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Domenech/Sublet : Raymond, c’est avoue

Publié le 30 novembre 2012 par Levestiaire @levestiaire_net

A quoi sert de payer un conseiller en communication de crise ?

Domenech/Sublet : Raymond, c’est avoue

Si vous vous posez cette question c’est que vous n’êtes pas Raymond Domenech. Au delà de tout le pognon qu’il a pris au poste de sélectionneur auquel il ne s’est accroché que « parce qu’il avait l’espoir de devenir champion du monde après être passé si près« , on a toujours besoin d’un petit supplément au million pris lors de son départ de la FFF. On ne sait jamais, si Estelle se fait encore augmenter.
Mais pourquoi avoir attendu 2 ans pour publier ses mémoires ? Pour Sublet, désireuse de coincer son interlocuteur comme Laurent Weil le fait si bien quand il demande à Luc Besson s’il a conscience d’être une légende, c’est qu’il a pris le temps de la réflexion. Mais Raymond avait une meilleure explication, il suffisait de lui demander : « Car l’éditeur a choisi le moment opportun pour buzzer et faire du fric. » Non, on déconne, il a dit qu’il avait envie d’oublier tout ça. Quelle meilleure façon de le faire que de publier un livre dans un moment où l’actualité sportive est si intense qu’on ne parlera que de ça. Au coeur de cette interview magique, il fallait bien à un moment en arriver au contenu du livre : quelles explications à son manque de résultat, son manque d’autorité ? Incompétence ? Sublet intransigeante a préféré évoquer avec lui l’anecdote qu’il a inventé où son fils lui demandait s’il allait finir en prison. N’allez pas croire à une géniale instrumentalisation du petit Merlin pour lui éviter de sous-entendre que la presse le traitait comme un criminel. A moins que ça soit finalement bien ça, mais Alessandra en était déjà à lui demander s’il cuisinait et Raymond de rétorquer sans se démonter qu’il sait faire les pates et les tomates. Abdel le cuistot un poil plus professionnel a tiqué sur le « faire les tomates » qui ne voulait rien dire. Alessandra a su lui demander s’il voulait dire qu’il avait un potager et non qu’il essayait de se rendre sympathique alors qu’il en avait rien à foutre de la question. « C’est mignon, on en apprend des choses dans cette émission. »

Merlin l’emmerdeur

On apprend surtout que Raymond est aussi gentil qu’à l’époque où il se foutait ouvertement de la gueule du monde quand Sublet lance un magneto qu’il n’a pas le temps d’écouter ni de regarder : « Ca m’intéresse, mais ça à l’air très bon ce que vous avez préparé« . Ca avait l’air très bon aussi la reprise de Véronique Sanson par une humoriste à la fin de l’émission qui voulait que Raymond chante un peu, devant l’air un brin agacé de Domenech qui aurait encore préféré nettoyer les crampons d’Anelka comme à la grande époque. A part ça, son grand regret c’est de ne pas avoir le bac et que les joueurs gagnent trop aujourd’hui pour ne pas tout se permettre. On saluera au passage l’intervention de Vernon, exhumé pour l’occasion, qui a rappelé que Domenech avait révolutionné le poste de défenseur. Le fameux Raymond Beckenbauer c’était donc lui. Le boucher aussi même si « ce sont des histoires de journalistes qui n’ont rien à dire d’autres. » Et donc ce palmarès vierge ?

Pendant ce temps-là sans Domenech et Blanc on se fait quand même bien chier.


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