Je vous avais promis des nouvelles, en voilà. En sortant du boulot hier en fin d’après-midi, j’ai sauté dans la voiture d’un collègue de travail qui se rendait à Paris lui-aussi, et qui m’a proposé gentiment de profiter du voyage… J’aurais dû me méfier. Partis une heure en retard parce que Monsieur devait passer à la parfumerie pour acheter un coffret à celle dont il espérait les faveurs, ce qui nous a valu une heure de retard sur le programme, nous avons assez péniblement avalé les kilomètres à 90 à l’heure dans la vieille Ford poussive pendant… 6 heures. Arrivé vers 23H30 (au lieu de 22H00) chez la militante du PG qui a eu la gentillesse de m’accueillir pour la nuit, nous avons fait connaissance… Puis 6 heures de sommeil, et direction le premier métro. Traversée de Paris, erreurs de parcours… Ouf. Enfin, nous y voilà. C’est Corinne qui a ouvert le bal en introduisant brillamment la journée grâce à un texte argumentaire si riche que je vais devoir lui en demander le contenu écrit pour les besoins de la cause : vous le voir partagé. il était en effet particulièrement utile et intéressant, et avait le mérite d’exploiter les différentes dimensions de la journée.
J’ai vu Politeeks sur twitter nous narguer en prétendant qu’il n’y avait personne ici… Désolé de le contredire, mais la salle était bondée, il y a des gens plein le couloir et les organisateurs ont du refuser du monde compte-tenu de la capacité de la salle. pas de bol, le gars.. Bien essayé quand même
L’orateur suivant, Michael Lowy, dont le petit livre de référence sur le sujet de l’écosocialisme a fait fureur, est à l’origine du titre de ce billet. iI a développé les thèses déjà évoquées dans son livre. N’avez donc qu’à le lire. Juste pour dire au passage qu’il y avait une incroyable hypocrisie du monde moderne que de prétendre concrétiser l’écologie politique sans créer une véritable logique de rupture avec le capitalisme et sa logique productiviste. Pour lui, ‘il ne pouvait donc y avoir de capitalisme vert, ou écologique (exit le green washing), et que ce type d’écologie était aussi crédible qu’un crocodile végétarien. les membres éminents du gouvernements qui se revendiquent de l’écologie, et d’EELV, apprécieront… Mais comment le contredire ? N’y a-t-il pas effectivement une contradiction forte à soutenir un type d’économie et de production dont les sources d’énergie sont essentiellement fossiles et nucléaires ?
je vous rendrai compte de la suite après avoir rendu son ordi à Sidné, qui me l’a gentiment prêté suite à un petit souci technique de mon PC qui a un peu de mal à se connecter au wifi, après avoir publié quant à lui bien avant moi un premier billet... que je vous invite bien entendu à lire.
A tout à l’heure pour ce live blogging. Et plein de photos dès que possible.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble