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Premiers tours de roue sur Forza Horizon (Xbox 360)

Publié le 26 novembre 2012 par Blogjeuxvideofree

Prenez une pincée de DiRT. Ajoutez un soupçon de Test Drive Unlimited. Saupoudrez le tout d’un peu de Need for Speed. Ajoutez encore une bonne poignée de Forza Motorsport. Mélangez le tout et vous obtenez un très bon spin-off avec Forza Horizon sur Xbox 360.

Car oui : le jeu développé par Playground Games ne réinvente pas grand chose mais pousse les concepts exploités par les autres, et il le fait rudement bien !
Forza Horizon se veut plus accessible que Motorsport – et le jeu en devient parfois presque trop facile, avec des rewind illimités ; il faudra jouer dans les options de difficultés pour relever le challenge – de par sa prise en main immédiate. Il lorgne aussi du côté des utilisateurs plus exigeants : chaque bolide possède  sa propre maniabilité et il existe pléthore d’options pour modifier la conduite, notamment au travers de l’activation ou non des aides au pilotage, la modification de l’aérodynamisme, du moteur, des roues, etc. Et il est aussi possible de personnaliser sa voiture en modifiant les couleurs (carrosserie, vitres, rétroviseurs), en ajoutant des vinyles et des stickers.

Gumpert Apollo (2012) - Forza Horizon

Liste des constructeurs/préparateurs auto dans Forza Horizon

- Abarth
- Alfa Romeo
- Ascari
- Aston Martin
- Audi
- Bentley
- BMW
- Bugatti
- Cadillac
- Chevrolet
- Citroën
- Dodge
- Eagle
- Ferrari
- Ford
- Gumpert
- Hennessy (rien à voir avec du champagne)
- Honda
- Hyundai
- Infinity
- Jaguar
- Jeep
- Koenigsegg
- Lamborghini
- Lancia
- Land Rover
- Lexus
- Lotus (non, je vous épargne les mouchoirs)
- Maserati
- Mazda
- McLaren
- Mercedes-Benz
- Mini
- Mitsubishi
- Nissan
- Noble
- Pagani
- Peugeot
- Pontiac
- Radical
- RUF
- Saleen
- Scion
- Shelby
- SSC
- Subaru
- Toyota
- TVR
- Ultima
- Viper
- Volkswagen

Forza Horizon xbox 360

Mais le maître mot dans Horizon, c’est le FUN ! Une bande son de folie, avec différentes radios proposées et autant de styles et des modérateurs radio plus vrais que nature, qui ne se contentent pas seulement d’annoncer les prochains titres, d’interviewer les stars de Horizon ou de débattre sur votre avancée dans le jeu ! Une ambiance festivale très bien mise en scène, avec des clichés certes, mais c’est rudement efficace : des bolides scintillants et photo-réalistes, des cinématiques in-game dans lesquelles mini-shorts, et flous artistiques se côtoient sans gêne. A pleine vitesse, la caméra se met à trembler sous l’effet des vibrations de l’air extérieur, les dérapages au frein à main deviennent légion et on s’amuse à affoler les radars dans ce monde ouvert sur lequel les courses se dévoilent au fur et à mesure de notre progression.
Voilà en gros ce que propose Forza Horizon.

Forza force l’Horizon

Il y a tout de même un scénario dans le jeu, bien que très mince et peu accrocheur. Notre personnage, un illustre inconnu dont on entend jamais la voix, devra prouver sa valeur en battant une succession de stars du festival Horizon, jusqu’à affronter Darius Flynt, le champion ultime, sacré plusieurs fois et devenu une véritable marque commerciale (sic).
Ce championnat à la limite du légal propose des courses sur route avec un trafic plus ou moins léger et se déroule dans un Colorado de toute beauté, offrant des passages en ville, en terrain poussiéreux ou sur asphalt dans des paysages bien foutus avec un cycle jour/nuit qui ne l’est pas moins.

