résolution d'écrire quelque chose de sérieux, je vous le jure. Meurtri comme un junkie en phase "cold turkey" enfermé dans sa piaule sans clé et sans aucune came à ingérer, j'étais prêt à oublier la gaudriole, à ne pas solliciter les zygomatiques, et, sacrifice ultime à ne faire aucun jeu de mots après mon potache, entre la poire et le fromage, moi qui ai toujours préféré un bête calembour à un bout de camembert.

Empli de gravité médiatique, j'avais donc choisi un sujet à l'avenant, c'est à dire sérieux et chiant comme le projet de loi concernant les dépassements d'honoraires. J'étais prêt à creuser le débat de fond comme un chirurgien-dentiste creuse une dent cariée et à mieux comprendre ce qui provoque la bronca des pneumologues tout en donnant des palpitations aux cardiologues.

Et puis je suis tombé sur cette photo illustrative d'un article de Paris Match consacré à Marisol Touraine !

Marisol Touraine, la ministre de la santé montre les mauvais exemples

Bercé par l'illusoire espoir que la France n'est peut-être pas un pays foutu, j'avais oublié la réalité crue du rôle réel de nos gouvernants : jouer les stars dans les magazines, comme les mannequins, les acteurs ou les sportifs, mais en étant grassement payés avec nos impôts, ultime bonus des jeux de sado-masochisme démocratique auxquels nous nous adonnons.

Et puis si ce n'était que le énième publi-reportage issu d'un énième plan de comm' du gouvernement, j'aurais pu contenir mes comportements addictifs. Mais là, cette ministre, quelle exemplarité professionnelle déplorable mes enfants ! Et je ne m'arrête pas au simple fait que l'acronyme de Marisol Touraine, c'est MST.

Non c'est plutôt que pour une ministre de la santé, prendre une pose d'étudiante qui planche sur sa thèse CNRS pour un futur prix Ignobel, ça fait vachement super copine-coloc trop cool, mais côté prévention du mal de dos au travail, ça casse pas trois cervicales à un valide. De quoi faire hurler encore un peu plus les professionnels de santé, des dépassements d'honoraires aux déplacements de vertèbres. Je n'ose imaginer le douloureux moment où Marisol tour-de-rein a changé de position après deux heures de pose figée avec le sourire béat et le regard fixe d'un setter anglais qui vient de pointer le gibier.

Toutefois, en la voyant ainsi travailler par terre, j'ai au moins compris pourquoi ses parents l'avait nommée Marisol.

Marisol Touraine, la ministre de la santé montre les mauvais exemples

Côté esthétique, notons l'effort de Marisol pour coordonner son ignoble robe couleur fougère-mégère avec sa non-moins ignoble tapisserie qui pose une ambiance faussement simple, loin de toute tentative vaniteuse de décoration moderne-design-bobo-tendance. La mode est à la simplicité, au low-cost qui s'ignore, au rustique qui s'astique. De quoi donner quelques idées aux créateurs des grandes chaînes de fripes standardisées.

Marisol Touraine, la ministre de la santé montre les mauvais exemples

Et voilà Marisol comment tu as shooté ma cure de désintox, toi, la ministre de la santé, ce n'est forcément pas un hasard. La rechute fut extrêmement violente et elle est à mon avis irréversible, préviens tes autres collègues mannequins du gouvernement.


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