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DPJ: Seul au monde, réponse au Journal de Montréal

Publié le 26 novembre 2012 par Veritejustice @verite_justice

DPJ: Seul au monde, réponse au Journal de MontréalLe nombre de jeunes qui quittent la DPJ pour ensuite sombrer dans la prostitution ou se retrouver à la rue est si élevé qu’on les encadre maintenant même après leurs 18 ans.

Source: Journal de Montréal

C’est en tombant sur cet article du Journal de Montréal ce matin que j’ai eu certaines réflexions concernant la DPJ alors que cette organisation à le mandat de s’assurer que la santé et sécurité des enfants ne soient pas compromis.

Techniquement si la DPJ croit que vos enfants seront mieux ailleurs que chez vous et décide de vous les retirer, je crois qu’il est alors de la responsabilité de la DPJ de faire mieux que le parent afin que l’enfant soit bien encadré et se développe de façon convenable en vu de sa vie adulte  sinon à quoi bon avoir une loi sur la protection de la jeunesse.

Regardons ensembles quelques extrait de l’article écrit par Sarah Maude Lefebvre

Raphaël (nom fictif) est «seul au monde». Hébergé en centre jeunesse depuis sa petite enfance, il redoutait fort l’arrivée de sa majorité, persuadé qu’une vie d’itinérance l’attendait.

«Moi, c’était clair dans ma tête qu’à mes 18 ans, je sortais avec mes deux sacs de poubelle pour m’en aller directement dans la rue.»

Analyse: Ici jamais la journaliste aborde la question à savoir pourquoi ce jeune homme hébergé en centre jeunesse depuis sa petite enfance n’est pas prêt à affronter l’âge adulte! Si la DPJ élève ce jeune homme depuis sa tendre enfance et qu’aujourd’hui il n’est pas autonome serions nous en mesure de dire que la DPJ ne sait pas comment élever les enfants qu’ils retirent de leurs familles ?

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Deuxième question

Sans elle, je n’aurais pas su où aller!

Cela fait maintenant plus d’un an que ce dernier se prépare avec son éducatrice à son départ de la DPJ.

Analyse: Hébergé en centre jeunesse depuis sa petite enfance….. Est-ce que la DPJ a faillie à sa tache si le jeune homme n’est pas prêt à affronter la vie adulte ?

Prenons par exemple lorsqu’un enfant arrive à son adolescence, bien des parents lui apprendront comment conduire, faire ses premiers achats, gérer son argent de poche, lui apprendrons à travailler, seront là pour lui/elle lors de sa première peine d’amour,……..

Tellement de chose qu’un parent peut apprendre à son enfant.

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Troisième question

À mon centre jeunesse, les trois quarts des garçons stressent beaucoup quand ils réalisent que leur majorité arrive. Mais ils n’osent pas le montrer», lance Raphaël.

Beaucoup de jeunes sont dans la même situation, renchérit Louise Cyr. Personne ne les attend à leur sortie de la DPJ.

Analyse: Un fermier à des animaux et bien que ces animaux lui donne son pain quotidien le fermier s’en occupe peu. Effectivement combien de fermier avez-vous vous cajoler ses vaches, s’assoir auprès d’elle pour lui soutirer quelque chose d’autre que du lait ou même l’a flatter afin qu’elle se sente en sécurité ?

Bien que la comparaison puisse sembler cocasse il y a lieu de se questionner à savoir si la DPJ ne traite pas ses clients , car trop souvent les intervenant prononce de mot afin de désigner un enfant, comme du bétails.

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Quatrième question

- C’est son éducatrice, Louise Cyr, qui l’a aidé à trouver un endroit où vivre à peu de frais.

- Ma propre fille m’a donné un grille-pain pour que je l’offre à Raphaël», explique Mme Cyr.

- Cette dernière lui rend visite plusieurs fois par semaine pour l’aider à développer son autonomie.

- «Samedi, je vais rentrer travailler pour cuisiner avec Raphaël des plats qu’il pourra congeler et manger durant la ­semaine.»

- «Je lui montre comment faire une épicerie, calculer son budget, cuisiner sans se brûler. Je l’ai fait pratiquer pendant une heure avant qu’il se présente à une entrevue pour un emploi dans une pharmacie», raconte Mme Cyr.

- Louise Cyr est la seule personne avec qui Raphaël a des contacts réguliers.

- Je suis encore en contact avec beaucoup de ces jeunes

Analyse: Combien de Louise Cyr travaillent à la DPJ ? Trop peu alors que cette femme semble se dévouer pour les enfants faisant partis de son groupe alors que d’autres intervenant ne savent même pas différencier Michel de Pierre (Nom fictif)

Mme Cyr semble être l’honneur, la compréhension et tout ce dont un enfant peut avoir besoin pour s’épanouir mais est-ce que la DPJ à fournie tous les outils nécessaire à Mme Cyr pour que Raphael ne soit pas dans la rue à ses 18 ans ?

À lire l’article et réfléchir 30 secondes il est clair que la répons est non car malgré que Raphael à passé sa vie en Centre jeunesse, il n’est pas encore prêt!

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Commentaire final

Il est à noter que j’ai analyser ici la question sur un ordre général car oui je crois que dans certains cas, les plus grave, la DPJ doit retirer les enfants dont la santé et sécurité sont en jeu mais est-ce que la DPJ à le doigt trop vite sur la gachette sans certaines situation ?

Regardons la question en utilisant la loi sur la protection de la jeunesse

3. Les décisions prises en vertu de la présente loi doivent l’être dans l’intérêt de l’enfant et dans le respect de ses droits.

4. Toute décision prise en vertu de la présente loi doit tendre à maintenir l’enfant dans son milieu familial.

8. L’enfant et ses parents ont le droit de recevoir des services de santé et des services sociaux adéquats sur les plans à la fois scientifique, humain et social, avec continuité et de façon personnalisée, en tenant compte des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’organisation et au fonctionnement de l’établissement qui dispense ces services ainsi que des ressources humaines, matérielles et financières dont il dispose.

L’enfant a également le droit de recevoir, aux mêmes conditions, des services d’éducation adéquats d’un organisme du milieu scolaire.

De plus, l’enfant et ses parents ont le droit d’être accompagnés et assistés par une personne de leur choix lorsqu’ils désirent obtenir des informations ou lorsqu’ils rencontrent le directeur ou toute personne qu’il autorise.

………………………

Une chance que l’on applique pas la loi sur la protection de la jeunesse envers la DPJ sinon demain matin il y aurait une sacrée descente dans les Centres de la jeunesse……

Je me demande bien si un Ombudsman contrôlant les actions de la DPJ changerait les choses ? Surement une question que l’ASSNAT devrait se poser versus retirer le drapeau du Canada de l’Assemblée.


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