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Lucius (PC)

Publié le 27 novembre 2012 par Meidievil @gamerslive


Lucius (PC)Fan de La Malédiction (The Omen en VO) ? Alors je vous conseil de vous arrêter un moment sur ce test. Peut-être avez-vous déjà eu l’envie d’entrer dans le corps d’un enfant de sept ans et faire un carnage à l’aide de pouvoirs maléfiques ? Si oui, Lucius est fait pour vous.

Mettant en scène un petit garçon de sept ans prénommé Lucius, le titre de Lace Mamba et Shiver Games reprend à « ça » près le scénario du film cité plus haut. Votre objectif ? Tuer les habitants du manoir Dante à la gloire de Satan. Comment ? Pourquoi ? C’est ce que nous allons découvrir.

Lucius (PC)
The Devil grows inside

Lucius est un enfant solitaire et peu loquace né en 1966 lors d’une nuit d’orage. C’est cette même nuit que d’étranges forces occultes prendront possession du petit suite à une cérémonie satanique perpétré par un étrange personnage. Si les choses ont étés plutôt calmes pendant plusieurs années, voilà que la situation prend une autre tournure le jour des sept ans de Lucius. Peu après son diner d’anniversaire, l’une des femmes de ménage du manoir meurt dans d’étranges conditions. La première d’une longue liste directement commandée par vôtre véritable père, Satan. Que le massacre commence.

Je ne vous avais pas menti. A vrai dire, il s’agirait même presque d’une adaptation vidéoludique de The Omen si le nom du petit avait été Damien et non pas Lucius.

Child’s Play
Lucius (PC)

Comment ce présente donc Lucius ? Est-ce un survival horror ? Surement pas. Il s’agirait presque ici d’un Hitman-like si je peux m’exprimer ainsi. Dix-huit chapitres avec un ou plusieurs meurtres à la clé. Pour atteindre votre but, il vous faudra résoudre une poignée d’énigmes à l’aide d’objets dissimulés ici et là à l’intérieur du manoir ou bien grâce aux pouvoirs que vous acquériez au fur et à mesure lors des quelques visites de ce cher Satan dans votre chambre. Si au début on ne galère pas trop, la difficulté monte crescendo et vous demandera de mettre toutes les parcelles de votre cerveau en fonction. D’ailleurs, même ceci fait vous risquez de vous tirer les cheveux (si vous en avez) à quelques reprises. La raison à cela provient du fait que certaines missions sont agencées d’une façon très mal pensée. Afin de connaitre le nom de sa prochaine victime et les diverses étapes à franchir, notre petit Lucius est armé de son « Note Book » dans lequel des informations viennent s’y inscrire. Malheureusement, les indications données par moment ne vous seront pas d’une grande aide et vous finirez par fouiller l’intégralité de la zone proposée à la recherche du fameux item clef ou bien de l’interaction vous permettant de continuer votre quête en cliquant de façon purement aléatoire sur plusieurs objets croisant votre chemin. Il y a bien aussi une map pour vous situer dans le manoir avec quelques icones supposées vous aider mais cette dernière n’est pas intuitive pour un sous, voire quasi inutile.

Comme dit plus haut, des sorts viendront vous prêter main forte à certains moments de l’aventure. Au total, quatre pouvoirs vous attendent tels que la lévitation d’objets ou le contrôle mental par exemple. Cependant, vous ne pourrez pas toujours utiliser vos sorts comme vous le souhaitez. Si certains passages sont scriptés, ne vous laissant guère le choix de quel pouvoir utiliser, un autre élément de gameplay viendra vous « pourrir ». Les croix. Si elles ne vous tuent pas quand vous vous approchez d’elles, elles auront tout de même le chic d’affaiblir votre barre d’énergie, rendant tout utilisation de la magie impossible. Fort heureusement, il suffira de les retourner telle une croix satanique pour conjurer le sort. A vous les plaisirs du massacre !

Enfin bon, tout dans Lucius n’est pas que mort et satanisme. Il est également possible de jouer les faux-culs de service. Comment ? Et bien en accomplissant quelques corvées pour le bien de la communauté vivant dans le manoir. Chaque corvée accomplie vous fera grimper une jauge de bonne conduite. Remplissez cette jauge au max pour décrocher un petit cadeau qui vous attendra dans votre chambre. Ne pensez pas qu’il s’agit là de simples gadgets. Certains d’entre eux pourront vous être fort utile, notamment si vous séchez sur la manière d’accomplir votre objectif. Alors : Be a good boy, my son.

Une ambiance pesante
Lucius (PC)

Si Lucius ne brille pas de part sa technique quelque peu datée maintenant, le titre arrive à diffuser une ambiance glauque et malsaine du début à la fin grâce à la violence de certains meurtres, la maturité de certains passages et une atmosphère sonore dérangeante. Je pense notamment aux thèmes « Devil’s Fairground » ou encore « Christmas Music Box » qui sont selon moi deux thèmes les plus marquants. Malheureusement, Lucius donne dans le moins bon en tentant d’offrir une expérience cinématographique. Certains dialogues manquent de conviction et le jeu d’acteur n’est pas toujours au top. Dommage.

Au final, Lucius devrait vous tenir en haleine environ 5 à 6 heures ce qui reste honorable pour un jeu vendu moins de 20 euros. Cependant la rejouabilité du soft n’est pas au rendez-vous. On aurait pu espérer un système de fins différentes (la fin de Lucius étant un poil décevante, ma foi) en effectuant telle ou telle action mais non. Il faudra faire sans. Au final, ce qui pourrait vous repousser à joueur à Lucius serait de finir toutes les quêtes annexes au cas où vous auriez omis d’en faire une ou deux. Ou alors votre coté sadique à voir souffrir les autres. En plus de cela, seul un petit mode de jeu a été incorporé dans la section « Extra » du titre, ce dernier consistant à ce débarrasser de vagues successives prêtres dans un milieu forestier ou bien à l’intérieur du manoir. Et bien sûr ne comptez pas sur un mode multi, faut pas déconner non plus.

Conclusion : 6,5/10

Lucius vaut clairement pour son atmosphère macabre. Techniquement bancale, des missions parfois un peu trop casse-tête, une fin quelque peu décevante, seuls les fans ardus du film The Omen ou bien les joueurs les plus téméraires seront susceptibles d’accrocher au soft jusqu’au bout. Les autres finiront certainement par passer leur chemin. Dommage également que Lucius ne propose pas de rejouabilité autre que d’effectuer les quelques quêtes annexes ou bien de s’adonner à un mode « Extra » pas super folichon.

Lucius (PC), 5.0 out of 10 based on 1 rating

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