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La Grèce soulagée de l’acceptation de leur plan d’austérité

Publié le 27 novembre 2012 par Bourlingueur

Avis de la Rédaction : Personne ne voyait l’Europe refuser de libérer les fonds nécessaires à la sauvegarde de la Grèce, voici maintenant 3 ans que cette même Europe prolifère des menaces tout en acceptant de toute manière à chaque fois son aide. La manoeuvre peut paraître enfantine mais les marchés ont bien compris la manoeuvre et cela permet bien entendu aux traders de se positionner à chaque fois avec des plu valu gigantesque tellement les annonces sont téléphonée par les « grands » de ce monde

La Grèce soulagée de l’acceptation de leur plan d’austérité
La Grèce espérait mardi prendre un nouveau départ grâce à l’engagement de ses créanciers UE-FMI, obtenu de haute lutte, à lui verser les prêts déjà promis et prendre les mesures nécessaires pour réduire enfin le poids de son énorme dette.

« Une nouvelle journée commence pour tous les Grecs », a déclaré le Premier ministre Antonis Samaras, se félicitant de l’accord de la zone euro, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne annoncé à l’issue d’une réunion marathon à Bruxelles.

Athènes, dont les caisses sont vides et qui a récemment été contraint d’adopter un nouveau train de mesures de rigueur, attendait avec impatience depuis plusieurs semaines l’accord entre la zone euro et le FMI sur sa dette, préalable au déblocage des tranches des prêts retardés depuis des mois.

« Le cadre décidé à l’Eurogroupe est un nouveau départ dont le pays a besoin après neuf mois d’attente (…), c’est positif grâce aux sacrifices du peuple grec », a déclaré Evangélos Vénizélos, chef du Pasok socialiste et principal allié du gouvernement de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras.

Fotis Kouvelis, troisième partenaire de l’exécutif à la tête de la Gauche démocratique Dimar, a salué « un pas déterminant pour le maintien du pays dans la zone euro ».

M. Samaras a convoqué dans la foulée un conseil des ministres pour mercredi, afin, comme l’a expliqué son porte-parole Simos Kedikoglou, de plancher sur la relance économique. « Nous devons prouver que les sacrifices des Grecs n’ont pas été vains », a souligné M. Kedikoglou auprès de l’agence de presse grecque Ana.

De son côté, le chef de l’opposition, dirigeant de la coalition de gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras, a rejeté comme une « non-solution, qui ne comporte pas de plan viable pour le pays » le compromis « négocié entre Mme Merkel et Lagarde », le chancelière allemande et dirigeante du FMI respectivement.

Les marchés européens ont aussi réagi prudemment, vite assombri par d’inquiétantes prévisions mondiales de l’OCDE. Vers 12h30 (11h30 GMT), Paris gagnait 0,16%, Francfort 0,35%, Londres 0,31%, Madrid 0,25% et Milan 0,08%.

Ouverte en hausse de 1%, la Bourse d’Athènes a aussi vite perdu le sourire: en début d’après-midi elle cédait 0,63%, tandis que l’indice bancaire chutait de 8,69%. Selon une source boursière, le marché reste dans l’attente de la recapitalisation des principales banques grecques, suspendue depuis des mois à l’injection des prêts UE-FMI.

Les Européens ont décidé de débourser un total de 43,7 milliards d’euros dont une première tranche d’un peu plus de 34 milliards devrait être versée le 13 décembre. Le solde sera versé en trois tranches au cours du premier trimestre 2013.

Sur la question épineuse de la réduction de la dette grecque, point de désaccord entre FMI et zone euro, les deux parties se sont finalement entendues après plus de 13 heures de réunion pour qu’elle soit ramenée à 124% du PIB d’ici 2020, contre un objectif initial de 120% défendu par le FMI.

Cela représente un allègement d’environ 40 milliards d’euros d’ici à 2020, selon une source européenne. Sans mesures nouvelles, la dette aurait atteint 144% du PIB en 2020, un niveau jugé insoutenable par le FMI.

Le président français François Hollande a salué mardi cet accord, y voyant « le résultat positif d’une démarche engagée par la France depuis six mois » et « permettant de redonner une perspective à la Grèce ».

Le quotidien libéral Kathimérini soulignait aussi le renforcement qu’Athènes a dû accepter des « conditions strictes du mécanisme de surveillance du pays ».

Le quotidien des rédacteurs (gauche) accusait lui UE et FMI de condamner la « société grecque à une mort lente tandis que la solution pour la dette est de nouveau renvoyée à l’avenir ».

Mise au régime de rigueur depuis 2010 en échange de son sauvetage financier par UE et FMI, la Grèce est plongée dans une grave récession pour la cinquième année consécutive tandis que le chômage frappe un quart de la population active.

source : AFP


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