Forza Horizon

Horizon fait style « val »

Le festival Horizon se trouve plus ou moins au centre de la carte. Vous devrez y revenir assez souvent car les courses se font de façon progressives : vous passez par exemple d’un bracelet jaune à vert pour débloquer d’autres courses (bracelet qu’il faudra revenir chercher absolument au festival), certaines épreuves nécessitent aussi de posséder un véhicule d’une classe A quand vous ne possédez que des voitures de classe C par exemple.

Pour ne pas lasser le joueur, des autres compétitions sont proposées au fur et à mesure de son avancement dans le jeu, les Rassemblements, les défis contre avion et ballon dirigeable (!), qui permettent de remporter un véhicule, Les Courses de rue« , ou alors les Avant-postes proposant chacun 3 types d’épreuves : vitesse, photo-shooting (!) et prouesses.
Il est possible aussi de défier des adversaires rencontrés aléatoirement sur la map, en se plaçant derrière eux et en appuyant sur X.
De même, après chaque course, il est possible d’affronter un rival et empocher des crédits supplémentaires. Ces derniers permettent d’améliorer son véhicule ou d’en acheter de nouveaux, voire d’accéder plus rapidement à certains lieux de la carte. Des réductions sur ces articles sont possibles en détruisant la centaine de panneaux disposés sur la carte.
Et si vous aimez la chasse au trésor, des véhicules cachés dans des granges sont à trouver ; une fois retapés, ils rejoindront votre rutilent garage.

Enfin, une fois le « boss » d’un bracelet affronté lors des différentes épreuves festival rattachées à la couleur du-dit bracelet, une ultime épreuve, sorte de défi de stars, permet de remporter sa propre caisse.

Forza horizon SmartGlass

Forza Horizon a développé un système de progression divers qui récompense aussi bien ceux qui conduisent avec style, comme les chauffards qui percutent les panneaux sur les bords de la route ou frôlent dangereusement les voitures de la circulation ou encore les férus de vitesse qui chercheront à exploser les records en se faisant flasher par les différents types de radar du jeu. Pas forcément évident de comprendre tous les bonus qui s’affichent quand on joue, sachant que certains sponsors vous récompensent selon votre comportement routier.
Par contre, si la voiture peut subir des déformations, les chocs ne demeurent que visuels.

Forza Horizon est un vrai régal. Bien sûr, il repompe ce côté festif vu dans Dirt 2 ou les stats pendant les écrans de chargement auxquelles les séries de Codemasters adhèrent depuis au moins GRiD. Gros clin d’oeil ou pur hasard, on entendra même un thème récurrent de DiRT 3 vers les débuts du jeu, comme dans la démo proposée il y a quelques temps sur le Xbox LIVE.
Les effets pour apporter un certain réalisme sont vus et connus : caméras qui vibre à haute vitesse, les appels de phares quand on roule dangereusement (mais pas de klaxons ?), une map vivante et des radios bien animées…par contre certains aspects le sont moins, comme les collisions qui jouent souvent à notre avantage, l’absence de police, de feux de circulation ou de piétons, des Citroën DS3 aux USA (?!?) , bon j’en rajoute là, mais au final, je ne vois que très peu de choses à reprocher à ce spin-off qui risque de ne pas en rester sur son premier coup. Ah si : peut-être l’accent mis sur les achats en ligne ; j’ai aussi l’impression que le catalogue des constructeurs est un peu léger, vraisemblablement pour faire acheter du DLC, comme le pack de Novembre ? Il est aussi possible d’acheter les créations visuelles des autres joueurs, pour embellir son auto. Un principe sympa puisqu’il rapporte des crédits au vendeur. A noter : le festival Horizon est fictif mais les sponsors eux sont bien réels : BBS, Adidas, Recaro, Brembo…sont quelques marques clairement mises en avant dans le jeu.
Il y a aussi le mode multi sur lequel je n’ai pas d’avis car pas encore testé pour le moment.
Au final, Forza Horizon prend le pari d’élargir la série de Turn10 en proposant un jeu d’arcade bien réalisé dans un univers bac à sable plaisant à visiter. En tout cas dans mes premières heures de jeu.

Forza Horizon

  • Premiers tours de roue sur Forza Horizon (Xbox 360)
Premiers tours de roue sur Forza Horizon (Xbox 360)

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