La proposition de loi 296 a été adoptée hier soir en première lecture par l’Assemblée nationale au cours d’une séance menée tambour battant.
Les discussions tardives ont le plus souvent été présentées comme ce qu’elles sont : la volonté de préserver les mutuelles d’une possible insécurité juridique et notamment la MGEN de potentielles poursuites juridiques.
Comme si le sauvetage des mutuelles devait passer avant le libre choix du malade, l’indépendance des professionnels et l’accès aux soins de proximité.
Rares ont été les députés qui ont fait mine de s’intéresser aux milliards d’euros utilisés comme réserves et publicité par les mutuelles de même qu’aux dégrèvements et avantages fiscaux dont ces dernières bénéficient.
Au final, beaucoup de questions demeurent en suspens relativement aux réserves des mutuelles, aux rémunérations des dirigeants, et globalement à la transparence légitime attendue sur le fonctionnement des organismes complémentaires.
Par-delà leur sauvetage juridique, présenté comme une nécessité voire une urgence capitale par beaucoup, ce texte induit un bouleversement notre système de santé dans sa globalité.
Soins Coordonnés poursuit son action pour aboutir au retrait de ce texte et ouvrir un vrai débat démocratique sur l’ensemble des questions qu’il soulève.
Elle a déjà réuni plus de 18.000 signataires (signer la pétition) et la mobilisation se poursuit à l’aune de l’examen du texte par les Sénateurs.
Source : Communication de Soins Coordonnés, association loi 1901 de professionnels de santé à but non lucratif.
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