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Conférence-débat "la liberté de conscience et de culte entre lois et réalités"

Publié le 01 décembre 2012 par Kabyle @Madjid_SERRAH

Alors que le monde va célébrer la journée internationale des droits de l’homme, le pouvoir prétend octroyer des réformes démocratiques, ses pratiques ne consacrent ni les sacrifices et les attentes, ni, surtout, les avancées considérables de la société et les nouvelles exigences nées des changements en cours dans le monde arabe il apparaît clairement maintenant que l’aboutissement de réformes mettant fin à la hogra et garantissant les droits et libertés fait partie d’un tout indissoluble: le projet de société d’une Algérie démocratique et sociale. Qui pose l’exigence d’une légitimité démocratique, intiment lie a un changement de Constitution impliquant le rejet de toute utilisation de l’identité nationale à des fins politiques et donc la séparation du politique et du religieux.

En Algérie, les lois sur les partis ou les associations sont adoptées maintiennent le régime d’agrément et même l’activité des partis légalisés est entravée voir même interdite, des militants des droits de l’homme sont interpellée, des militants associatifs qui luttent contre la corruption sont harcelés et leur organisation a essuie un refus catégorique quand a l’obtention de son agrément. Les conventions en matière de droits des handicapés ne sont pas respectées, des lois et mesures qui consacrent l’inégalité entre les hommes et les femmes ou une atteinte au premier de tous les droits, celui à la vie, remis en cause par le maintien de la peine de mort. Quant aux droits sociaux, ils sont l’objet du plus souverain mépris, puisque des malades meurent par absence de prise en charge et que des citoyens s’immolent pour interpeller les autorités sur l’absence de travail ou de logement.
Un chrétien est poursuivi pour prosélytisme à Oran voila un système qui criminalise toute contestation sociale et oblige les algériens aspirant à la justice et à la liberté, à vivre comme des clandestins dans leur pays. Le pouvoir voudrait faire croire que l’Islam interdit la pratique des autres cultes et que la religion serait menacée par les non musulmans ou par les non pratiquants, au lieu de reconnaître qu’au contraire, la menace réside dans cette véritable inquisition, dangereuse aussi bien pour les non musulmans que pour l’Islam et les musulmans.
la liberté de conscience et du culte. C’est la première des libertés, celle qui fonde toutes les autres. En lui portant atteinte le pouvoir despotique affiche sa volonté de contrôle de toutes les libertés. La consolidation de l'ordre républicain et du processus démocratique restera un vœu pieux tant que ne sera pas affirmé clairement et concrétisée la séparation du politique et du religieux, aussi bien au niveau des activités partisanes, que des activités étatiques. C’est là un des fondements universels de l’Etat de droit. 
Le pouvoir, incarnant l'Etat National des citoyens, n'a pas à régir les convictions des citoyens. Représenté par ses institutions, il doit s’en tenir à l'exercice de l'autorité de l'Etat de façon à veiller au strict respect des libertés du culte, l'Etat doit garantir les libertés de conscience et de culte et respecter la conscience en en respectant l'inviolabilité, les convictions et les libertés cultuelles.
Kader Farès Affak

- La conférence débat sera animée le samedi 1er décembre à partir de 14H00 au 67 boulevard Krim Belkacem, Telemly, Alger
Pour plus d'informations: appelez le 0556 04 16 92

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