Le marchand de graines est passé.
Il à demandé s'il restait des cylindres disponibles.
Mais personne à bord n'était en mesure de lui répondre.
Puis il à dit
« c'est comme ça que vous voyez le temps? »
Mais une fois encore nous nous sommes regardés, le nez collé à nos masques, incapables d'émettre le moindre son. Alors il à quitté les lieux, puisqu'il n'y avait rien d'autre à voir.
Il à circulé.
Nous avons remis nos écouteurs pour ne plus entendre le bruit des moteurs.
L'un d'entre nous sur l'autre rive s'est transformé en bambou, depuis il y est toujours, sucré d'écailles, les yeux en forme de grenades, il peint ses songes à même les corps des passants.
Il bariole l'humanité de diversions picturales autonomes, chacun fait comme bon lui semble afin de lui présenter ses plis.
La ville continue de passer au rouge et lui, il reste là à rompre la nuit de la palette urbaine, le regard vide et l'écran plat.
La sonnerie du téléphone à explosé dans le troisième bureau sur la droite, pendant que j'étais de plus en plus sur de ne pas être ce que je pense.
Alors tout le monde s'est remis à boulonner, et avec de l'ardeur encore, un zèle inespéré dans le cyclone financier, comme une soufflerie au cul d'un tsunami.
Elle s'est levée, la secrétaire léthargique, elle m'a demandé si je voulais un café.
Je lui ai dis oui bien sur, qui ne voudrait pas, d'un café.
Balder