Il y a des événements condamnés à la réussite. Le GRAND TASTING de B+D est de ceux-là.
Deux longues queues d'impatients. Oliv déjà dedans. Un service "Presse" sur les charbons, et des producteurs dont la gestuelle de service est parfaitement rodée.
Un lecteur anonyme, tout beau tout neuf qui me dit poliment bonjour. Non, ce n'est ni Asnar, ni Surdouellé : je les aurai reconnu nos diablotins ! Toute petiote vanité de passage.
Un amoureux de mes chaussettes rouges "GAMMARELLI" (Via di S. Chiara 34 - Roma) : chahuteur à ses heures. Le sieur Hervé Meaudre, journaliste "Lifestyle" du "cerclefinance". Plus homme qui boit qu'homme dégustateur. C'est à dire un bon !
Dans l'imaginaire bourguignon : simplement deux maîtres : Michel Bettane et le Grand Lardière La master-class des meursault fut un grand moment d'éducation. d'abord, sachant ce que cela représente comme travail d'organisation, un service silencieux, discret, efficace et surtout des vins généreusement servis et à température parfaite. Une audience tout à l'écoute des vignerons racontant leurs vins.J'ai beaucoup aimé le fiston Roulot dire quelques vérités sur le bio et le bio machin. Le vin d'Ente : un sommet pour moi. Jacques Lardière : un quasi scandale que cet homme qui a de l'énergie à revendre, pense aux délices de Capoue : que fait la police ?Une salle pleine. Un succès. Bravo à B+D.Bon, on fera d'autres commentaires, avec la possibilité de déguster le 95 de Charles Heidsieck, un cru qui a fait un tabac à Villa d'Este.Une conclusion certaine : le vin est un monde toujours aussi fascinant. Le vin passionne bien les jeunes générations. Le vin reste un aimant puissant, même en temps de crise. pas mal pour un produit agricole :-)