"sur mes étagères". Article tout nouveau qui désormais va jalonner les jours du blog et dont le thème appréhende une sorte de "retrouvailles", de mise à jour d'un compagnonnage intellectuel de ces livres serrés en rang sur les étagères. Prise en main, feuilletage de ces livres déjà lus pour y retrouver la senteur de sensations éloignées, la jouvence de suggestions et la genèse d'un esprit en formation...
"sur mes étagères" pour retrouver les points, les virgules, les exclamations, les interrogations et les suspensions de mes années en fuite. Pour vagabonder et arrêter mon regard sur l'une ou l'autre des pages et en faire jaillir le poids des mots. Puis fermer le livre et le retrouver sur l'étagère, inséré entre ses deux voisins d'éternité et de hasard, comme un ami envers lequel j'ai la reconnaissance d'avoir tant appris ou d'avoir été tant soigné, réconforté.
Ce post sera identifiable par son titre toutours identique suivi de la citation extraite de l'ouvrage retiré de l'étagère. Figureront ensuite le nom de l'auteur, le titre de l'ouvrage, son éditeur et sa date de parution. Cela suivi d'une reproduction de la couverture.
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sur mes étagères.
« Personne n’est quelqu’un, un seul homme immortel est tous les hommes. Comme Corneille Agrippa, je suis Dieu, je suis héros, je suis philosophe, je suis démon et je suis monde, ce qui est une manière fatigante de dire que je ne suis pas. »
Jorge Luis Borgès in Labyrinthes, Gallimard, 1953
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