Catherine Safonoff, dans le « Le Mineur et le Canari », rêve le désir, l’invente, se l’approprie.

Publié le 27 novembre 2012 par Donquichotte

Catherine Safonoff

« Le Mineur et le Canari »

Des pages d ‘écriture fragmentée qui disent l’autobiographie d’une septuagénaire déprimée qui s’amourache de son psy. Oui, voilà ! Mais quoi de plus ?

Ma lecture...

Trop prudente, elle a peur,

Inquiète, craintive, apeurée,

N’ose pas dire les mots, qui osent,

Espère ardemment être agréée.

Aime qui ? Aime quoi ? Aime-t-elle ?
Faute originelle à exorciser ? À faire pardonner ?

Se punit sans cesse.

Le sexe est dans sa tête. Elle rêve le désir, l’invente, se l'approprie.

Se sent coupable... comme un enfant...

et va être punie comme dans la Bible, c’est inévitable.

Écrit par fragments, des fragments de vie, des fragments de pensée...

Des fragments d’émotion... ?

Crainte d’aller plus loin... ?

Je ne devine pas où elle va, je note en marge... mais...

Écrit presque rien, pas tout à fait...

Sait trop ce qu’elle écrit et, surtout, ce qu’elle n’écrit pas... pas encore.

Écrire la sépare du monde, alors qu’elle le recherche...

...mais voilà, j’arrive à ce petit bout de texte... elle a été « violée ».

Le docteur du vide: rappelez-vous... il portait une « laine bleu marine ».

Pense, non, émeut toi, dis, écris, oui, écris : « ma fille ».

Qui, quel est votre canari ?

Votre mot de la fin ? Finir? Commencer?

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